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Les protestants des 13e et 5e arrondissements de Paris. Temple de Port Royal & Maison Fraternelle

"Dans cette simplicité-là, c'est d'une beauté insoutenable "

Prédication par R.Philipoussi



Textes du culte prédication incluse

"Dans cette simplicité-là, c'est d'une beauté insoutenable "
texte_et_predication_du_4_fevrier_2024.mp3 Texte et prédication du 4 février 2024.mp3  (23.14 Mo)

prEdication_du_4_fEvrier_2024.pdf PRÉDICATION DU 4 FÉVRIER 2024.pdf  (86.64 Ko)

PIANO, PAR MYRIAM SAAB SEURIN

 

SALUTATION ANNONCE DE LA GRÂCE

 

Bienvenus, frères et sœurs en Christ.

Que cette heure en communion vous soit bénéfique.

 

La grâce et la paix sur chacun et chacune d'entre vous.

 

AMEN

 

LOUANGE [ DEBOUT]

 

Louons le Seigneur.

 

Nous t'adorons Seigneur puisque tu te tiens au-delà de la routine et de la violence de nos jours et nous offre une espérance que notre cécité naturelle et aussi notre condition pécheresse ne nous permettraient pas d'appréhender. 

Grâce à toi, nous espérons et c'est déjà ça au milieu de la brutalité des comportements. 

Grâce à Toi, Seigneur, nous pouvons voir venir la lumière au cœur de nos ténèbres; ressentir à nouveau la force de nous engager à transformer le monde, et ce faisant, dans la compagnie de nos frères et des nos sœurs, eux et elles aussi s'étant révélés ta merveilleuse présence.

Merci, au cœur d'un système qui fabrique sans cesse l'illusion et valorise le mensonge, de nous offrir de la vérité et du calme.

AMEN.

 

CHANT 47-03, page 730

 

CONFESSION DU PÉCHÉ [ ASSIS]

 

Nous prions.

 

Notre Dieu, au nom de ton Fils Jésus-Christ, celui qui a consacré son entière existence à ouvrir la voie de notre salut, nous te demandons de pardonner nos errances, nos louvoiements et notre pusillanimité dans l'exercice de notre vocation de chrétien, quand nous sommes supposés transmettre la grâce qui vient de toi, mais que, sans trop savoir comment, nous préférons tourner en rond dans le désert de nos vanités.

Ouvre nos yeux, nos cœurs et nos bouches pour qu'enfin nous soyons accordés à ton amour à notre égard prodigue. AMEN

CHANT 35-19, page 492, strophe 1

ANNONCE DU PARDON

 

Recevons d'un cœur sincère et confiant l'assurance que le Seigneur nous pardonne.

Ecoutons alors la lecture d'un passage du livre des Actes, chapitre 10, versets 37 à 43

Vous, vous savez ce qui est arrivé dans toute la Judée, après avoir commencé en Galilée, à la suite du baptême que Jean a proclamé : 38comment Dieu a conféré une onction d’Esprit saint et de puissance à Jésus de Nazareth qui, là où il passait, faisait du bien et guérissait tous ceux qui étaient opprimés par le diviseur ; car Dieu était avec lui !

39Nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le pays des Judéens et à Jérusalem. Celui qu’ils ont supprimé en le pendant au bois, 40 Dieu l’a réveillé le troisième jour ; il lui a donné de se manifester, 41non à tout le peuple, mais aux témoins désignés d’avance par Dieu, à nous ! Qui avons mangé et bu avec lui après qu’il s’est relevé d’entre les morts. 

42Et il nous a enjoint de proclamer au peuple et d’attester que c’est lui que Dieu a institué juge des vivants et des morts. 3Tous les prophètes lui rendent ce témoignage :  quiconque met sa foi en lui reçoit par son nom le pardon des péchés. 

 

Et avec le prophète Jérémie:

 

21Voici ce que je veux repasser en mon coeur, Ce qui me donnera de l'espérance. 22Les bontés de l'Eternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme; 23Elles se renouvellent chaque matin. Oh! que ta fidélité est grande!

