INTRODUCTION
MUSIQUE D'ENTRÉE
SALUTATION
Soyez les bienvenus vous qui avez reçu l'appel du Seigneur pour venir au culte ce matin, pour l'adorer lui et lui seul, pour entendre sa voix et écouter sa Parole, pour chanter ses psaumes, pour vous réjouir de l'amour fraternel. Recevez de lui la grâce et la paix, à partager
LOUANGE
Louange b.mp3 (3.63 Mo)
Je veux remercier le SEIGNEUR !
SEIGNEUR mon Dieu, tu es très grand, tu es couvert de beauté et d’honneur.La lumière t’enveloppe comme un vêtement, tu étends le ciel comme une tente.Tu construis ta haute maison bien plus haut que le ciel. Tu prends pour char les nuages, tu avances sur les ailes du vent.Tu te sers des vents comme messagers, et des éclairs comme serviteurs.Tu as fixé la terre solidement, maintenant, elle ne tremblera plus jamais.Tu l’as couverte de la mer comme d’un vêtement, l’eau est montée au sommet des montagnes. Tu l’as menacée, elle s’est échappée. En entendant ton tonnerre, l’eau s’est enfuie. Elle est montée sur les montagnes, elle est descendue dans les vallées, à l’endroit que tu lui as fixé. Tu as placé une limite qu’elle ne doit pas dépasser. L’eau ne reviendra plus couvrir la terre.
Tu envoies l’eau des sources dans les ravins, elle coule entre les montagnes. Toutes les bêtes des champs la boivent, les ânes sauvages calment leur soif. Les oiseaux ont leurs nids près de l’eau, et ils chantent dans les arbres. Du haut du ciel, tu arroses les montagnes et tu remplis la terre de tes bienfaits. Tu fais pousser l’herbe pour les troupeaux, tu fais grandir les plantes pour les humains. Ils les cultivent pour tirer de la terre leur nourriture : le vin réjouit leur cœur, il fait briller leur visage plus que l’huile, et le pain leur rend courage. Les arbres du SEIGNEUR, les cèdres du Liban qu’il a plantés, sont bien nourris. Les oiseaux font leurs nids dans leurs branches, la cigogne a sa maison dans les cyprès. Les hautes montagnes appartiennent aux chèvres sauvages, les rochers servent d’abri aux damans. Le SEIGNEUR a fait la lune pour marquer le temps, et le soleil qui connaît l’heure de son coucher.
Tu envoies l’obscurité, et voici la nuit, le moment où se promènent les animaux de la forêt. Les jeunes lions rugissent, cherchant un animal à dévorer, ils demandent à Dieu leur nourriture. Puis le soleil se lève. Ils partent et vont se coucher dans leur abri. Les gens sortent de leur maison pour aller au travail et se fatiguer jusqu’au soir. Tu as fait beaucoup de choses, SEIGNEUR, tu les as toutes faites avec sagesse. La terre est remplie de ce que tu as créé. Voici la mer : elle est immense et s’étend partout. Les animaux, petits et grands, remuent en elle. Qui peut les compter ? Là, des bateaux vont et viennent avec Léviathan que tu as formé pour jouer avec lui. Tous comptent sur toi pour avoir à manger au bon moment. Tu leur donnes la nourriture, ils la prennent, tu ouvres la main, ils mangent à leur faim. Tu caches ton visage, ils ont très peur. Tu leur enlèves le souffle de la vie, ils meurent et redeviennent poussière. Tu leur rends ton souffle, ils sont recréés, et tout devient nouveau sur le sol.
