INTRODUCTION
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MUSIQUE D'ENTRÉE
SALUTATION LOUANGE
SALUTATION
Frères et sœurs,
Voici le temps d'une trêve.
Le temps d'un culte.
Dieu lui-même nous y invite
nous ignorons le repos.
Nous courrons éperdument après l'on ne sait quelle réussite et quel but.
Et puis, voici le culte
Un temps gratuit
LOUANGE
Bénédiction, bénédiction, au Seigneur qui me donne la vie et le souffle, le sens des moments heureux, l'espérance pour poursuivre ma route
CANTIQUE
PRIÈRE DE CONVERSION, par Jacques Ellul
Quand donc ô mon Seigneur pourrai-je commencer
à trouver ces accents nouveaux qui seuls me conviendraient
Ces mots inattendus, ces paroles uniques
pour dire ta louange et mon adoration ?
Tout a déjà souvent proclamé cette gloire
et cet amour unique en quoi tu l’engloutis
Tout a lors été dit et que pourrai-je encore
qui ne soit entendu si souvent répété.
Et pourtant maintenant je ne puis plus écrire
que pour chanter à toi mon Seigneur et mon Dieu pour trouver au-delà des instances humaines
ce qu’inlassablement tu recrées de nouveau
De nouveau ! ah nouveau ce simple jour à vivre que tu me donnes encor dans ta grande pitié
et nouveau cet espoir au-delà des désastres
et nouveau ce regard émerveillé par Toi.
Le Seul qui m’ait comblé dans ma pauvreté triste
Le Seul qui soit resté fidèle alors que tout mon cœur
devenait infidèle et traître et plus menteur
mais tu as maintenu, et tu m’as rappelé
et j’ai redécouvert l’innocence et Ta gloire
et j’ai redécouvert l’unique en ton amour
pour moi seul conservés, et j’ai redécouvert
que tu n’as rien perdu de ce que j’ai gâché.
Jacques Ellul, Silences (1995) , Quand donc ô mon Seigneur...Ed OPALES Bordeaux
ANNONCE DU PARDON ET VOLONTÉ DE DIEU
ANNONCE DU PARDON
Pardonnés et libérés, écoutons ce que Dieu veut pour nous et nous donne la force de faire :
“C’est vous qui êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd son goût, comment pourrait-on le rendre à nouveau salé ? Il ne sert plus à rien ; on ne peut que le jeter dehors, et les gens marchent dessus.
C’est vous qui êtes la lumière du monde. Une ville construite sur une colline ne peut pas être cachée. On n’allume pas une lampe pour la mettre sous un seau. Au contraire, on la place sur son support d’où elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. C’est ainsi que votre lumière doit briller devant les hommes
PRIÈRE D'ILLUMINATION
Aide-nous Seigneur, par ton inspiration, à nous faire entendre le son de ta Parole
LECTURE
PSAUME 53
1 Du chef de chœur. Sur la flûte. Poème. De David.
2 Le fou se dit : Il n’y a pas de Dieu !
Ils se sont pervertis, ils ont commis d’abominables injustices ;
il n’en est pas un qui agisse bien.
3 Dieu, du ciel, se penche sur les êtres humains,
pour voir s’il y a quelqu’un qui ait du bon sens,
qui cherche Dieu.
4 Tous se sont dérobés, ensemble ils se sont corrompus ;
il n’en est pas un qui agisse bien,
pas même un seul.
Les malfaisants n’ont-ils pas de connaissance ?
Eux qui dévorent mon peuple comme on dévore du pain ;
ils n’invoquent pas Dieu.
MUSIQUE
Interprété par Olivier Mazal
PRÉDICATION, PAR ROBERT PHILIPOUSSI
Aujourd'hui nous allons regarder cette partie du psaume 53 où il est écrit " le fou se dit : il n'y a pas de Dieu".
Il est fait beaucoup mention de fous dans la Bible, sous diverses traductions qui correspondent à plusieurs termes hébreux. Mais c'est toujours un peu le même sens d'insensé et de non raisonnable.
On lit par exemple dans le chapitre 10 de l'Ecclésiaste que "Le fou multiplie les paroles "
Le fou, selon ce célèbre livre de la sagesse biblique, parle sur tout, il blâme, s'agite, s'échauffe, se fatigue, se perd dans les questions les plus ardues, lui qui ne sait même pas le chemin de la ville, ajoute l’ecclésiaste dans le même groupe de versets.