 

CHANT 35-19, page 492, strophe 2 [DEBOUT]

 

VOLONTÉ DE DIEU [LECTEUR]

Ecoutons l'expression de la volonté de Dieu dans l'évangile de la 1ère épitre de Jean, chapitre 1

 

1 Jean 5

2Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements. 3Car l'amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, 4parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi.…

 

CHANT 35-19, page 492, strophe 3

 

 

 

 

PRIÈRE D'ILLUMINATION [ASSIS] [LECTEUR]

 

Seigneur, donne nous la paix intérieure pour recevoir de ta parole ce dont nous avons besoin pour notre vie. AMEN

LECTURES [LECTEUR.S]

 

DEUTERONOME 18

 

18Je susciterai pour eux, parmi leurs frères, un prophète comme toi ; je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai. 19Si quelqu'un n'écoute pas mes paroles, celles qu'il dira en mon nom, c'est moi qui lui en demanderai compte. 20Mais le prophète qui aura l'arrogance de dire en mon nom une parole que je ne lui aurai pas ordonné de dire, ou qui parlera au nom d'autres dieux, ce prophète-là sera mis à mort. 21Peut-être te diras-tu : « Comment reconnaîtrons-nous la parole que le Seigneur n'a pas dite ? » 22Quand le prophète parle au nom du Seigneur (YHWH) et que la parole ne se réalise pas, qu'elle n'arrive pas, c'est une parole que le Seigneur n'a pas dite. C'est par arrogance que le prophète l'a dite : tu n'auras pas peur de lui.

 

MARC 1 

29 En sortant de la synagogue, ils se rendirent, avec Jacques et Jean, chez Simon et André. 30La belle-mère de Simon était alitée, elle avait de la fièvre ; aussitôt on lui parle d'elle. 31Il s'approcha et la fit lever en lui saisissant la main ; la fièvre la quitta, et elle se mit à les servir.

32 Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades et les démoniaques. 33Toute la ville était rassemblée devant la porte. 34 Il guérit beaucoup de malades qui souffraient de divers maux et chassa beaucoup de démons ; il ne laissait pas les démons parler, parce qu'ils le connaissaient.

PIANO

 

PRÉDICATION

 

 

Jésus guérit la belle-mère de Pierre et les commentateurs se demandent pourquoi.

 

Je veux dire: se demandent quel est le sens de cette guérison là. De quoi cette guérison est-elle le nom.

C'est une manie: celle de considérer les textes bibliques comme des allégories. Comme des réserves de sens caché à première lecture. Pour beaucoup de commentateurs, spontanés ou érudits, chaque action d'un récit est censée avoir un sens supérieur à l'action proprement dite. Cela peut être anodin: Jésus monte sur une barque, et il devient tout à coup le successeur de Noé victorieux des flots en délire. Il permet qu'une foule entière soit nourrie, et c'est le nouveau pourvoyeur d'une manne pour un peuple errant. Mais c'est allé très loin: Jésus est condamné à mort et crucifié comme tant de fauteurs de troubles, et cette mort devient un sacrifice expiatoire et universel voulu par Dieu.

On passe de ce qui apparaît comme un fait, même un fait important, et pour ce dernier exemple à un fait émouvant, à un concept. Et paradoxalement, à mon sens, c'est une réduction. Quand j'apprends qu'en fait ce que j'ai vu sur la croix n' était qu'un élément d'un récit plus grand, pré écrit, fonctionnel, j'en arrive même à oublier que sur cette croix, d'abord, quelqu'un est mort. J'en arrive à oublier la densité du mystère autour de la simple description d'un acte, j'oublie qu'avant le discours, il y avait la vie, même celle de quelqu'un qui s'échappe sur une croix.

 

Certains donc par exemple se demandent si la belle-mère de Pierre ne serait pas la première diaconesse de l'Église , ou le premier diacre si on veut garder le masculin neutre de cette fonction . Puisqu'il est écrit que dès qu'elle a été guérie, elle s'est mise à les servir. Ainsi , la norme de l'église instituée serait déjà là, dans ce récit: Pierre est la figure par excellence de l'apôtre, et les diacres, et la belle-mère la figure inaugurale du diacre.

