LA PRÉDICATION
Culte du 17 novembre 2024, au Temple de Port Royal, 18 bd Arago, Paris XII
La lecture
Marc 7 : 31 – 37
31 Jésus quitta le territoire de Tyr, et revint par Sidon vers la mer de Galilée, en traversant le pays de la Décapole.
32 On lui amena un sourd, qui avait de la difficulté à parler, et on le pria de lui imposer les mains.
33 Il le prit à part loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et lui toucha la langue avec sa propre salive ;
34 puis, levant les yeux au ciel, il soupira, et dit : Éphphatha, c'est-à-dire, ouvre-toi.
35 Aussitôt ses oreilles s'ouvrirent, sa langue se délia, et il parla très bien.
36 Jésus leur recommanda de n'en parler à personne ; mais plus il le leur recommanda, plus ils le publièrent.
37 Ils étaient dans le plus grand étonnement, et disaient : Il fait tout à merveille ; même il fait entendre les sourds, et parler les muets.
La prédication
Jésus fait sensation. Il parcourt le pays entier, et ne semble jamais s’arrêter. Les gens accourent pour le voir, pour l’entendre, pour le toucher, pour être touchés. N’importe quelle célébrité aujourd’hui serait aux anges s’il pouvait avoir le même effet sur la foule. Jésus, lui, soupire. Il est acclamé par les gens qui ne le laissent plus tranquille et il répond à leurs demandes, mais il semble commencer à s’en lasser. Juste avant le texte dont il est question aujourd’hui, Jésus a essayé de s’isoler dans une maison, mais une femme grecque (donc étrangère) l’a trouvé pour qu’il guérisse sa fille. Jésus a failli refuser de l’aider mais il l’a fait.
Cette fois, on lui amène un sourd qui n’arrive pas à parler correctement. C’est un récit très court de 7 versets, qui raconte la guérison de ce malentendant, un récit d’une simplicité trompeuse, car riche en tensions internes et d’oppositions externes, qui se résolvent finalement pour faire vivre pleinement, non pas seulement l’homme au centre de cette histoire, mais aussi nous-mêmes en tant que témoins plus ou moins lointains.
Le premier élément de ce récit qui m’a frappé, c’est l’isolement. D’abord, l’homme dont il est question est complètement isolé dans ce récit. Il reste sans nom, sans origine, et il se trouve même sans véritable rôle dans son propre miracle. Marc note qu’Il parla très bienaprès sa guérison, mais nous n’entendons rien de ce qu’il aurait pu dire. Mais c’est son handicap qui l’isole avant tout : il n’entend pas et du coup ne peut pas communiquer pour établir une relation significative avec ceux qui l’entourent. Il ne fait pas complètement partie de la société. On l’amène à Jésus apparemment pour briser cet isolement, mais on peut se demander un peu cyniquement si c’est vraiment pour le guérir et l’intégrer dans la société, ou pour voir encore un miracle accompli. Car Jésus essaie d’abord de se trouver seul avec l’homme - Il le prit à part loin de la foule. Cette guérison est, après tout, entre lui et l’individu. Mais chaque action est décrite en tellement de détail qu’on s’y serait cru (Jésus met ses doigts dans ses oreilles, de la salive sur sa langue : c’est comme si une caméra était cachée dans ce récit pour nous donner ce gros plan très intime) ; aussi, Jésus s’adresse sans transition à la foule après la guérison, et non pas à l’homme : Jésus leur recommanda de n'en parler à personne. Jésus n’a donc visiblement pas réussi à se mettre seul avec l’homme, et la foule est restée présente pour tout voir, tout vivre. Et puis l’homme disparaît tout simplement du récit à la fin du verset 37. On ne saura pas si son isolement est brisé, ou s’il fait enfin pleinement partie de sa communauté. Il reste anonyme, sans origine, sans rôle actif. Il faut donc bien déduire qu’il s’agit moins du miraculé pour Marc que de Jésus lui-même, mais aussi de la foule qui a le dernier mot de ce récit.