On lit aussi dans le livre du prophète Ézéchiel au chapitre 13 : "Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel : Malheur aux prophètes insensés qui suivent leur propre esprit et qui ne voient rien !"
Alors que le prophète avant que d'être quelqu'un qui parle, a d'abord été qualifié de "voyant" c’est-à-dire quelqu'un de perspicace " celui qui regarde attentivement" (avant de l'ouvrir, donc...)
Notre fou du jour, lui, ne parle pas mais il "se" parle.
En hébreu, "'il dit en son cœur". Et en hébreu, le cœur n'est pas comme pour nous le siège des émotions ou du sentiment, mais majoritairement le siège de l'esprit, de la connaissance, de la pensée, de la réflexion, de la mémoire, de la conscience, de la volonté...
Par exemple quand dans Genèse 6, il est écrit que "L'Éternel se repentit d'avoir fait l'humain sur la terre, et il fut affligé en son cœur", et qu'on s'imagine un Dieu sentimental qui a un chagrin, c'est faux. Il ne s'agit pas ici d'une affliction sentimentale mais d'une souffrance intellectuelle. Comme celle dont on pourrait être affligé soi-même devant le discours d'une personne que pourtant nous aurions appelée ou élue.
Notre fou du jour s'adresse donc à son propre entendement, à sa conscience, et lui dit " il n'y a pas de Dieu".
Alors, selon la Bible, tous ceux qui ne croient pas seraient-ils des fous ? Voilà qui n'est évidemment pas très politiquement correct. On pourrait dire que c'est la Bible et que c'est normal, d'un certain point de vue. Mais si on veut aller un peu plus loin, il faut pour bien comprendre cette phrase, regarder son contexte proche. Et le contexte ici est directement politique.
Relisez, puisque vous avez le texte sous les yeux.
Le problème, vous le voyez, ce n'est pas l'athéisme... Mais c'est l'injustice, la dérobade, la corruption, la malfaisance et l'exploitation du peuple.
Le Psaume rappelle cette notion au fond très simple.
Il y a une nécessité de l'existence de Dieu pour que la loi puisse être intériorisée. Pour que sa fonction protectrice puisse agir non pas grâce à la contrainte, mais par une décision interne.
Pour que cette intériorisation puisse se faire, il faut non seulement une loi, mais aussi une origine externe à cette loi. Une volonté autre, externe à ceux qui écrivent, promulguent ou s'efforcent de faire respecter la loi.
Pour que la loi puisse être intériorisée, il faut qu'il lui soit conférée une origine extérieure à elle-même.
Sinon, il s'agit simplement de ne pas se faire prendre et il n'y a plus aucune faute.
Et si d'aventure on se fait prendre, ou même incarcéré, au fond de la prison, il n'y aucun regret, aucun remord, puisque s'il n'y pas de Dieu, il n'y a que des textes et de la police et des juges. Il n'y a en fait personne pour me juger vraiment.
C'est pourquoi, en toute cohérence, la Bible ira encore plus loin en prophétisant la disparition de la Loi écrite ou orale au profit de l’intériorisation de celle-ci. On peut lire dans le livre du prophète Jérémie au Chapitre 31 : "Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, Après ces jours-là, dit l’Éternel : Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, Je l’écrirai dans leur cœur"
(cette prophétie est citée aussi dans le chapitre 8 de la lettre aux Hébreux, dans le nouveau testament)
Il est prophétisé que cette loi devra être parfaitement intériorisée pour être parfaitement accomplie.
[Excursus : dans Luc chapitre 4 verset 20, Jésus est présenté comme celui qui a la Loi accomplie en lui, ce qui permet de comprendre les nombreuses controverses juridiques auxquelles tout au long de son ministère, il a été exposé, diligentées par des groupes tenants de la Loi orale ou écrite, mais dont l'observance devait encore être contrôlée par des spécialistes]
Vis-à-vis de cette problématique, l'on se doit aussi poser la question de celui qui ne respecte pas une loi parce que celle-ci serait considérée comme "inique".
Cas typique par exemple, de personnes emprisonnées dans des dictatures ou autre régimes autoritaires pour lesquels informer, manifester dénoncer ou s'exprimer seraient des crimes ou des délits.
