Culte du 3 septembre 2023

VOULOIR DEVENIR UN DISCIPLE



AVEC LE BON AUDIO!

début du culte et prédication 3 sept 2023.mp3  (76.83 Mo)

ORGUES, par Emmanuel Mandrin

 

SALUTATION

Il nous a été transmis que "là où deux ou trois seraient rassemblés en son nom".

Nous ne serions pas seul

 

Nous sommes ici pour entendre la parole de Dieu, dans l'espérance qu'il soit et devienne au milieu de nous !

 

la grâce et la paix sur chacun d'entre vous

 

LOUANGE

 

Dans un des psaumes de la Bible, le numéro 27, les paroles racontent une personne qui exprime sa certitude que le Seigneur est sa lumière, son salut, - de qui aurait-il peur ? -

que le Seigneur est le refuge de sa vie - de qui aurait-il crainte ?

 

Il ose dire , même que si une armée, en hébreu une multitude infinie, camperait contre lui, son coeur ne se troublerait pas.

Nos coeurs peuvent louer le Seigneur

 

SEIGNEUR, que ta fidélité soit sur nous,

 

comme nous t’attendons !

 

AMEN

 

 

PSAUME 65, strophes 1 à 4 page 76 (jouer préalablement la mélodie)

 

REPENTANCE

C'est devant le Dieu appelé très saint, ce Dieu d'amour , que nous pouvons reconnaitre, en notre for intérieur, à l'aide de ces quelques mots, que peut être nous ne l'aimons pas comme il en est digne, s'il est Dieu, et que nous y croyons,

Que c'est souvent loin de lui que nous cherchons,

Nous sommes appelés par l'évangile à convertir nos coeurs,

pour agir ensuite, mieux,

pour le service des autres,

les respecter,

les consoler si nécessaire,

les aider à s'aimer eux-mêmes,

 

Nous espérons que l'amour de Dieu illuminera notre prière,

que sa lumière changera notre vie,

et nous ouvrira les yeux

CHANT 47-04, strophe 1 page 732

 

DÉCLARATION DU PARDON. RECEVONS ENSEMBLE L’ANNONCE DU PARDON DE DIEU :

Le Fils de l’homme est venu non pour juger mais pour pardonner, non pour punir mais pour faire grâce, non pour condamner mais pour rendre libres.

Levons-nous et marchons : nous sommes libres pour aimer Dieu, libres pour aimer tous nos frères et pour nous aimer nous-mêmes.

Là où se tient le fils de l’homme, là est la liberté.

 

CHANT 47-04, strophe 2 page 732

 

VOLONTÉ DE DIEU : PSAUME 122 VERSETS 7 À 9 [ENSEMBLE]

Que la paix soit dans tes remparts, et la tranquillité dans tes palais. A cause de mes frères et de mes amis, je dirai : Que la Paix soit en toi. A cause de la maison du Seigneur, notre Dieu, je recherche ton bonheur.

 

CHANT 47-04, strophes 3 et 4 page 732

 

ILLUMINATION

Nous prions Dieu avant de lire les Ecritures, 

afin qu’elles deviennent pour nous Parole de vie avec le père grec Ephrem de Nizibe.

 

SILENCE

 

Qui donc est capable de comprendre toute la richesse d'une seule de tes paroles, Seigneur? Ce que nous en comprenons est bien moindre que ce que nous en laissons, comme des gens assoiffés qui boivent à une source. Les perspectives de ta parole sont nombreuses, comme sont nombreuses les orientations de ceux qui l'étudient. Le Seigneur a coloré sa parole de multiples beautés, pour que chacun de ceux qui la scrutent puisse contempler ce qu'il aime. Et dans sa parole il a caché tous les trésors, pour que chacun de nous trouve une richesse dans ce qu'il médite. La parole de Dieu est un arbre de vie qui, de tous côtés, te présente des fruits bénis ; elle est comme ce rocher qui s'est ouvert dans le désert pour offrir à tous les hommes une boisson spirituelle. Selon l'Apôtre, ils ont mangé un aliment spirituel, ils ont bu à une source spirituelle.

