CULTE DU 10 OCTOBRE 2021 "le manque de Dieu"



Antoine Van Dyck Autoportrait

 

Texte entier de la liturgie + audio de la prédication et orgue

Prédication + orgue  (32.02 Mo)

MUSIQUE

 

Salutation

Si vous marchez dans le désert ou cheminez dans la nuit, si la vie est rude et obscure et l'avenir incertain et votre présent douteux, si vous avez peur… écoutez alors la très noble et ancienne parole d’espérance et obéissez-lui, puisqu'elle est mieux qu'un ordre : la joie et la vie, la force et le courage vous sont donnés par celui dont la Présence monte en vos cœurs.

 

Adoration

Loué sois-tu, ô Dieu, toi le consolateur, toi qui apaises les esprits tourmentés, toi qui sèmes la joie dans les cœurs affligés, tu fais germer le sourire sur les lèvres crispées et fleurir les chansons au sein des opprimés ; Loué sois-tu, ô Dieu, ton nom est grand sur toute la terre. AMEN.

 

CHANT DU PSAUME 81, strophes 1, 3, 4, 7, page 96

 

Confession des péchés

Où suis-je passé ? J’ai beau chercher dans tous mes tiroirs, je ne me trouve pas. Dans toutes mes militances, mes anciens engouements, je ne reconnais pas vraiment celui-là qui pensait ça, disait ci, allait là, écrivait ça, croyait, aimait ça, un tel, une telle. Comme disait l’autre : « il y a un temps pour chercher et un temps pour perdre ». Me voilà bien avancé.

Est-ce que j’ai autant avancé que ça ? Marcher sur une sphère qui tourne en rond n’aide pas forcément à trouver une ligne directrice. Ce tournis doit venir de là ; un presque imperceptible, mais permanent, tournis.

Je demande à mon pasteur, il ne me dit rien (les pasteurs qui parlent ne me disent rien) ; je pourrais aller voir un psy, qui me demanderait ce que je ressens quand je pense ça. Certes. Mes amis, mes collègues (ceux qui ne sont pas morts, partis loin – tant de vagues successives ont quand même rejeté sur la grève quelques rescapés, bénis soient-ils), femme, enfants, je n’ai pas envie de les embêter – éviter de vouloir être un fardeau pour les autres, règle de base. Ça, je le tiens bien, maintenant.

 

Par où suis-je passé ? Quelles épreuves ai-je dû traverser, ou éviter, pour avoir encore envie de vivre, de rire, d’écouter, de me battre, d’aimer encore ? Pour encore avoir envie.

 

Ça suffit !

 

Je laisse mes questions à leurs réponses, mes souvenirs à leur recomposition, et moi, je continue.

 

J’aime être en vie. Cela devrait suffire, d'aimer et d'avoir envie. AMEN

Déclaration du pardon

Si vous vous croyez faibles, aujourd’hui, rappelez-vous que Dieu vous a toujours donné la force du lendemain. Si vous vous sentez angoissés, aujourd’hui, rappelez-vous que Dieu vous a toujours donné la paix du lendemain. Si vous êtes dans l’épreuve aujourd’hui, rappelez-vous que Dieu vous a toujours gardés dans l’épreuve. Et si la route vous est cachée aujourd’hui, rappelez-vous que Dieu vous a toujours tracé à temps la route du lendemain. AMEN.

 

CHANT DU 61.32, les deux strophes, page 935

 

 

Volonté de Dieu (DEBOUT)

Dieu se tait toujours souvent quand tu ne parles pas. Dieu agit quand tu lui prêtes tes mains. Le royaume de Dieu n'est pas un nouveau monde, c'est le vieux monde, mais qui devient. Si Dieu règne, ce n'est pas à la fin des temps, si Dieu règne, ce n'est pas dans un autre monde, mais dans un monde autre. En Lui et par Lui, tout peut prendre un sens ; tout peut recommencer et commencer, tout reste possible puisque Dieu est vivant.

 

Prière d'illumination

Nous prions :

Notre Père, nous te prions de renouveler nos vies, de les rendre claires et belles sous la lumière de l’Évangile Que ta Parole nous atteigne au plus secret de nous-mêmes, que ton amour emporte nos volontés défaillantes , que ta joie nous attende au milieu des chemins semés d’obstacles et bordés de merveilles. Car tu es un Dieu qui prends soin de tes enfants.