Et c’est là un autre détail du texte qui m’a marqué – la question de parler ou de ne pas parler. L’homme est amené à Jésus, car le vrai problème de sa surdité est qu’il n’arrive pas à bien parler. Jésus intervient, et d’abord ses oreilles s'ouvrirent, ensuite que sa langue se délia, et finalement qu’il parla très bien. Cette gradation met bien l’accent sur ce qui est important pour le narrateur : parler très bien est le but ultime de la guérison. On entend donc pour parler. Mais ironiquement, comme j’ai déjà dit, l’homme ne parle justement pas, du moins pas dans notre texte. Et l’ironie ne s’arrête pas là. Jésus demande immédiatement à la foule de ne pas en parler – nous pouvons lire qu’il leur recommanda de n'en parler à personne ; mais plus il le leur recommanda, plus ils le publièrent. Est-ce que l’homme obéit à Jésus et non pas la foule ? Et puis pourquoi Jésus ne veut-il pas qu’on en parle ? Est-ce que ce n’est pas justement ce qu’on est censé faire avec la Bonne Nouvelle – la partager avec le plus grand nombre ?
Je soupçonne la foule très fortement d’avoir un comportement typique encore aujourd’hui de… foule. Quand Jésus leur demande de ne pas parler de ce qu’il vient de faire, c’est probablement parce qu’il sait qu’il ne s’agit pas forcément pour eux de partager une nouvelle d’espoir et d’amour, mais qu’ils sont ravis de partager une nouvelle qui va épater les autres. La dernière phrase du texte sonne plutôt comme des gros titres de presse à sensation : Il fait tout à merveille ; même il fait entendre les sourds, et parler les muets ! Eh oui, la foule n’a rien compris – ils sont ravis d’être témoins d’un énième miracle, et le sourd-muet s’est d’un coup multiplié pour devenir les sourds et les muets. Pas si étonnant que l’individu ait disparu de notre texte… Au lieu de réfléchir, d’obéir, de s’isoler avec le Seigneur comme l’a fait cet homme, au lieu de se faire toucher intimement par l’amour guérisseur de Jésus, et d’apprendre à parler correctement, ils préfèrent vivre la sensation du moment de façon collective : la liesse partagée et la parole hyperbolique mais sans nuance, voir incorrecte clos ce récit.
Jésus rencontre un individu. Il le touche, il lui parle, il lui fait parler. La foule, c’est une autre question, et je pense que c’est pour cela que Jésus soupire avant de guérir l’homme.
Alors, regardons ce soupir de plus près.
C’est un peu surprenant. Jésus, n’est-il pas censé être enthousiaste et sympathique ? Alors que fait ce soupir de découragement, d’exaspération au cœur de ce texte, de ce miracle ? Je pense que tout d'abord, Marc veut nous parler de Jésus comme un homme qui a vraiment vécu. Un homme qui était entièrement humain, avec ses moments de joie mais aussi de colère ou d’impatience. Jésus est pleinement humain, même s’il accomplit la volonté du Père en guérissant cet homme. Dans notre texte, il est vraisemblablement fatigué, non pas seulement d’avoir marché de long en large à travers son pays, mais aussi de la foule qui le suit et qui ne le laisse pas tranquille. Il sait d’avance que la foule ne comprendra pas, mais il faut quand même faire ce qu’il y a à faire, et apporter la Bonne Nouvelle aux gens.
Pour apprécier à quel point ce texte d’apparence simple est travaillé profondément, je souhaite m’attarder sur ce qui se passe exactement lors du miracle. Marc écrit cette phrase très courte, qui constitue le cœur de l’action : levant les yeux au ciel, il soupira, et dit : Éphphatha, c'est-à-dire, ouvre-toi.
