16 juin 2024, textes du culte TEXTE DE LA PRÉDICATION PAR LA PASTEURE HELENA VICARIO

ORGUE

SALUTATION ANNONCE DE LA GRÂCE

La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père et de Jésus Christ notre Seigneur.

Quand on est au désert,

les journées sont longues,

la route est difficile,

la marche est fatigante.

Lorsqu’on découvre une oasis,

c’est la fraîcheur, le repos ;

on se désaltère à l’eau de la source.

Nos journées, nos semaines ressemblent parfois à des déserts.

Alors le culte peut être une oasis,

pour étancher notre soif,

et apaiser nos tumultes.

Nous sommes invités aujourd’hui

à creuser un puits dans nos vies,

dans nos journées,

dans notre agitation,

pour découvrir l’eau qui désaltère, qui rafraîchit, qui repose.

Je vous invite à la prière :

Seigneur, nous voici rassemblés en ton nom.

Sois au milieu de nous.

Donne-nous de savoir recueillir cette eau

dont nous avons besoin.

Sois au milieu de nous,

comme une source qui rafraîchit,

comme un ruisseau qui murmure,

comme une fontaine qui désaltère,

comme un baptême qui renouvelle.

Amen.

debout

LOUANGE ENSEMBLE

Pour tous ceux qui te donnent un visage, En répandant ton amour dans le monde, Seigneur, nous te louons. Pour tous ceux qui te donnent des mains, En luttant contre la souffrance, la faim, la pauvreté et l’isolement, Seigneur, nous te louons. Pour tous ceux qui te donnent une bouche, En dénonçant la guerre et toutes les violences faites aux hommes, Seigneur, nous te louons. Pour tous ceux qui te donnent des yeux, En admirant chaque preuve d’amour dans le cœur de l’homme, Seigneur, nous te louons. Pour tous ceux qui te donnent un cœur, En accueillants les pauvres, les faibles, les exclus et les opprimés, Seigneur, nous te louons.

Amen

CHANT 41/05 Nos cœurs te chantent p. 566 

assis

PRIÈRE DE CONVERSION LECTEUR

Père des dix paroles, nous tournons vers toi notre prière

Accompagne notre marche au désert

et délivre-nous de la tentation de nous délivrer nous-mêmes !

Quand demain, nous serons perdus dans nos choix,

redis-nous que seule ta tendresse est le terreau de notre liberté !

Quand demain, nous serons fascinés 

par le miroir sans fin des images de nous-mêmes,

entraîne notre regard au discernement de l'invisible 

qui fonde les êtres et le monde !

Quand demain, nous manipulerons ton nom pour asseoir nos positions,

rappelle-nous que tu es un Dieu du voyage dont le nom ne se prononce pas !

Quand demain, nous oublierons le goût de la halte,

apaise nos pas et redonne-nous la mémoire du septième jour !

Quand demain, nous serons en difficulté avec nos parents,

ne nous laisse pas oublier qu'ils sont la racine par où notre vie a passé !

Quand demain, la violence barrera l'horizon 

et qu'autrui nous sera intolérable, 

creuse dans notre impossible le possible de ta paix !

Quand demain, nous serons habités par le désir d'être autre,

rends-nous à la joie d'être nous-mêmes !

Père des dix paroles, il est temps de conjuguer nos vies 

aux dix temps de ta liberté !

Nous tournons vers toi notre prière, accompagne notre marche au désert !

Toi qui disposes 42/08 str1 p. 631

ANNONCE DU PARDON

Si vous vous croyez faibles, aujourd’hui, rappelez-vous que Dieu vous a toujours donné la force du lendemain.

Si vous vous sentez angoissés, aujourd’hui, rappelez-vous que Dieu vous a toujours donné la paix du lendemain.

Si vous êtes dans l’épreuve aujourd’hui, rappelez-vous que Dieu vous a toujours gardés dans l’épreuve.

Et si la route vous est cachée aujourd’hui, rappelez-vous que Dieu vous a toujours tracé à temps la route du lendemain.

debout

Toi qui disposes 42/08 str2 p. 631

EXPRESSION DE LA VOLONTÉ DE DIEU

Ecoutons le rappel de la volonté d’amour de Dieu dans l’évangile de Marc. 

Comme Jésus se met en chemin, un homme court au devant de lui, tombe à genoux et lui demande: “Bon maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ?” 

Jésus lui dit: “Pourquoi me dis-tu bon? Nul n’est bon que Dieu seul. Tu sais les commandements: ne commets pas de meurtre, d’adultère, de vol, de faux témoignage, de fraude, honore ton père et ta mère.” Il lui dit: “Maître, tout cela, je l’ai bien observé depuis ma jeunesse”. 