Amen

 

Lectures bibliques

 

PSAUME 90 (lecture ROBERT)

LIVRE QUATRIÈME

1Prière de Moïse, homme de Dieu.

Seigneur! Toi, tu as été pour nous un refuge,

De génération en génération.

2Avant que les montagnes soient nées,

Et que tu aies donné un commencement à la terre et au monde,

D'éternité en éternité tu es Dieu.

3Tu fais retourner l'homme à la poussière,

Et tu dis: Fils d'Adam, retournez!

4Car mille ans sont, à tes yeux,

Comme le jour d'hier, quand il passe,

Et comme une veille de la nuit.

5Tu les emportes; ils sont (comme un instant de) sommeil,

Qui, le matin, passe comme l'herbe:

6Elle fleurit le matin et elle passe,

On la coupe le soir, et elle sèche.

7Nous défaillons par l'effet de ta colère,

Et ta fureur nous épouvante.

8Tu mets devant toi nos fautes

Et à la lumière de ta face ce que nous dissimulons.

9Car tous nos jours déclinent par ton courroux;

Nous voyons nos années s'achever comme un murmure.

10Le nombre de nos années s'élève à soixante-dix ans

Et, si (nous sommes) vigoureux, à quatre-vingts ans;

Et leur agitation n'est que peine et misère,

Car cela passe vite, et nous nous envolons.

11Qui reconnaît la force de ta colère

Et ton courroux, selon la crainte qui t'est due?

12Enseigne-(nous) ainsi à compter nos jours,

Afin que nous conduisions (notre) cœur avec sagesse.

13Reviens, Éternel! Jusques à quand…?

Aie pitié de tes serviteurs!

 

MARC 10 (LECTEUR)

17Comme Jésus se mettait en chemin, un homme accourut et, se jetant à genoux devant lui, il lui demanda: Bon Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle? 18Jésus lui dit: Pourquoi m'appelles-tu bon? Personne n'est bon, si ce n'est Dieu seul. 19Tu connais les commandements: Tu ne commettras pas d’adultère; tu ne commettras pas de meurtre; tu ne déroberas pas; tu ne diras pas de faux témoignage; tu ne feras tort à personne; honore ton père et ta mère. 20Il lui répondit: Maître, j'ai gardé tout cela dès ma jeunesse. 21Jésus l'ayant regardé l'aima; puis il lui dit: Il te manque une chose; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens et suis-moi. 22Mais lui s'assombrit à ces paroles et s'en alla tout triste, car il avait de grands biens. 23Jésus, regardant autour de lui, dit à ses disciples: Qu'il est difficile à ceux qui ont des biens d'entrer dans le royaume de Dieu! 24Les disciples étaient stupéfaits par ses paroles. Et Jésus reprit et leur dit: Mes enfants, qu'il est difficile d'entrer dans le royaume de Dieu. 25Il est plus facile à un chameau de passer par le trou de l'aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu. 26Les disciples s'étonnaient encore davantage et se disaient les uns aux autres: Alors, qui peut être sauvé? 27Jésus les regarda et dit: Cela est impossible aux hommes, mais non à Dieu, car tout est possible à Dieu

 

MUSIQUE BREF

 

 

Prédication

 

Notre récit d'évangile ce dimanche fait partie des textes qui peuvent faire le miel d'un interprète, parce qu'il est empli d'astuces diverses. Nous en relèverons quelques unes, avant de nous attarder sur une piste à explorer plus profondément : la véritable réponse à la question de l'assombrissement et du départ triste de celui qui s'était d'abord jeté, plein d'entrain aux genoux de Jésus.

 

Oui, je choisis d'abord d'égréner quelques pépites de ce récit - ce qui est contraire au code sacré de la prédication qui nous dit de choisir une seule idée et de la silloner, tel un animal de labour. Mais, il se trouve qu'un texte est toujours un feu d'artifices en formation, et dès lors peut-être, un jour, quand vous rencontrerez de nouveau ce récit, vous pourrez l'explorer à votre guise, en choisissant une de ses couleurs et de ses formes, au delà du trajet d'un prédicateur qui aurait pu prétendre avoir totalement consumé, ou digéré ce récit à votre place. Je prends donc le risque que votre esprit vagabonde et que vous ne prétiez aucune attention à la seconde partie de cette prédication.