Jetée au fond de sa geôle, la personne pourrait n'y connaitre aucun remord, puisqu'elle considèrerait que sa référence à elle est supérieure au jugement légal qui l'a fait emprisonner. Bien entendu, il n'est pas forcément ici question d'une référence à un Dieu, mais tout de même à une vérité supérieure, offrant une autre vision du monde.
La personne coupable "ici", ne le serait donc pas " là-bas", dans le territoire de vérités qu'elle a intériorisées au point parfois de pouvoir résister à des années d'emprisonnement, comme a pu le faire, par exemple, Nelson Mandela.
Bien sûr, cette intériorisation d'une loi parce qu'on la considère d'une origine extra mondaine, ou cette intériorisation d'une autre loi, supérieure à celle qui nous aurait pris en défaut, ne résout absolument pas le problème de la définition d'une action juste, puisque chacun peut à tout moment invoquer une "législation supérieure avec une origine extra-mondaine" pour pouvoir se justifier d'actes ignobles et n'en éprouver aucun remord.
Mais ce que le texte du Psaume affirme, c'est qu'il n'est pas possible qu'une loi puisse être appliquée sans un usage extensif de la force si cette loi n'est pas intériorisée et considérée comme ayant sa source à l'extérieur d'elle-même, ce qui lui confère son autorité et sa véritable légitimité.
En termes bruts, pour ce Psaume, ça dit que s'il n'y a pas de Dieu, il n'y a plus de loi, parce que toutes les limites définies par elles sont pour le coup, relatives.
Ce que je dois ajouter ici, c'est que cette extériorité de l'origine de la loi ne peut pas être "Dieu" si celui-ci se réduit à son propre mot. Cette extériorité doit sans cesse se réfugier hors du champ de notre possibilité de la concevoir et de la nommer. Sinon, la prétendue origine extérieure rentrera dans la maison de nos formules capitonnées et il n'y aura plus de confiance mais juste de l'obéissance.
Il faut donc bien préciser que ce n'est pas parce que je crois en Dieu que je deviens capable d’intérioriser la loi, mais c'est parce que "Dieu existe", en qu'en tant que Réel, il produit un effet de vérité, même si moi je n'y crois pas spécialement ou n'adhère à aucune religion particulière.
Le respect intériorisé de la loi est conditionné à une sensibilité particulière à une vérité qui dépasse toutes nos formulations, y compris théologiques ou religieuses. Si bien qu'il ne suffira pas me jeter "Dieu" à la figure, pour que j'obtempère (si toutefois je reste sensible à cette vérité hors champ et pourtant vibrante, vivante).
Ni Dieu, ni d'ailleurs aucune autre formule magique comme "la Croissance" "la Biosécurité", "le Marché", "l'Avenir", "la Révolution" et bien d'autres prétendues "vérités supérieures" qui ne sont en fait que des mythes utiles, comme certains idiots, dit-on le sont.
Voilà donc ce qui à mon sens pouvait être dit à partir de ce Psaume.
Quant à moi, pour faire une postface à cette prédication, je proteste un peu contre cette utilisation du fou dans la Bible, même si je comprends bien que le fou ici est le prétexte à une considération très politique et l'amorce d'une philosophie de la Loi. En français, si le mot "fou" vient en effet d'un mot qui signifie soufflet - ce qui a la fois projette du vent et attise les flammes... d'autres mots nous font réfléchir aux accointances entre la "folie" et une sorte de divin. Ne serait ce que le mot " crétin" qui vient de " chrétiens" (en référence aux "crétins des alpes" qui manquaient d'iode et dont la glande thyroïde dysfonctionnait et qui avaient suscité à la fois de la peur, du mépris mais aussi de la charité au point qu'on les a nommés avec une certaine commisération " chrétiens" - dans le sens d'innocents). Nous avons aussi l'idiot, dont le nom signifie simplement qu'il possède son propre langage (son idiolecte). Langage que chacun utilise d'ailleurs, quand il se parle à lui-même, si jamais il l'ose, ou d'une façon médiée, quand il prie. Et puis au fond, Jésus n'avait-il pas lui aussi un langage très singulier ?