Jésus le fixa et l’aima. Il lui dit: “Une seule chose te manque. Va. Ce que tu as, vends-le. Donne-le aux pauvres. Tu auras un trésor dans le ciel. Et viens, suis-moi.”

Amen

Toi qui disposes 42/08 str3 p. 631

assis

PRIÈRE D'ILLUMINATION ENSEMBLE

Dieu de tendresse,

tu as fait de nous des gens de ta maison 

au milieu d’un monde que tu aimes.

Accorde-nous la sagesse et l’intelligence 

pour que nous puissions discerner ta volonté 

et la mettre en oeuvre tous les jours de notre vie.

LECTURES LECTEURS

Evangile selon Luc chapitre 9 versets 59 à 62

Jésus dit à quelqu’un: « Suis-moi. » Mais cette personne dit : « Seigneur, permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père. » Jésus lui répondit : « Laisse les morts enterrer leurs morts ; et toi, va annoncer le règne de Dieu. » Un autre encore dit : « Seigneur, je te suivrai mais permets-moi d'aller d'abord dire adieu à ma famille. » Jésus lui dit : « Celui qui se met à labourer puis regarde en arrière n'est pas fait pour le règne de Dieu. »

Evangile selon Matthieu chapitre 10 versets 37 et 38 

Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi. Celui qui ne se charge pas de sa croix pour marcher à ma suite n'est pas digne de moi.

Exode 20 versets 1 à 17 TOB

1Et Dieu prononça toutes ces paroles :

2« C’est moi le SEIGNEUR, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude :

3Tu n’auras pas d’autres dieux face à moi.

4Tu ne te feras pas d’idole, ni rien qui ait la forme de ce qui se trouve au ciel là-haut, sur terre ici-bas ou dans les eaux sous la terre. 

5Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux et tu ne les serviras pas, car c’est moi le SEIGNEUR, ton Dieu, un Dieu exigeant, poursuivant la faute des pères chez les fils sur trois et quatre générations – s’ils me haïssent – 

6mais prouvant sa fidélité à des milliers de générations – si elles m’aiment et gardent mes commandements.

7Tu ne prononceras pas à tort le nom du SEIGNEUR, ton Dieu, car le SEIGNEUR n’acquitte pas celui qui prononce son nom à tort.

8Que du jour du sabbat on fasse un mémorial en le tenant pour sacré. 

9Tu travailleras six jours, faisant tout ton ouvrage, 

10mais le septième jour, c’est le sabbat du SEIGNEUR, ton Dieu. Tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, pas plus que ton serviteur, ta servante, tes bêtes ou l’émigré que tu as dans tes villes. 

11Car en six jours, le SEIGNEUR a fait le ciel et la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, mais il s’est reposé le septième jour. C’est pourquoi le SEIGNEUR a béni le jour du sabbat et l’a consacré.

12Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent sur la terre que te donne le SEIGNEUR, ton Dieu.

13Tu ne commettras pas de meurtre.

14Tu ne commettras pas d’adultère.

15Tu ne commettras pas de rapt.

16Tu ne témoigneras pas faussement contre ton prochain.

17Tu n’auras pas de visées sur la maison de ton prochain. Tu n’auras de visées ni sur la femme de ton prochain, ni sur son serviteur, sa servante, son bœuf ou son âne, ni sur rien qui appartienne à ton prochain. »

ORGUE BREF

PRÉDICATION

ORGUE

debout

CONFESSION DE FOI

Je crois que Dieu veut établir sur le monde entier son règne de justice, d'amour et de paix.

Je ne crois pas que la guerre et la faim soient inévitables, et la paix inaccessible.

Je crois qu'en Jésus-Christ le Royaume de Dieu s'approche,
Manifestant l'amour de Dieu pour nous,
il nous appelle à nous aimer les uns les autres.

Je veux croire à l'action modeste, au service des autres, à l'amour aux mains nues.

Je crois que le Saint-Esprit donne vie nos corps mortels et nous donne part à l'éternité de Dieu. 

J'ose croire au rêve de Dieu pour nous : un ciel nouveau, une terre nouvelle que l'amourhabite. Amen

Chant 12/16 Joie pour des sœurs et des frères p. 191

assis

ANNONCES OFFRANDE

PRIÈRE D'INTERCESSION LECTEUR

En ce temps de sécheresse, où nous avons soif de dialogue, ô Dieu, viens nous combler d’un cœur qui écoute.

Offre nous une attention à l’aute qui soit porteuse de vie et de fête, et viens inscrire au plus profond de nous la responsabilité royale d’être tes témoins !