Jésus fait trois choses. D’abord, il lève les yeux au ciel, ensuite il soupire et finalement il dit un seul mot – Ephphata. Et ces trois actions contiennent en effet toute l’évangile, tout le message essentiel de sa venue. En levant les yeux, il se réfère clairement à Dieu le Père, son Père. Jésus n’est pas sur une mission de popularité, de révolution politique ou sociale. Il est venu afin que soit accompli l’espoir annoncé par l’Ancien Testament. Ce qu’il fait, il le fait entièrement par obéissance à la volonté de Dieu. Qu’il s’apprête à guérir un sourd-muet anonyme, ou à se laisser clouer sur la croix, Jésus lève les yeux au ciel. Il sait ce qui l’attend et il l’accepte. Il sait que la foule n’écoutera pas au-delà de ce qu’ils peuvent ou veulent comprendre, même si les individus se laisseront toucher. Si la foule ici l’acclame, une autre foule demandera sa mort, avec autant d’entrain.
Le deuxième élément, le soupir, contient déjà pour moi le soupir au jardin de Gethsémané, quand Jésus demande à ses disciples de veiller et de prier avec lui et qu’il demande au Père de ne pas lui imposer cette mort infâme qui l’attend. Marc écrit dans le chapitre 14, comment, après avoir avoué à ses disciples que son âme est triste jusqu’à la mort, il prie Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. La même obéissance et le même savoir sont déjà présents dans notre texte.
Mais Jésus ne finit pas avec une mort digne d’un criminel. Et dans le texte du jour, il ne s’arrête pas sur un soupir. Il dépasse le moment d’impatience, de découragement et il parle. Il dit une seule parole – Ephphata. Marc cite le mot araméen que Jésus dit dans l’original, et il le traduit pour nous : ouvre-toi. Jésus s’adresse certainement à l’homme dont les oreilles doivent s’ouvrir, dans sa langue maternelle. Il lui parle dans une langue qu’il comprend, et que nous aussi, nous pouvons comprendre grâce à la traduction. Mais il faut noter que l’impératif qu’il utilise est un ordre au singulier alors que l’on peut s’entendre à un pluriel si ce sont les deux oreilles qui doivent s’ouvrir. Est-ce c’est en effet l’homme qui doit lui-même s’ouvrir tout entier, et non pas seulement ses oreilles ? Est-ce que cette parole sort du texte pour s’adresser à moi, à toi, ou à toi, paroissien, paroissienne, passant ici par hasard, ou venant tous les dimanches, lecteur distrait, distant ou engagé ? Et si cette parole contenait déjà aussi la résurrection de Jésus ? La pierre roulée et le tombeau grand ouvert au petit matin quand les femmes viennent pour prendre soin du corps et quand elles aussi, elles doivent s’ouvrir à d’autre possibilités que la mort comme finalité.
Ce dont je suis sûre, c’est que c’est un seul mot qui s’adresse au singulier à chacun et chacune qui veut, et qui peut, l’entendre. C’est un mot qui aide à parler correctement, peu importe si je communique en grec, araméen, français, anglais, ou autre chose. Parler correctement c’est d’abord, comme pour le sourd-muet, entendre et écouter, et ensuite se faire comprendre. Mais c’est aussi savoir utiliser des mots qui guérissent, qui encouragent, qui touchent comme les doigts du Seigneur. Amen.
LA LITURGIE
ORGUE, par Hyun Hwa Cho
SALUTATION ANNONCE DE LA GRÂCE
A chacune et à chacun : bienvenue ce dimanche matin dans notre temple de Port Royal. Que chacun et chacune, habitué des lieux ou juste de passage, se sente comme chez lui dans ce temple, cette maison de Dieu ou le psalmiste se dit heureux.
Père, tu nous accordes ton Saint-Esprit. Par lui, tu illumines nos cœurs. Que ce culte soit signe et témoignage de ton amour et du salut que tu nous donnes.