Que la gloire du SEIGNEUR dure toujours, que le SEIGNEUR se réjouisse de ce qu’il a fait !32Il regarde la terre et elle tremble. Il touche les montagnes, elles sont couvertes de fumée. Toute ma vie, je veux chanter pour le SEIGNEUR, je veux jouer pour mon Dieu, tant que je vivrai. Que mes paroles plaisent au SEIGNEUR ! Moi, je suis dans la joie à cause de lui
CHANT
Prière de conversion et annonce du pardon
Annonce du pardon.mp3 (609.71 Ko)
Notre Dieu, notre repentance n'aurait pas assez de force si nous n'avions pas dans notre cœur la sensation d'une grâce infinie . Je retourne vers Toi Seigneur, là où tu es, dans la bienveillance et la paix. Que cette musique nous entraîne vers Toi
Il n'y a pas de pardon automatique, il n'y a que celui qui veut te pardonner qui exprime sa volonté en te relevant pour la vie. Frères et sœurs, je vous invite donc à écouter et entendre la joie, la force et l'ouverture aux autres que procure le pardon de Dieu
EXPRESSION DE LA VOLONTÉ DE DIEU
Où ce pardon va-t-il t'entraîner, quels chemins vont s'ouvrir quand tu prendras conscience de la force des commandements résumés par Jésus qui dit « aime ton Dieu de tout cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée, et ton prochain comme toi-même »
Je vous invite à imaginer sur cette musique les chemins que Dieu pourrait créer devant vous
Prière d'illumination et lectures bibliques
Lecture 1 Corinthiens.mp3 (2 Mo)
Merci de nous donner à apprendre et comprendre mieux ce qu'être ton disciple veut dire
Jonas 3.1-10
La parole du Seigneur parvint à Jonas une deuxième fois :Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et fais-y la proclamation que je te dis ! Alors Jonas se leva et alla à Ninive, selon la parole du Seigneur. Or Ninive était une grande ville devant Dieu ; il fallait trois jours de marche pour en faire le tour. Jonas commença par faire dans la ville une journée de marche. Il proclamait : Encore quarante jours, et Ninive est détruite !
Les gens de Ninive mirent leur foi en Dieu ; ils proclamèrent un jeûne et se revêtirent d’un sac, depuis le plus grand jusqu’au plus petit d’entre eux. La nouvelle parvint au roi de Ninive ; il se leva de son trône, ôta son manteau, se couvrit d’un sac et s’assit sur la cendre. Il fit crier dans Ninive : Par décision du roi et de ses grands, que les humains et les bêtes, le gros bétail et le petit bétail, ne goûtent de rien, ne paissent pas et ne boivent pas d’eau ! Que les humains et les bêtes soient couverts d’un sac, qu’ils invoquent Dieu avec force, et que chacun revienne de sa voie mauvaise et de la violence de ses mains ! Qui sait si Dieu ne reviendra pas, s’il ne renoncera pas, s’il ne reviendra pas de sa colère ardente, pour que nous ne disparaissions pas ? 10Dieu vit qu’ils agissaient ainsi et qu’ils revenaient de leur voie mauvaise. Alors Dieu renonça au mal qu’il avait parlé de leur faire ; il ne le fit pas
1 Corinthiens 7.29-31
Pour ce qui concerne les jeunes filles, je n’ai pas d’ordre du Seigneur ; mais je donne un avis comme quelqu'un qui, grâce à la compassion du Seigneur, est digne de confiance. Voici donc ce qui me paraît bien, à cause de la nécessité présente ; il est bien pour chacun d’être ainsi. Tu es lié à une femme ? Ne cherche pas à rompre. Tu n’es pas lié à une femme ? Ne cherche pas de femme. Si toutefois tu te mariais, tu ne pécherais pas ; et si la jeune fille se mariait, elle ne pécherait pas ; mais les gens mariés connaîtront la détresse, et moi, je voudrais vous épargner.
Voici ce que je dis, mes frères : le temps se fait court ; désormais, que ceux qui ont une femme soient comme s’ils n’en avaient pas, ceux qui pleurent comme s’ils ne pleuraient pas, ceux qui se réjouissent comme s’ils ne se réjouissaient pas, ceux qui achètent comme s’ils ne possédaient pas, et ceux qui usent du monde comme s’ils n’en usaient pas réellement, car ce monde, tel qu’il est formé, passe
Prédication, par Robert Philipoussi
En cette conclusion de la semaine de prière pour l'unité des chrétiens, après qu'elle a été inaugurée ici la semaine dernière, par un passage du prophète Ésaïe, qui évoquait un "presque rien" qui peut tout changer, j'ai été heureux ce dimanche, de trouver sur ma route de prédicateur, ces deux passages, ceux du livre de Jonas et de la première aux Corinthiens, qui me donnent l'occasion d'évoquer, au cœur de notre actualité particulière, ce que j'estime être un complet malentendu d'interprétation, qui résolu, pourrait donner à toutes les églises, une occasion de commencer à se refaire une santé, sinon une image.