Et cette norme est pertinente: dans l'église il y a ceux et celles qui ont la profession d'annoncer la bonne nouvelle par l'acte de la Parole, et ceux et celles qui annoncent aussi la bonne nouvelle mais par les actes du service, par le soin envers le prochain. Sans cette double fonctionnalité, l'église n'est pas pertinente. D'accord.

 

Le problème n'est pas la validité de cette norme, mais serait d'essayer ici dans notre texte, d'en voir l'évocation.

 

Alors pourquoi Jésus guérit-il la belle-mère de Pierre? Et bien je vous réponds et normalement vous m'avez vu venir : parce qu'elle était malade. 

Et qu'il était là. Et que Jésus est un guérisseur.

 

Pourquoi, cher Diafrat, prenez-vous soin des demandeurs d'asile? Mon point de vue est que vous le faites parce qu'ils sont là, et aussi parce que vous êtes là, et que vous le pouvez le faire.

 

Plutôt que d'aller dénaturer cette femme, de l'idéaliser sous forme symbolique, je préfère me réjouir qu'il y a plus de deux mille ans, elle ait été guérie. Je suis heureux de lire le récit d'une personne qui a existé et qui a été guérie. Je me réjouis plus de ça que d'un symbole.

 

Vous l'avez entendu tout à l'heure dans le livre des actes: là où il passait, faisait du bien et guérissait tous ceux qui étaient opprimés par le diviseur ; car Dieu était avec lui !

C'est simple. C'est basique.

 

Cette façon de considérer les textes bibliques comme des réservoirs de sens caché voire crypté vient de loin et de longtemps, et elle fait toujours recette. 

Et elle fait aussi partie des premiers réflexes des prédicateurs en herbe, finalement héritiers spontanés d'une vieille tradition.

Ce mode d'interprétation date des 4e et 5e siècle de notre ère. C'est la tradition de l'école d’Alexandrie qui prône la lecture allégorique et qui se distinguerait de l'école d'Antioche, qui elle s'attacherait plus à la littéralité des énoncés.

Dans nos évangiles, il y a la narration de l'action, et dans celle-ci, il est aussi énoncé de multiples paraboles, qui elles sont faites pour s'en donner à cœur joie dans le mode dit symbolique.

 

Tous les textes ne sont pas des paraboles. Ce qu'on oublie, c'est que la parabole a besoin de la vie pour produire ses effets. Il faut donc garder la distinction, entre les deux genres littéraires.

Mais ce qu'on oublie, plus essentiellement, c'est que le christianisme, la foi chrétienne n'est pas une religion du livre ! C'est à dire une religion basée sur des mots et des phrases dont il faudrait tirer du sens. Mais il est une religion de la parole faite chair, donc une religion autour d'une personne. Et de fait, une personne, c'est beaucoup plus difficile à décrypter qu'un texte. Une personne, c'est ce qui résiste au symbole ou à l'allégorie. Le bon samaritain est un symbole, la belle-mère de Pierre est une personne.

 

Une personne, on ne peut la réduire à néant, qu'en la tuant d'une part, ou dans une perspective légale et néanmoins immorale, qu'en la transformant en texte: on le fait tous quand on « parle de quelqu'un » ou qu'en fair «on dit du mal de quelqu'un» , en fait, on transforme quelqu'un en un petit récit clos, un petit récit beaucoup plus manipulable que la personne elle-même, qui avant cette œuvre littéraire était faite de chair, de sang, de sentiments, de contradictions, de paradoxes, de non conscience d'elle-même, d'obsessions et j'en passe, mais même un petit récit peut aller entourer et jusqu'à étouffer la vraie personne définitivement, qui n'est plus qu'une phrase. Errante et solitaire. Définitive. Plus que son épitaphe, y compris de son vivant.

 

C'est pourquoi je vous invite à vous intéresser aux textes bibliques, mais avec la même charité que vous auriez envers une personne. Dans le sens où vous n'auriez pas directement envie de l'étouffer au motif de votre recherche effrénée de sens.

 

C'est pourquoi sans vous encourager à un littéralisme qui peut souvent être assimilé à de la bêtise, je vous invite aussi , et particulièrement dans un évangile comme celui de Marc, à lire ce qui est écrit.