LOUANGE
Ps 40 (psaume du jour, de David)
J'avais mis en l'Éternel mon espérance ; Et il s'est incliné vers moi, il a écouté mes cris. Il m'a retiré de la fosse de destruction, Du fond de la boue ; Et il a dressé mes pieds sur le roc, Il a affermi mes pas. Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, Une louange à notre Dieu ; Beaucoup l'ont vu, et ont eu de la crainte, et ils se sont confiés en l'Éternel. Heureux l'homme qui place en l'Éternel sa confiance, et qui ne se tourne pas vers les hautains et les menteurs ! Tu as multiplié, Éternel, mon Dieu, tes merveilles et tes desseins en notre faveur ; Nul n'est comparable à toi ; Je voudrais les publier et les proclamer, Mais leur nombre est trop grand pour que je les raconte. Tu ne désires ni sacrifice ni offrande, Tu m'as ouvert les oreilles; Tu ne demandes ni holocauste ni victime expiatoire. Amen.
CHANT Psaume 66 strophes 1 et 4 p. 78
PRIÈRE DE CONVERSION [LECTEUR, ENSEMBLE]
Tournons-nous vers Dieu pour lui demander son pardon et son aide afin d’être meilleurs :
Mon Dieu, tu chantes pour moi, tu chantes pour chacun de nous un chant d'amour fidèle depuis les temps anciens, et si souvent, nous ne l'entendons pas.
Tu offres une eau claire pour étancher ma soif, pour calmer notre soif à tous, et si souvent nous ne buvons pas à ta source, passant à côté sans la voir.
Éternel, tu prends soin de moi, tu prends soin de chacun de nous, et nous, si souvent nous bousculons les autres pour leur prendre leur place, ou nous passons auprès de celui qui a besoin d’aide sans le voir. Seigneur, jusqu' à quand mon pied sera t-il boiteux ?
Viens toi-même retrouver en nous ce qui est perdu, viens au secours de notre faiblesse et calmer nos peurs et nos souffrances.
Merci pour ta présence qui exauce notre prière. Amen.
CHANT 61-18 (deux fois) p.932
ANNONCE DU PARDON
Dieu est amour : il entend la confession de notre cœur. Par Jésus-Christ, notre péché nous est pardonné. Par le Saint-Esprit, la puissance d’une vie nouvelle nous est accordée. Que Dieu nous mette au cœur l’assurance de son pardon et qu’Il nous donne de marcher vers son Royaume.
CHANT [DEBOUT] 22-04 strophe 1 p. 260
EXPRESSION DE LA VOLONTÉ DE DIEU [LECTEUR]
Ps 40
9 Je désire faire ta volonté, mon Dieu, et ta loi est au fond de mes entrailles. 10 J'annonce la bonne nouvelle de la justice dans l'assemblée nombreuse ; regarde, je ne ferme pas mes lèvres, SEIGNEUR, tu le sais ! 11 Je ne couvre pas ta justice au fond de mon cœur, je parle de ta constance et de ton salut, je ne cache pas ta fidélité et ta loyauté à l'assemblée nombreuse.12 Toi, SEIGNEUR, tu ne me refuseras pas ta compassion ; ta fidélité et ta loyauté me garderont constamment.
CHANT 22-04 strophe 2 p. 260
PRIÈRE D'ILLUMINATION [ASSIS, LECTEUR]
Seigneur, nous voici rassemblés pour recevoir ta parole.
Que nos esprits s’apaisent et que nos cœurs se préparent,
Comme la terre prête à accueillir la pluie.
Conduis-nous sur un chemin de vérité et de paix.
Amen.
LECTURES [LECTEUR]
Marc 7 : 31 – 37
31 Jésus quitta le territoire de Tyr, et revint par Sidon vers la mer de Galilée, en traversant le pays de la Décapole.
32 On lui amena un sourd, qui avait de la difficulté à parler, et on le pria de lui imposer les mains.
33 Il le prit à part loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et lui toucha la langue avec sa propre salive ;
34 puis, levant les yeux au ciel, il soupira, et dit : Éphphatha, c'est-à-dire, ouvre-toi.
35 Aussitôt ses oreilles s'ouvrirent, sa langue se délia, et il parla très bien.
36 Jésus leur recommanda de n'en parler à personne ; mais plus il le leur recommanda, plus ils le publièrent.
37 Ils étaient dans le plus grand étonnement, et disaient : Il fait tout à merveille ; même il fait entendre les sourds, et parler les muets.