Ou même débile ou imbécile qui dénotent simplement un état de faiblesse. Mais aussi le fada qui en occitan provençal signifie rien de moins que celui qui vit en la compagnie des fées... Et puis bien sûr stupide, qui évoque la stupeur, la stupéfaction et une de nos premières stupéfactions ne serait-elle pas celle de notre naissance ? D'où notre condition humaine d'êtres stupides ?
Et puis, je n'oublie pas bien entendu que l'apôtre Paul, celui qui s'est vu jeter en prison mais qui n'avait aucun regret ni remord, au nom d'une vérité externe à la puissance romaine, a qualifié de "folie" la croix même du Christ. Donc attention quand on se met à décréter qui est fou ou pas.
MUSIQUE
Interprétée par Olivier Mazal
CONFESSION DE FOI
Devant toi, ô Dieu, nous connaissons et nous reconnaissons ce qui est.
Nous connaissons que nous ne sommes pas nés libres, mais devenus libérés, que nous avons été sortis de l’Égypte, de la stagnation dans l’oubli, la peine, l’amertume et le ressassement, à main forte et à bras étendu, malgré ce qui s’était endurci contre nous et ce qui s’était résigné en nous.
Nous connaissons que cette échappée nous l’avons reçu en un instant, au travers de la muraille inquiétante des eaux, comme un noyé qui remonte du fond de la mer,
comme un baptisé qui s’accroche à la résurrection de Jésus-Christ.
Nous connaissons que tout cela est derrière nous, supprimé, ôté, donné, reçu, accompli.
Nous connaissons que nous ne sommes pas encore arrivés,
mais que nous progressons au travers d’un désert, ravitaillés mais fatigués,
réjouis mais inquiets,
partagés entre la gratitude et le murmure,
entre l’espoir et le découragement,
quarante années, la durée d’une vie d’homme.
Dans ce désert notre caravane tourne en rond, si bien que nous ne savons plus alors
si la nuée qui nous devance est une présence ou une absence, un roc ou un mirage.
Nous ne savons plus si ce en quoi nous nous confions vaut mieux que ce que nous avons quitté.
Nous connaissons que cette traversée c’est la vie à vivre, la longueur de la vie que ne supprime pas l’instant de la grâce,
pas plus que le don de la terre promise n’en supprime la conquête à faire.
C’est pourquoi il nous faut la manne et le pain pour retrouver la force perdue,
les cailles et le vin pour retrouver la joie égarée.
Nous connaissons que tout cela est en travers de nous, affronté, éprouvé, subi, tenté.
Nous connaissons
que nous verrons ce en quoi nous avons cru,
que nous recevrons ce à quoi nous nous sommes attendus,
mais nous connaissons que nous en séparent encore
les eaux inconnues du Jourdain et de la mort,
les murailles hautaines de Jéricho et de la peur,
les rumeurs multiples des fausses dominations, qui nous effraient et nous ensorcellent.
Nous connaissons
que nous ne pouvons pas connaître encore
celui qui nous relèvera tous ensemble
à la fin du voyage de l’histoire et du monde.
Nous connaissons que tout cela est en avant de nous, dit, promis, caché, espéré, cru. Amen.
André Dumas, Cent prières possibles, Connaissance du voyage, Ed CANA, p.26-27, en poche Albin Michel (1988)
MUSIQUE
MANGATA - NORTHERN LIGHTS - MIX PRINT, par l'ensemble de voix féminines " Mangata"
Ici, pour des raisons techniques, la version n'est pas en haute définition, mais vous pouvez vous procurer le CD de cet ensemble
ANNONCE OFFRANDE
Cette année 2020 ne ressemble, pour notre paroisse, à aucune autre !
Du 8 mars au 14 juin, nous n’avons pas pu célébrer le culte ensemble, ni au temple, ni à la Maison fraternelle ; il en est de même depuis le 1er novembre. Entre les deux, les cultes se sont tenus au temple, deux fois seulement en juin, puis toutes les semaines en septembre et octobre. Mais avec une assistance forcément restreinte, compte tenu des contraintes et des circonstances.
Depuis mars, et cette fois indépendamment des périodes de confinement, nos autres activités ont largement dû être mises entre parenthèses.
Et même si, en décembre, nous allons pouvoir, dans un format restreint, reprendre les cultes, nous ne pourrons pas célébrer le traditionnel culte d’offrande, ni la joyeuse fête de Noël avec les enfants de l’école biblique.