Ce passage de Corinthiens... Il m'a toujours intéressé et en même temps particulièrement repoussé. Non pas à cause de l'interprétation que je m'en faisais, mais à cause du poids de l'influence négative qu'il a pu produire sur les consciences. Ces consciences envers lesquelles il semblerait peine perdue d'entamer une nouvelle discussion tant l'affaire semble entendue pour elles. À savoir que le christianisme est cette sorte de religion, que je vais vous décrire :
D'une part, il serait la religion du statu quo : Paul, l'auteur de cette lettre, invite les gens à rester dans l'état où ils sont : célibataires, mariés, qu'importe, mais qu'ils restent comme ils sont - tout en précisant que si toutefois, ils se mariaient, sans que cela soit conseillé, ce ne serait tout de même pas grave. En revanche, il leur est interdit de divorcer.
Oui, voilà ce que serait le christianisme : la religion de la fin du mouvement. Au-delà même de l'aspect traditionnel apparent, au-delà de la méfiance du corps, de la chair ou du désir, bien plus gravement, il serait la religion de la fin du mouvement. La religion de l'immobilité, la religion du "plus personne ne bouge". Plus personne ne change, plus personne ne vibre, plus personne n'envisage, plus personne ne désire, plus personne ne revendique. En poussant encore plus, le christianisme serait tout bonnement la religion de la mort !
D'autre part, en suivant les traits de l'influence qu'a exercé ce texte, le christianisme serait aussi la religion du faux semblant du détachement : que ceux qui pleurent soient comme s'ils ne pleuraient pas, que ceux qui se réjouissent soient comme s'ils ne se réjouissaient pas... Du détachement du Réel, de la vie réelle. Mais, parce qu'aujourd'hui, tout le monde sait que c'est impossible -le réel, quand on le refoule, il refait toujours surface- ce texte permet donc d'ajouter une autre dimension à cette religion qui, en plus d'être la religion de la fin du mouvement, serait au bout du compte la religion de l'hypocrisie car chacun semble invité à se comporter en permanence comme si rien ne l'affectait, sans plus aucune sensibilité.
Le christianisme, d'après la compréhension habituelle de ce texte et qui est devenue une donnée centrale, serait la religion de sortie du monde.
Or, il se trouve que ce type d'interprétation de ce passage de Paul et de bien d'autres textes, n'a rien à voir avec le biotope de ce texte.
Ce type d'interprétation, qui sera utile plus tard à une institution qui pour se conserver devra émettre des messages conservateurs et s'offrir des armées de surveillants (épiscopes en grec, évêques en français) pour détecter le moindre mouvement, provient d'une philosophie qui n'avait pas grand-chose à faire avec ce que Paul essaie de dire à ces lecteurs de Corinthe.
Mais avant d'essayer de mettre ce passage dans son réel contexte, précisons d'abord que même si ce texte voulait dire tout ce que je vous ai raconté dans mon introduction, il serait loisible pour le chrétien de n'en tenir aucun compte. Car, contrairement à ce qu'encore une fois une certaine tradition, qui a traversé toutes les églises, a voulu faire croire : le christianisme n'a pas de loi, les textes qu'a produits ce mouvement, même s'ils sont des textes de références et de témoins, des textes constitués en un petit recueil qui a fini par s'appeler "le nouveau testament", aucun de ces textes n'a une valeur juridique, comme ont pu l'avoir la torah et ses règlements d'application.
Le mouvement initial des premiers croyants au Christ ne pensait pas, et ne voulait pas être, une religion avec des codes. S'il gardait un lien avec la Torah, il s'était débarrassé des modalités de ses applications rituelles, et sa référence ultime, c'était désormais celui dont on croyait qu'il était le devenir, ou le devenu, en chair et en os, de la Parole divine. La parole devenue chair. Un Christ, leur Christ qui ouvrait pour ses premiers croyants des temps nouveaux. Et cette parole devenue chair n'avait, selon eux, nul besoin supplémentaire de se réinscrire sur du bois, de la pierre ou sur des papyrus. Tout était accompli. La parole s'était inscrite dans la chair de ce Christ et désormais de ceux et de celles qui le suivent et qui se mettent à partager nominalement, le corps de celui en qui la parole s'était définitivement inscrite. Partageant le pain, ils ne mangent en fait pas le corps, ils se nourrissent de la parole qu'ils n'ont plus besoin de lire, ni d'apprendre, ni de réciter, mais dont ils ont besoin pour qu'elle ne cesse pas de les constituer. Les premiers croyants au Christ se considéraient eux-mêmes comme cette parole faite chair. Ils étaient eux-mêmes la Torah devenue chair.