 

Déjà, ce récit a deux parallèles, dans les évangiles de Matthieu et de Luc. Sans bien entendu tomber dans l'analyse comparée, il est quand même utile de remarquer que l'homme riche n'est désigné comme jeune que dans Matthieu, et dans Luc, qu'il est d'emblée désigné comme un chef.

 

Dans Marc, cet homme qu'encore des intertitres dans nos bibles désigne comme " le jeune homme riche", évoque sa jeunesse; qui est donc possiblement révolue. Et bien évidemment cette évocation, en toute cohérence, n'est pas présente dans Matthieu où cet homme est encore jeune, mais se retrouve dans Luc, où cet homme ayant pris du galon, a de fortes chances d'être plus âgé.

 

Un passage dans notre récit qui plait beaucoup aux commentateurs de Marc, c'est quand Jésus, au verset 21, regarde - on pourrait traduire par "considère" cet homme et l'aime. Ce sentiment là, Matthieu et Luc ont préféré ne pas l'évoquer, et je dirais à tort.

À tort car dans Marc, il y a une création d'un message subliminal; qui donc ne saute pas aux yeux, et ce subliminal a pour but d'orienter le lecteur. Jésus, dans notre récit "regarde" " condidère" trois fois. La première fois, il regarde l'homme et l'aime. La deuxième fois Jésus regarde autour de lui, et... rien de spécial. Et la troisième fois, avec exactement le même terme que la première fois , il regarde les disciples et... rien de spécial. Cela voudrait-il dire qu'il n'aime pas les gens autour de lui qu'il n'aime pas ses disciples ? Ce serait un peu facile de conclure de cette façon. Mais il est plus intéressant de voir que le seule association du regard et de l'amour concerne cet homme, ce qui introduit un effet de focalisation sur celui-ci, comme si celui-ci est vraiment distingué par rapport aux autres; par rapport à la foule, par rapport aux disciples, et c'est pour cela que le lecteur et l'auditeur, qui est comme vous et moi, forcément en manque de considération et d'amour peut à ce moment là du récit, prendre place dans ce personnage, comme si Jésus à ce moment là le regardait lui , le considérait et l'aimait, lui.

Qui a dit que l'évangile de Marc était plus rustre que par exemple Luc le subtil et Jean le spirituel ? De telles idées préconçues sont de parfaites impasses pour un interprète.

 

En revanche, c'est dans les trois évangiles que nous voyons cet homme immédiatement douché par Jésus après que cet homme l'a appelé "bon maitre", ou qu'il a demandé ce qui était bon. Jésus répond en substance dans les trois évangiles: personne n'est bon, si ce n'est Dieu seul. Jésus ne serait-il donc pas bon? Je pense que ce n'est pas une problématique de ce récit. Personne n'est bon: comme ne l'est pas non plus le reste de l'humanité souffrante et déchéante, dont cet homme, évidemment, qui veut, justement, être bon ! Ou avoir "bon", dans le sens " j'ai bon , là ?"

 

Il est temps maintenant d'annoncer ma seconde partie.

 

"que dois-je faire pour hériter la vie éternelle", telle est la question de notre personnage du jour, un personnage dont je vous rappelle qu'il est aimable, selon le texte, comme nous le sommes aussi, aimables, du moins, je préciserais que nous sommes dans la possibilité d'être aimés, même si nous ne sommes pas "aimable", à nos yeux voire aux yeux de tout le monde. Le mot aimable n'est pas, comme on le croit souvent, forcément lié finalement à notre qualité préalable. C'est celui qui aime qui rend aimable.

 

Jésus à celui qui sans être jeune est tout de même assez naïf, tend un piège qui n'en a pas l'air. Il cite quelques commandements du décalogue concernant l'adultère, le meurtre, le vol, le faux témoignage et l'honorabilité des parents. Plus un autre commandement qui vient je ne sais d'où mais qui résume bien l'ensemble précédent : tu ne feras tort à personne. Qu'on pourrait mieux traduire par " tu ne dépouilleras pas les gens (comme un rapace)". Un commandement supplémentaire qui ne figure pas dans les parralèles de ce récit.