Encore un exemple : Si vous avez un brevet de secourisme et que vous vous mettez à faire un massage cardiaque à la personne qui vient de s'effondrer devant vous dans la rue, je ne vois pas en quoi vous seriez le symbole de quoi que ce soit. Vous avez juste empêché quelqu'un de mourir prématurément. Bravo.

Mais c'était juste deux personnes. L'une en train de mourir. Et l'autre qui la sauve. Où est l'allégorie? Quel est le symbole de cette action? Il n'y en a pas. L'avantage dans votre cas, c'est que personne n'a pris de notes sur ce qui s'est passé. Je ne doute pas qu'un écrivaillon aurait pu transformer votre anecdote en manifeste du courage, de la performance et de la bonté. À votre corps défendant peut-être. Ou consentant, qui sait. Pourquoi ne pas tirer finalement, des bénéfices de son acte héroïque? Mais quel intérêt à devenir la métaphore de soi-même? Quelle perte d’énergie, plutôt que de vivre.

 

Ainsi le christianisme est la religion de la parole faite chair, faite personne, Jésus de Nazareth, une personne qui marche, voit, guérit, parle. Et si vous ne recevez cette personne que sous la forme de quelques belles phrases écrites, et bien vous être dans l'erreur. 

C'est pourquoi je convie souvent les adeptes de l'évangile à carrément entrer dans le texte en position d'observateur de ce qui se passe, à oublier le caractère littéraire de cette affaire. À vivre les évangiles en immersion complète. En 3D.

 

Ici c'est dans un maison privée, juste après la délivrance publique dans la synagogue, mais qu'importe, il y a toujours beaucoup de monde autour des malades et vous y êtes. Vous êtes peut-être un cousin. Ou alors vous êtes venu rapporter une jarre que cette femme vous avez prêtée. Bref. Vous êtes venus et vous avez vu. Jésus guérissant une femme, qui se trouve être la belle-mère de Pierre.

Quel enseignement en tirer ? Littéralement aucun. Ou alors considérer que celui ci, ce Jésus, n'est pas quelqu'un qui ne fait que parler en théorie, mais qui agit avec les dons qu'il possède. Quel enseignement en tirer ? Bon, si vous voulez des phrases, c'est à dire un enseignement au sens strict, à la française, théorique, allez plutôt voir Jésus dans ses actes d'enseignement. Mais dans Marc, vous serez un peu déçus, car il ne parle pas beaucoup. Il agit plus qu'il ne parle.

 

Puisque la foi chrétienne a pour centre le passage de la parole à la chair donc à la vie, il serait peut-être plus cohérent de ne pas tout de suite faire le chemin inverse mais plutôt d'essayer de rester dans vie, les actes, les effets, la performance de cette parole faite chair en la personne de Jésus de Nazareth.

Les textes sont là, ils méritent exégèses et convoquent à juste titre des savants de nombreuses disciplines, mais au fond, ils n'ont sans doute pas d'autre prétention que d'être des traces de celui qui a marché ici, guéri là, parlé comme ça, des traces sublimes certes, extrêmement subtiles et aussi disparates que la vie, des traces complexes y compris pour un pisteur chevronné mais pas des traités cryptiques et symboliques.

 

 

 

 

Je me réjouis de cette guérison, car je suis content qu'une personne cesse de souffrir. Et si je transforme cette femme en symbole, en fait, peut-être que je passe à côté de la bonne nouvelle de ce texte: à savoir que quelqu'un ait été guéri.

 

C'est ma bonne nouvelle de ce matin. Elle est simple et brute. Et belle, de mon point de vue. Littérale matérielle brute. Elle avait de la fièvre. Elle n'en a plus. Elle était couchée. Elle a été relevée.

Le vrai prophète, dit le texte du Deutéronome qui a été lu en premier c'est celui dont la parole se réalise, c'est à dire devient un acte. En voici un.

 

Elle a été relevée.

Comme Jésus finalement qui jeté dans un tombeau si l'on l'y avait laissé, aurait été la proie de tous les compétiteurs en nécrologie.

 

Mais il a été annoncé qu'il a été relevé du tombeau. 

 

Interessant, puisque même si certains ne vont pas se gêner pour le renfermer quand même dans des nombreux sarcophages théoriques, et il y a quand même l'idée qu'il est vivant, et qu'un vivant, cela ne se comprend pas, ça ne s'attrape pas si facilement.