ORGUE
PRÉDICATION
ORGUE
CONFESSION DE FOI [DEBOUT, LECTEUR, ENSEMBLE]
Pour le monde et pour nous-mêmes,
nous avons confiance en Christ.
Il est le seul Sauveur et Maître.
Il a été l’homme véritable,
comme nul être humain ne peut l’être par lui-même.
Il est mort sur une croix pour les autres et pour le monde,
comme pour nous.
Il est ressuscité.
Il est présent en chaque être humain,
et pour les servir il appelle à rejoindre son Église,
sans tenir compte de nos distinctions.
Il agit par l’humanité dans l’histoire
pour la mener à son but,
un univers réconcilié dans l’amour.
Ainsi, nous ne croyons à la fatalité
ni de la guerre, ni de la haine,
ni de la catastrophe, ni de la mort,
parce que nous croyons que le Christ libère
les femmes et les hommes, pour des décisions libres.
Grâce à lui, notre vie a un sens, l’univers aussi.
Pour le monde et pour nous-mêmes,
nous espérons en Christ.
CHANT 34-15 strophes 1, 4 et 5 p. 452
ANNONCES [ASSIS] parmi les annonces, ce message pour annoncer la culte artistique du 24 novembre :
« Nous vous invitons chaleureusement au culte « Musique et Poésie».
Conçu pour un public large, ce culte est composé essentiellement de musique et de poème/textes qui s’enchaînent. Ce déroulement permet à l’auditeur de continuer à s’imprégner des paroles, tout en se laissant porter par la musique, résonance de chaque poème. Les artistes, tous professionnels, interpréteront/liront des œuvres de Grieg, Chopin, Fauré, Piazzola …et de Saint-Ambroise de Milan, Maître Eckhart, Jules Supervielle, Sœur Myriam (Prieure des Diaconnesses) et Jacques Gradt (Pasteur).
Nous serions heureux de vous y accueillir avec vos amis.
L’équipe Crescendo France
Ne pas oublier d'annoncer aussi le concert pour le diafrat, ainsi que le culte important du 8 décembre (cf feuille de culte)
OFFRANDE
Voici le moment de l’offrande :
Nous pouvons, par notre don, manifester que le Christ est vraiment le Seigneur de nos vies et de nos biens.
Ensemble, nous portons cette Église, et ensemble, nous la faisons vivre.
PRIÈRE D'INTERCESSION
Dieu notre Père, nous te remercions pour ce moment passé en ta présence.
Merci pour ta Parole qui restaure nos forces et ravive notre espérance.
Maintenant tu nous envoies au dehors, pour rayonner de ta bonté.
Aussi, nous voulons te remettre ce monde où tu nous envoies. Vois ses souffrances qui nous laissent si souvent impuissants. Vois les mains qui se tendent et les cœurs qui se ferment.
O Père ne permets pas que la résignation et le désespoir entraînent ce monde vers le néant.
Nous te prions pour celles et ceux que la maladie, la solitude ou les difficultés enferment dans le doute et le ressentiment. Nous prions pour que des germes d’espérance soient semés et annoncent l’avènement de ton règne.
Nous te prions pour celles et ceux qui nous sont chers : nous les nommons dans le secret de notre cœur (pause)
Donne à ton Eglise le courage de résister au mal et à la haine, qu’elle soit un lieu de pardon et de paix.
Donne-nous, o Père, de rechercher toujours ton règne dans nos vies, afin que ta justice s’y manifeste. Et nous marcherons, libres et confiants en tes promesses. Amen
NOTRE PÈRE
EXHORTATION
Dans la tempête ou dans le calme, dans nos maisons et au cœur du monde, parmi nos frères ou au milieu d’inconnus, où que nous soyons, l’Eternel est là. Où que nous soyons, il nous tient la main et ne la lâche plus.
BÉNÉDICTION
DIEU NOUS BENIT ET NOUS GARDE DANS SON AMOUR.
IL NOUS DONNE SA PAIX AMEN.
ORGUE CONCERTANT