 

À cet ensemble de citations, l'homme répond qu'il a gardé tout cela dans sa jeunesse. Où est donc le piège ? Eh bien il est tout simplement dans le fait que Jésus ne choisit dans le décalogue que les paroles qui concernent le respect de l'humain, et qu'il n'inclut pas dans sa liste, les autres commandements qui concernent le respect de Dieu: ne pas avoir d'autre dieu, ne pas en faire de représentation, ne pas se prosterner devant elles, ne pas invoquer son nom en vain, et sanctifier le jour du sabbat.

Ici, l'interprète affranchi des idées reçues sur un récit voit , en creux, et même si ce n'est pas explicite un manque, le manque d'un rapport avec Dieu, de la considération de sa présence, de la nécessité de le respecter, par exemple en se reposant régulièrement. L'interprète affranchi voit ici le vide de Dieu, que tout le vouloir bien faire de cet homme scrupuleux ne peut compenser; un vide qu'il a sans doute cru combler par l'accumulation de ses richesses dont non seulement il ne voudra , mais dont il ne pourrait pas se séparer car les richesses de cet homme remplacent pour lui, illusoirement, l'absence, tout simplement d'une relation avec Dieu et cette relation là se situe bien au delà des contingences du faire, ou de l'accomplissement des commandements, qui ne servent à rien pour hériter la vie éternelle, car celle ci ne s'hérite pas en conséquence de quoi que ce soit, elle se reçoit, justement, quand on reçoit Dieu, qui est le grand absent des commandements proposés par Jésus.

 

Alors évidemment, Jésus ensuite provoque notre homme et l'enjoint de se débarrasser de tous ces biens, ne serait ce que pour, dans cette provocation là, qu'il ressente non seulement ce refoulement et ce manque mais aussi qu'il puisse bénéficier d'un appel d'air.

Mais non. Il s'en va profondément attristé.

C'est à ce moment là que le lecteur qui s'était incarné et qui s'est senti aimé dans ce personnage peut se demander s'il le laisse partir , en fait, s'il se laisse lui-même ainsi partir, sans savoir peut-être, que c'est lui-même qui s'en retourne à son impasse, ou si cet homme, il le retient, s'il ne le laisse pas partir, parce qu'il comprend que son manque était plus important que ce qu'il croyait dans l'abord de ce récit qui va beaucoup plus loin qu'une simple dénonciation en soi des richesses, ici en plus connotées comme des richesses qui de fait, dépouillent les autres, d'où l'ajout de ce commandement venu d'on ne sait où, mais qui interroge la réelle capacité de cet homme de biens à respecter l'humain, même sans être adultère, sans dérober, sans commettre de meurtre et bien entendu en honorant son père et sa mère.

 

Jésus dans Marc dit qu'il est difficile pour ceux qui ont des biens d'entrer dans le royaume de Dieu. Ce mot, "difficile" sous cette forme est uniquement employé dans Marc. Et on remarque qu'il rejoint en français le terme difficile, quand il décrit quelqu'un qui est difficile en matière de nourriture (le mot de nourriture est dans le terme même, en grec).

 

Cela suggère que la véritable difficulté n'est pas le fait d'avoir des biens, mais qu'à cause de ces biens on devient difficile soi même pour la nourriture, ici l'évangile libérateur qu'on nous propose. La véritable difficulté, ce ne sont pas les biens, c'est soi-même, c'est lui-même, c'est moi-même.

Parce que Dieu, l'honorer, cela ne m'interesse pas, je laisse ça aux faibles et aux naïfs. Je suis devenu...difficile.

 

Cette prédication est terminée. Je n'ai pas évoqué la métaphore du riche et du trou de l'aiguille et du chameau, mais beaucoup de gens se sont passionnés pour la décrypter, perdant ainsi beaucoup de temps alors qu'ils auraient pu regarder là où il fallait et ne pas risquer de repartir de ce récit assombris et tristes. AMEN

MUSIQUE

 

CONFESSION DE FOI (LECTEUR)

Je crois en Dieu,

il est la source le début de toute chose,

hors de l'espace et du temps, au-delà de toute pensée,

et pourtant si proche que chacun en a l'intuition et peut être entraîné dans la dynamique de réconciliation avec lui: notre Dieu, avec les autres nos frères & sœurs et avec soi-même;

dans une paix féconde en Christ, nous avons connu ce Dieu source de vie;