Cela était d'une nouveauté absolue. C'est dans cette tempête mentale collective que Paul rédige sa lettre à ses amis de Corinthe. Paul n'a aucune intention, lui qui tant critiqué la Loi, d'en dicter une autre.
Il écrit dans le temps dans lequel il croit être. Le temps qui ne passe pas. Le temps éternel, mais dans lequel il reste encore des bribes de l'ancien temps, celui qui passe, dont il affirme qu'il est désormais court. Le temps qui reste, est bref. Mais pour Paul, nous ne sommes plus censés vivre dans ce temps.
Oui, les premiers croyants au Christ étaient un peu comme des personnes réunies dans une maison pour une fête qui bat son plein, mais qui tout à coup se rendent compte qu'autour de leur maison, il n'y a plus rien. Plus d'histoire, plus de vie, plus rien. Juste eux, dans leur maison, ayant du coup arrêté la musique, arrêté les danses, arrêté l'alcool, arrêté la séduction des uns envers les autres, se demandant combien de temps il leur reste, se demandant pourquoi ils ont été préservé alors que le monde autour d'eux a été effacé, et trouvant difficile de continuer à danser comme des poules sans tête continueraient à courir, trouvant compliqué de continuer à séduire, à boire, et commençant à adopter entre eux, après une période de stupéfaction, de nouvelles règles de comportement.
Ce que j'appelle pour Paul, des règles provisoires d'une éthique d'urgence.
Puisqu'il est brusquement devenu impossible de se projeter, autant essayer de ne pas souffrir de n'importe quelle entreprise qui comporterait en elle-même une projection vers le futur. En revanche, il s'agit de bien s'entendre en ne tenant plus aucun compte de nos situations sociales précédentes, car celles-ci n'ont plus aucun sens. Marié ou non, riche ou pas, esclave ou libre, femme ou homme, juif ou grec, comme Paul l'a dit dans un autre fameux passage dans le même esprit et qu'on retrouve dans ses lettres aux Galates et aux Colossiens, cela n'a plus aucune importance. L'éthique d'urgence ne consiste pas à sortir du monde, mais elle est adaptée à ceux qui tout à coup se sont mis à croire que tout était accompli et que la révélation finale allait arriver.
Cette éthique du respect brut et sans condition, du pardon total, de la veille permanente, du dépassement des classes, des situations sociales et des genres, était le mieux à proposer pour ces personnes qui se croyaient brusquement sorties de l'Histoire, qui pensaient qu'elles n'avaient plus le temps.
Les recommandations de Paul étaient une invitation à se caler dans un esprit sabbatique mais extrême, car selon lui, le 7ᵉ jour n'allait plus jamais être suivi d'un huitième.
Comme vous le savez, vous qui connaissez bien les modalités de l'émergence du christianisme, cette fin du temps... n'a eu qu'un temps...
Et ces textes stimulés par l'urgence ont été relus par la suite, une suite qui était imprévisible par les auteurs de ces textes, comme s'ils avaient étés des textes faits pour le temps long, ce qui est la définition d'un texte de loi. Ce qui est, vous le comprenez un complet malentendu. Toutes les préconisations liées à la nécessité de ne plus chercher à changer de statut, ou celles qui invitaient au détachement du monde, quand elles ont été reprises par ceux qui avaient accepté d'être de nouveau dans le temps long, allaient justifier une morale invivable, et passablement hypocrite car, pour le coup, absolument pas adaptée à la réalité qui est toujours faite de mouvement, de désir, de projection et d'espérance.
C'est pour cela que ce texte me repousse, car, en méprisant ses conditions d'émergence, on le fait parler à un monde qui n'est pas le sien.
En revanche, il m'intéresse de nouveau quand il surgit dans une situation qui ressemble, même de loin, à la situation mentale dans laquelle se trouvaient les premiers croyants au Christ.
Il est possible que nous ressentions nous aussi, face à l'épreuve collective et mondiale à laquelle nous sommes confrontés, la fin du monde tel que nous le connaissions. Bien entendu, il s'agit d'une illusion provoquée par le fait que nos générations, mêmes les plus âgées, n'ont jamais connu un tel type de phénomène. Bien entendu, les années 20 s'inscriront dans l'histoire comme un fait de pandémie mondiale qui a bouleversé une époque précise et qui a révélé à chacun que les pandémies ont toujours été une constante de l'existence des humains, quels que soient les virus ou les infections et leur létalité. Mais nous qui y sommes, dans ces années 20, ces nouvelles années folles, mais hélas dans un autre sens, nous avons tendance à perdre le sens de l'histoire, et pactisons avec la sensation d'un monde qui s'efface, tout en vivant dans une urgence permanente, où toutes les règles changent à nos dépens.