Enrichis nous de ta sagesse et fais de nous des hommes et des femmes inspirés au milieu de notre génération

Exauce nous Seigneur

NOTRE PÈRE 

debout

EXHORTATION

Ne crains pas, car je t'ai racheté,

Je t'ai appelé par ton nom, tu es à moi.

Si tu traverses les eaux, je serai avec toi,

et les fleuves ne te submergeront pas.

Si tu marches dans le feu, tu ne brûleras pas

et la flamme ne te consumera pas.

Car moi le Seigneur, je suis ton Dieu.

(Esaïe 43/1-3)

N'aie peur ni des hommes ni de Dieu.

Ne crains ni l'eau ni le feu.

Ouvre ton cœur et tes mains.

Tu es disciple, deviens témoin.

BÉNÉDICTION

Que l'Eternel vous bénisse et vous garde; que le Dieu de Jésus-Christ tourne sa face vers vous et vous donne la paix du cœur et les trésors que personne ne peut vous ravir. Amen

assis

ORGUES (CONCERTANTES)

APPLAUDISSEMENTS

SORTIE POT DE L'AMITIÉ

Lecture Biblique

Livre du Deutéronome 5 versets 6-31

Luc 9 versets 59-62

Matthieu 10,37-38

Prédication

« Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ». Voici des paroles exigeantes de Jésus qui semblent en contraste avec le sixième commandement : « tu honoreras ton père et ta mère ». 

Comme si une distance envers les liens biologiques était toujours de mise pour les chrétiens, comme si les liens spirituels étaient plus purs, plus inspirateurs que les liens de famille. Pourtant n’est-ce pas en famille, dans la réalité quelque fois rocailleuse des familles, que notre vocation de chrétiens a un sens, dans les échardes du quotidien et dans les moments de grâce, de don d’amour et d’affection sans attendre nécessairement de retour ?

Alors que choisir : l’Ancien ou le Nouveau Testament ? Honorer ou se mettre à l’écart, partir ailleurs, quitter père et mère à la suite de Jésus? 

Peut-être que comme souvent, il s’agit d’un faux choix. Le nouveau testament, la nouvelle alliance, n’est que l’éclosion d’une rose sur un rosier millénaire, l’ancienne alliance. Et dans ces paroles, comme ailleurs, Jésus ne fait que révéler la loi d’amour contenue dans l’ancien testament, la loi de vie, la source de vie. Jésus ne fait qu’accomplir ce qui a déjà été écrit. 

Si l’on se penche sérieusement sur le sixième commandement, celui qui porte sur les parents, on peut découvrir des trésors inattendus. 

Pendant longtemps, ce commandement a été utilisé pour justifier une certaine hiérarchie familiale, l’obéissance des enfants aux parents, des adultes aux autorités. 

Et certains textes des épîtres du Nouveau Testament reprennent ces idées, dans un temps, celui de la première Eglise où tout était brouillé, où l’égalité de tous devant Dieu prêchée par Jésus mettait à mal les structures sociales et familiales.

Il fallait remettre un peu d’ordre et ce commandement « tu honoreras ton père et ta mère » semblait assez utile pour cela. On le reprend donc pour exhorter à un peu plus d’ordre, à un peu plus de stabilité, pour favoriser l’inclusion des chrétiens dans la société, eux qui étaient si souvent perçus comme une secte farfelue.

Oui, et cette lecture traditionnelle est restée. Nos parents, nos grands-parents apprenaient par cœur les 10 commandements, censés canaliser la force de vie des enfants vers une morale claire et nette, socle d’une société stable et solide. Les catéchismes de Luther puis de Calvin reprenaient ce commandement pour imposer leur vision d’une famille où le pater familias avait droit de tout régenter, de tout décider. 

Mais la traduction : tu honoreras ton père et ta mère n’était-elle pas déjà à l’époque une sorte de trahison ? Tradutore Traditore dit-on en italien. Le traducteur est un traître. Dans sa langue d’origine, l’hébreu, ce commandement est beaucoup plus complexe et Jésus s’en fait l’écho.

Derrière ce : «  tu honoreras ton père et ta mère » il y a un verbe hébreu qui signifie donner le juste poids. Tu donneras à ton père et à ta mère leur juste poids. Tu n’allègeras pas ce poids, tu ne le rendras pas plus lourd qu’il ne le faut. Ainsi tu chemineras dans le versant de la vie. 