à ceci tous reconnaîtrons que nous sommes ses disciples : si nous avons de l'amour les uns pour les autres;

je crois au Saint-Esprit qui rend témoignage à notre esprit que nous sommes tous enfants de Dieu;

nous avons été baptisés d'un seul Esprit  pour former un seul corps.AMEN

 

CHANT DU 45-12, toutes les strophes, page 694

 

ANNONCE = PRÉSENTATION DE SCRIBE

Prière d’intercession (LECTEUR)

Ô Dieu, nous nous tournons vers toi. Si tu discernes en nous quelque générosité, augmente-la par ta grâce ; lorsque notre désir de renouveau s’affaiblit, ravive-le par ta vérité et la créativité en notre cœur, approfondis-la par ta sagesse. Partout où surgit un espoir de réconciliation, que ta puissance nous unisse. Suscite en nous un esprit sincère, la passion de la justice et le courage de nous engager sur ta voie prophétique.

Tourne vers nous ton visage, ô Dieu et insuffle-nous la vie de ton Esprit. Nous aspirons à la justice, nous aspirons à la paix, à la fin des oppressions, afin que des chants de soulagement et d’amour montent vers toi. Donne-nous assez de courage et d’espérance pour élever bien haut la flamme de l’espérance aux quatre coins de notre monde ! Au sud, à l’ouest, au nord, à l’est…

Notre Père qui est aux cieux….

Louange

Mon âme, bénis l'Éternel, Et n'oublie aucun de ses bienfaits!

 

CHANT DU 62-78 , les 5 strophes, page 1002

 

Envoi Bénédiction 

Allons en paix, frères et sœurs dans ce monde si difficile à habiter, ce monde aux possibilités étonnantes et qui semble avoir perdu la tête. Chaque jour pensez à votre Dieu.

Qu'Il demeure avec les présents et avec les absents, avec les vivants et avec les morts, pour le temps et pour l'éternité et avec vous et avec les vôtres .

 

MUSIQUE

 

 

 

 

 

 

POURQUOI ALLER AU CULTE ?

 

1. Pour d’un dimanche matin pouvoir raconter quelque chose.

 

2. Pour ne plus sentir les effets délétères du dimanche après-midi.

 

3. Parce que je tiens aux promesses que je me suis faites.

 

4. Parce que je suis du matin.

 

5. Parce que mes sœurs et mes frères me manquent pendant la semaine.

 

6. Parce que la devise Semper Reformanda s’applique aussi à moi-même.

 

7. Pour recevoir une nourriture à emporter.

 

8. Parce que j’habitais à côté.

 

9. Parce que croyant·e, j’aime aussi être cohérent·e.

 

10. Parce qu’amours, délices et orgues.

 

11. Parce qu’à chaque fois, je suis content·e après

 

12. Pour pouvoir dire que je vais au culte.

 

13. Parce que mes parents m’ont toujours obligé·e à y aller avec eux et que désormais, même s’ils ne sont plus de ce monde, je suis encore avec eux.

 

14. Parce qu’une place vacante m’y attendait. Parce que j’aime bien savoir où Jésus a mis les pieds.

 

15. Parce que j’adore voyager.

 

16. Parce que je suis du soir (pour les cultes alternatifs).

 

17. Parce qu’il y a école du dimanche.

 

18. Parce que c’est inclus dans la préparation de mon mariage/de ma confirmation/de mon baptême.

 

19. Parce que ma famille a beaucoup galéré et que je me sens redevable.

 

20. Parce qu’enfin une bonne nouvelle !

 

21. Parce que j’aime J.-S. Bach.

 

22. Parce qu’on ne chante jamais sauf là.

 

23. Parce que je suis la femme/le mari du/ de la pasteur·e.

 

24. Parce que je suis un SDF.

 

25. Parce que sinon tout ça n’aurait servi à rien.

 

26. Parce que je n’y suis jamais allé·e.

 

27. Parce que je m’y sens toujours accueilli·e.

 

28. Pour recevoir.

 

29. Pour donner.

 

30. Pour laisser mon esprit vagabonder.

 