Si bien que, pour une simple question de préservation de notre santé mentale collective, nous pourrions prendre un peu de l'esprit du temps de ce message de Paul. Prendre provisoirement un peu du modèle de cette éthique d'urgence, et faire comme si le temps était court. Vivre donc un certain détachement, par exemple pour nous épargner des remords de n'avoir pas pu accomplir ce que nous avions prévu de faire. Nous recentrer sur ce que nous sommes, au-delà de nos situations professionnelles, sociales, maritales, de classes ou de genre. N'avoir plus que le souci de soi et de l'autre, sans autre forme de procès.
Tout le monde est mis à pied d'égalité, est devenu un faible potentiel, et celui qui porte l'autre aujourd'hui pourra être un jour celui qui est porté. Vivre ce temps comme un temps particulier, dont nous pourrions sortir le meilleur en acceptant de reconnaitre ce qu'il nous permet, plutôt que ce qu'il nous enlève. Et oui, inventer des règles - que nous savons provisoires - d'éthique d'urgence brute, plutôt que simplement accepter celles qui nous sont imposées.
Tout en gardant en tête ce passage du livre de Jonas, quand Dieu, tout bien considéré, finalement décide de ne pas détruire Nivive.
Ce qui suscitera la colère et le dépit du prophète, qui avait été obligé de jouer au prophète de malheur alors qu'il ne voulait pas l'être, et qui en plus voit sa prophétie ne pas se réaliser.
Parce que tout le monde, tous les "terrestres", du roi jusqu'au petit bétail, ont manifesté des actes de repentance, sont entrés dans une sorte de sabbat radical, en suspendant leur mouvement permanent et nocif dans lequel ils s'étaient eux-mêmes emprisonnés.
AMEN
MUSIQUE
CONFESSION DE FOI
Notre paix ne réside pas dans la certitude de nos formulations,
mais dans l’émerveillement devant ce qui nous arrive et nous est donné.
Notre destinée ne réside pas dans l’indifférence et l’avidité,
mais dans la vigilance et la solidarité
L’accomplissement de notre existence ne vient pas de ce que nous sommes et de ce que nous possédons, mais de ce qui dépasse infiniment nos capacités de compréhension
Conduits par ces convictions, nous croyons en l’Esprit de Dieu
Il surmonte ce qui divise les gens, il les attire vers ce qui est saint et bon, pour qu’ils servent Dieu, en chantant ou en se taisant, en priant et en agissant.
Nous croyons en Jésus, un homme plein de l’Esprit
Il est pour nous le visage de Dieu
Il a aimé les êtres humains et il a été crucifié. Mais il vit
Il est pour nous un exemple de sagesse et de courage
Il nous rapproche de l’amour éternel de Dieu
Nous croyons en Dieu, Éternel
Désignant le chemin de la liberté et de la justice, et nous appellant à l'emprunter, à former une Église signe d’espérance
Nous croyons en l’avenir du monde
À Dieu soit la louange et l’honneur,
Dans le temps et dans l’éternité. Amen
CHANT DU PSAUME 105
ANNONCE
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OFFRANDE
Mais la fidélité est encore mise à l'épreuve pour cette année débutante, ainsi, vous êtes invités, selon vos moyens, à donner en ligne, en suivant ce lien
Prière d'intercession et notre père
Nous voulons te bénir
pour tout ce que tu nous as déjà donné :
Pour la communion des frères et sœurs en Christ,
Pour ta parole vivante : lumière, nourriture et vie, que ton amour nous a donnée, nous te bénissons.
Pour cet être nouveau que tu fais naître en nous un peu plus chaque jour, nous te bénissons.
Et maintenant, nous voulons penser devant toi à tous ceux que l'amour du Christ a confiés à notre amour.
Pour tous ceux que nous te nommons à cet instant dans le secret de nos cœurs, nous te prions :
...
Seigneur, sois avec eux.
NOTRE PÈRE
Bénédiction
“Je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix. Que votre cœur ne se trouble pas.” Allez sur le chemin de la vie, confiants dans cette parole ! Le Seigneur vous accompagne et vous garde dans son amour. Amen