 

Attrape moi si tu peux, on dirait le défi de Jésus aux théologiens depuis deux millénaires. Mais c'est un défi impossible, car Jésus n'est pas un texte. C'est un vivant.

 

Il s'approcha et la fit lever en lui saisissant la main 

Dans cette simplicité-là, c'est d'une beauté insoutenable 

 

La parole s'est faite chair. Amen. 

PIANO

 

CONFESSION DE FOI [ENSEMBLE] [LECTEUR]

Je crois en Dieu

qui est créateur de toutes les choses visibles et invisibles,

et qui aime comme un père. Dieu est Esprit, Dieu est Amour.

Je crois en Jésus-Christ, fijils de Dieu et fijils de l'homme,

qui est venu pour nous annoncer la bonne nouvelle du salut,

de la vie et de l'amour que Dieu offfre gratuitement à tout homme, appelant à la foi et fondant notre espérance.

Je crois au Saint-Esprit, qui est Dieu,

agissant dans son peuple et dans nos cœurs

et nous conduisant vers son royaume.

Je crois à l'amour plus fort que la mort et à la vie éternelle

CHANT 36-07, page 504

LES ANNONCES : CONCERTS: CHOEUR DU TEMPLE 7 FÉVRIER 20H30 MESSE EN SI

MUSICALES DIMANCHE 11 FÉVRIER 18H

EXPOSITION PHOTOS MAISON FRATERNELLE «  nous sommes arrivé.e.s à un endroit où les rues n'ont pas de nom ». Consacrée à la mémoire des victimes des séismes d'il y a un an en Turquie et en Syrie. Du 12 au 16 février, vernissage lundi 12 de 18H à 21H

Exposition Piak piak , toute l'année au Temple tous les deuxièmes vendredis.

Le 9 février: une vingtaine d'artistes autour du thème du pain, œuvres uniques, crées pour l'occasion.

 

L'OFFRANDE POUR L'ÉGLISE

Notre offrande est la concrétisation d'une bénédiction.

Quand nous voulons nous donner les moyens d'annoncer l'évangile, nous savons que cette possibilité est simplement dans notre décision.

 

PIANO DEMARRANT AU DÉBUT DE LA COLLECTE ET SE POURSUIVANT UN PEU APRÈS

 

LES NOUVELLES DU DIAFRAT.

 

SILENCE

 

PRIÈRE D'INTERCESSION 

 

Pour les enfants atteints de maladies incurables et vivant leurs derniers moments dans des chambres d'hôpitaux aux murs colorés de dessins joyeux, entourés de leur familles aimantes et désespérées et d'un personnel médical et para médical engagé à leur côté, nous te prions Seigneur.

 

 

Pour les enfants enterrés sous les décombres des bombardements, nous te prions Seigneur.

Pour nous, pour la reconquête de notre humanité, nous te prions Seigneur.

 

Pour ceux et celles qui errent sans fin dans la rue, monologuant des paroles délirantes et qui ne seront jamais la priorité d'une société sans pitié pour ceux et celles qui ne sont rien, nous te prions Seigneur.

Pour nous, pour la reconquête de notre humanité, nous te prions Seigneur.

 

Pour toutes les femmes agressées, violentées, abusées et violées, nous te prions Seigneur.

Pour nous, pour la reconquête de notre humanité, nous te prions Seigneur.

 

Pour nous donner la force d'à la fois voir le monde tel qu'il est, et celle de le subvertir pour qu'il devienne enfin vivable et plaisant, nous te prions Seigneur.

 

NOTRE PÈRE

 

 

EXHORTATION [DEBOUT]

 

« Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel jusqu’à la fin de mes jours. »

 

BÉNÉDICTION

 

Que dieu vous bénisse et qu'il vous garde dans son amour, qu'il anime vos coeurs et vos pensées, qu'il vous offre l'espérance et l'espoir dont vous pourriez manquer et vous indique votre chemin à suivre pour rendre votre existence digne de la grâce que vous avez reçue.

Au nom du Seigneur Jésus-Christ, celui a consacré sa vie pour que nous découvrions le salut.

 

Amen

 

PIANO

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