Tu n’ajouteras pas au poids de ton père et de ta mère. Ce poids symbolique des pères et des mères dans la vie. Cette ombre projetée qui peut être parfois déterminante, voire étouffante. Je me souviens que, dans une interview, le présentateur Michel Drücker racontait que sa carrière si longue à la télévision, le fait de toujours se montrer, toujours se dépasser, cette exigence qu’il porte en lui, lui venait de son père ou plutôt du mépris de son père à son égard. Il avait choisi la célébrité à la télé car son père ne cessait de lui dire qu’il ne serait bon à rien, qu’il n’arriverait à rien dans sa vie. Et il avait tout fait pour être là devant les feux de la rampe, sous les yeux de millions de téléspectateurs. Il y était parvenu malheureusement après le décès de son père. 

Une belle histoire de dépassement personnel ? Peut-être, mais aussi une histoire où l’ombre du père, même après sa mort, planait au-dessus de la vie de son fils. Si son père avait été plus aimant, plus affectueux, est-ce que Michel Drücker aurait choisi la télévision ou peut-être une autre profession, plus discrète ?

Nous ne le saurons jamais, tout ce que nous savons, c’est que certaines vies peuvent être construire sur ce cri de rébellion ou de frustration que nous aimerions adresser à nos parents sans jamais vraiment oser. C’est là où leur influence, leur ombre peut devenir une menace pour faire nos choix, pour chercher notre vocation personnelle. 

Le commandement de Dieu, qui s’inscrit dans ce chemin du peuple d’Israël vers la liberté, constitue donc une sorte de murette sur des routes sinueuses de montagne. Attention risque de chute, risque de ne pas vivre votre propre vie, votre propre vocation mais celle d’un autre, risque de se perdre en chemin. Ne pas alourdir le poids des parents dans nos vies. Leur donner la juste place, le juste poids. Transmetteurs de vie, mais surtout de la liberté précieuse que Dieu nous donne, qu’ils ont eux-mêmes reçus. 

Les jours prolongés, la terre en héritage, le bonheur. Tout cela dépend de ce commandement qui dépasse la simple obéissance des enfants aux parents, qui nous parle de la juste place à prendre, de ce respect, cette liberté qui doit présider à toute relation, y compris, surtout celle des enfants et des parents. 

Car le Dieu qui nous donne ses commandements est un Dieu lucide qui sait que les choses peuvent aussi mal se passer. Ainsi les autres commandements nous révèlent que les fautes des parents peuvent peser sur les enfants, que les parents doivent être rappelés à l’ordre pour qu’ils respectent aussi le sabbat de leurs enfants, ce droit à ne rien faire. 

Ce n’est pas une vision très positive de la parentalité que les dix commandements transmettent. Peut-être parce que le Dieu qui fait alliance est toujours du côté des plus faibles et met des gardes-fous pour éviter les abus. Les parents n’ont pas droit à un poids excessif dans la vie de leurs enfants.

Ils n’ont pas n’ont plus le droit de se décharger de leurs poids, de ce qui est dur dans leur vie sur les enfants.

« Chaque être humain nous dit l’exégète, le spécialiste de la Bible, André Wénin chaque être humain a un poids à porter, de manque, de culpabilité, d’aliénation, de frustration. Et la tendance spontanée est de se délester de ce poids sur d’autres. 

Cela peut être le cas entre les parents et les enfants quand les parents attendent des enfants qu’ils réalisent leurs désirs frustrés ou comblent leurs manques d’affection ou de réussite. Lorsque c’est le cas, la loi de Dieu demande au fils, à la fille, de laisser au père, à la mère de porter leur propre poids. De refuser de les en alléger. Car nous dit la Bible à trois reprises : celui qui allège son père et sa mère se voue à la mort. »

La liberté a un prix. Elle est redevable de la responsabilité. Lorsque le sixième commandement parle du lien entre les parents et les enfants ce n’est pas pour faire des enfants des marionnettes obéissantes aux mains des parents. Au contraire. C’est pour leur donner leur propre espace, les encourager à suivre leur propre voie.

Lorsque Jésus semble venir se substituer à nos liens biologiques, lorsqu’il invite chacun, chacune à prendre sa croix et à le suivre, lorsqu’il a cette parole dure « laisse les morts enterrer les morts et toi suis moi », c’est pour la même raison. 

C’est pour que personne ne se trompe de vie à vivre. Pour que personne ne vive la vie d’un autre. Pour que chacun, chacune reste disponible à sa propre vocation, à sa vocation singulière, à l’appel de Dieu.

Honorer son père et sa mère c’est honorer la vie qu’ils nous ont transmis mais dont la source n’est autre que Dieu lui-même.

Comme disait le poète Khalil Gibran : « Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même, Ils viennent à travers vous mais non de vous. Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés. L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini, et Il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin. »

Amen Ainsi soit-il