Face à cette situation, à ces incertitudes, selon la formule qui, à force de se répandre, devient un peu irritante, nous avons appris à « faire église autrement ».
Le site internet, les cultes en ligne qu’il propose, les envois de courriers électroniques, l’intensification des échanges téléphoniques, les réunions par visioconférence à distance, des enfants de l’école biblique, du conseil presbytéral, de son bureau, sont la preuve de notre volonté à continuer à annoncer l’évangile au sein d’une communauté locale, dans le strict respect de ces exigences sanitaires qui sont indispensables, nous le savons d’autant mieux que tant d’entre nous ont été touchés par la maladie.
« Faire église autrement » ? Et si, s’agissant de faire vivre financièrement l’église, il ne fallait pas faire autrement, il fallait au contraire, plus que jamais, faire comme avant, voire faire encore mieux qu’avant ?
Notre paroisse, tant bien que mal, s’est adaptée. Mais, plus que jamais, nous avons besoin de nos pasteurs, de nos facultés de théologie, de nos structures nationales, qui portent notre voix dans cette période où elle doit être plus que jamais entendue. Nos bâtiments, même temporairement vides, sont là avec les coûts et les contraintes qu’ils génèrent. Nous devons honorer tous les engagements que nous avons pris, souvent en début d’année sans savoir ce qu’elle allait nous réserver.
Si l’Etat tente d’atténuer les effets économiques et humains très lourds de la lutte contre l’épidémie, en finançant le chômage partiel, en aidant entrepreneurs, commerçants, ou artistes, nos églises ne bénéficient pas de ces mesures.
Et c’est bien. Elles sont indépendantes, elles ne comptent, financièrement, que sur leurs propres forces, et cela doit continuer ainsi.
C’est cette liberté qui seule leur permet, avec notre synode national, fin octobre, qui venait d’apprendre l’assassinat d’un enseignant par une personne fanatisée, d’affirmer, à juste titre, que notre église « a un rôle à jouer dans la construction d’une société immunisée contre ce poison » du fanatisme.
Mais notre situation financière, ne nous le cachons pas, n’a jamais été aussi mauvaise. Elle est, en réalité, dramatique. Nous n’avons pu, à ce jour, verser qu’un dixième de notre contribution régionale. Et comme nous ne sommes pas les seuls dans cette situation, cette incapacité risque de compromettre très gravement, en 2021, l’action de notre Eglise protestante unie en Région parisienne, où beaucoup plus de postes de pasteurs que prévu devront rester vacants.
Alors, oui, résolument à l’ancienne, chacun à la mesure de ses possibilités, donner, commencer à donner, continuer à donner, voire donner un peu plus. Car personne ne le fera à notre place.
Par chèque à l’ordre de l’association cultuelle de l’église protestante unie de Port-Royal Quartier Latin (ACEPUPRQL) adressé au 37, rue Tournefort, par virement sur notre compte bancaire (La Banque postale, compte FR46 2004 1000 0119 0155 8S02 057), mais aussi depuis la page dédiée de notre site internet, car faire les choses à l’ancienne n’empêche pas de se mettre à la page…
PRIÈRE, NOTRE PÈRE
Face à l'avenir, garde-nous, Seigneur ! Garde-nous d'en faire une prolongation de notre passé et fais- nous la grâce de l'aborder sans que nous y soyons condamnés. Car nous n'avons d'avenir que par ta grâce : celle que tu nous fais aujourd'hui et qu'en Christ tu nous accordes et nous renouvelles de jour en jour, une année après l'autre, et une fois pour toutes d'éternité en éternité.
Gabriel Vahanian Toi qui vis en nous donnant la vie (Inédit, non daté
EXHORTATION BÉNÉDICTION
Mon âme, bénis l'Éternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom
Mon âme, bénis l'Éternel, Et n'oublie aucun de ses bienfaits !
C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies ;
C'est lui qui délivre ta vie de la fosse, Qui te couronne de bonté et de miséricorde ;
C'est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, Qui te fait rajeunir comme l'aigle.
L'Éternel fait justice, Il fait droit à tous les opprimés.
Bénédiction
Le Seigneur vous bénit et vous garde. Le Seigneur fait resplendir sur vous sa lumière et vous accorde sa grâce. Le Seigneur tourne son visage vers vous et vous donne la paix !
MUSIQUE DE SORTIE
Interprété par Olivier Mazal