31. Parce qu’enfin, j’ai trouvé « mon » Église.

 

32. Parce que ces gens-là, je n’aurais jamais pu les rencontrer ailleurs.

 

33. Parce que j’y reviens enfin.

 

34. Parce que je viens de débarquer en théologie et que je ne connais rien au protestantisme.

 

35. Parce que mon/ma pasteur·e est un·e historien·ne et j’aime ça, l’histoire.

 

36. Pour prêcher.

 

37. Parce que j’aime qu’on me raconte une histoire.

 

38. Parce que j’y suis préposé·e à l’accueil.

 

39. Parce que je suis comme Thomas et là je vois, je sens, je touche.

 

40. Pour comprendre ce que j’impose à mes enfants.

 

41. Parce que je ne suis accepté·e nulle part ailleurs.

 

42. Parce que chez moi tout le monde dort le dimanche matin et ça m’insupporte.

 

43. Parce que je suis président·e du Conseil presbytéral.

 

44. Parce que je suis le/la trésorier·e.

 

45. Parce que j’ai gardé mon cœur d’enfant.

 

46. Parce que j’aime bien être assis·e/debout.

 

47. Parce qu’il n’y a pas de raison.

 

48. Pour la beauté du geste.

 

49. Parce que je n’ai plus peur.

 

50. Pour appréhender la vie éternelle.

 

51. Parce que c’est Pâques.

 

52. Parce que c’est un Acte.

 

53. Parce qu’aujourd’hui, je me suis dit : tiens, pourquoi pas ?

 

54. Parce que j’ai reçu un appel.

 

55. Parce que je reste toujours intéressé·e à ce que je ne comprends pas vraiment.

 

56. Parce que je suis malade et ainsi je n’ai plus peur.

 

57. Pour une joie toujours inattendue.

 

58. Parce que je suis un·e passionné·e.

 

59. Pour dire ou demander quelque chose à quelqu’un sans avoir peur de ne pas recevoir de réponse explicite.

 

60. Pour pardonner à ceux/celles qui m’ont offensé·e.

 

61. Pour que Ta volonté soit faite.

 

62. Pour ne pas oublier l’essentiel.

 

63. Pour commencer ma semaine.

 

64. Pour conclure ma semaine.

 

65. Parce que comme au ciel, aussi sur la terre.

 

66. Parce qu’il y a des gens de mon âge.

 

67. Pour y aller avec toi.

 

68. Pour le pain.

 

69. Parce que j’ai convaincu un·e ami·e d’y venir.

 

70. Pour moi.

 

71. Parce que je n’y suis pas traité·e comme un produit.

 

72. Pour être pardonné·e.

 

73. Pour pouvoir rester au fond et repartir discrètement.

 

74. Parce que je suis l’organiste.

 

75. Parce que Je suis Celui qui Suis.

 

76. Parce que mes parents y vont.

 

77. Parce que mes parents n’y vont plus.

 

78. Parce que je me souviens…

 

79. Parce qu’une prédication m’est offerte : chaque dimanche !

 

80. Parce que je voudrais devenir pasteur·e.

 

81. Parce que maintenant que je suis à la retraite, je dois m’occuper de l’avenir.

 

82. Par reconnaissance infinie.

 

83. Parce que je n’aime pas voir mon temps se déliter.

 

84. Parce qu’on m’y a invité·e.

 

85. Parce que j’ai entendu dire que c’était bien.

 

86. Parce que car là où deux ou trois…

 

87. Parce que ma paroisse a une vacance pastorale.

 

88. Parce que j’apporte le vin.

 

89. Parce que tout bien considéré, il n’y a que ça de vrai.

 

90. Pour savoir quoi dire.

 

91. Parce que c’est vraiment gratuit.

 

92. Parce que la somme des individus n’a rien à voir avec la communion.

 

93. Parce qu’un rythme n’est pas une routine.

 

94. Parce que j’aime Dieu.

 

95. Parce que je suis un·e militant·e de l’Évangile.

 

96. Parce que je veux une réponse.

 

97. Parce que tout·e seul·e, j’ai du mal à lire la Bible.

 

98. Parce qu’enfin, je peux écouter sans interrompre.

 

99. Parce qu’il y a désormais des écouteurs.

 

100. Parce que l’Éternel est mon berger.

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