Ce que tu n'as pas pu recevoir aussitôt, tu le recevras une autre fois, si tu persévères.

Rends grâce pour ce que tu as reçu et ne regrette pas ce qui demeure inutilisé.

 

LECTURES

 

Ézéchiel 7 (LECTEUR)

07 Seigneur, tu m’as séduit, et j’ai été séduit ; tu m’as saisi, et tu as réussi. À longueur de journée je suis exposé à la raillerie, tout le monde se moque de moi.

 

08 Chaque fois que j’ai à dire la parole, je dois crier, je dois proclamer : « Violence et dévastation ! » À longueur de journée, la parole du Seigneur attire sur moi l’insulte et la moquerie.

 

09 Je me disais : « Je ne penserai plus à lui, je ne parlerai plus en son nom. » Mais elle était comme un feu brûlant dans mon cœur, elle était enfermée dans mes os. Je m’épuisais à la maîtriser, sans y réussir.

 

Matthieu 16 (LECTEUR)

21 À partir de ce moment, Jésus commença à montrer à ses disciples qu’il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter.

22 Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera pas. »

23 Mais lui, se retournant, dit à Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »

24 Alors Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.

25 Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la trouvera.

26 Quel avantage, en effet, un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ? Et que pourra-t-il donner en échange de sa vie ?

ORGUE BREF

PRÉDICATION

 

 

Pierre ne veut pas que Jésus meure. Même si Jésus lui dit qu’il se réveillera le troisième jour, et qu’il apparaîtra vraiment comme le Dieu d’Israël dans Exode 19 : 11 :

Qu'ils soient prêts pour le troisième jour; car le troisième jour l'Eternel descendra, aux yeux de tout le peuple, sur la montagne de Sinaï

Pierre ne veut pas que Jésus meure, ni qu’il se réveille d’entre les morts. Il ne veut pas d’un nouvel exode, il ne veut pas d’un nouvel ordre, il ne veut pas d’une nouvelle espérance. Il veut que tout reste pareil, que tout reste comme avant. Pierre ne veut pas d'une nouvelle alliance de son peuple.

Va t’en derrière moi Satan, lui dit Jésus.

Une injonction assez amicale en fait. Qui montre l’énergie de Jésus pour traiter un de ses disciples du nom propre qui désigne celui qui complique les choses, le procureur contre la grâce. Mais surtout Jésus dit à Pierre: passe derrière moi, tente de devenir un vrai disciple…

Et suis-moi. Et c'est de cette «  suivance » comme on dit dans le jargon, dont on lit les conditions dans la suite des paroles de Jésus pour ce dimanche.

Alors, nous sommes invités en tous les cas, à écouter ce que Jésus dit à ses disciples, juste après que Pierre a poussé son cri du cœur.

Il dit: Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive.

Parenthèse: Il est possible que déjà, même avant le supplice de Jésus, les innombrables crucifiés par le pouvoir Romain, donnait un sens à l'expression «  porter sa croix » car le supplicié devait lui-même en portait la partie transversale.

 

 

De même que le « vade retro satanas », l'expression « porter sa croix » est encore présente aujourd'hui dans notre langage symbolique.

Elle est présente en forme de lieu commun : « chacun aurait une croix à porter ».

Je vais vous confier un secret de prédicateur. Face à ce type de lieu commun, l’interprétation du prédicateur risque de ne pas faire le poids. Le risque, c’est que le prédicateur s’entende dire à la sortie du culte « ah oui, vous avez tout à fait raison, on a tous une croix à porter ». Alors que ni lui, ni Jésus n’ont jamais dit « on a tous une croix à porter ».

Cette croix est tellement lourde finalement qu’elle réduit la possibilité d’une prédication. D’ailleurs je suis certain que quelques uns en entendant cette phrase ont réfléchi à leur propre croix dont il sont chargés. D’ailleurs, moi-même, en débutant le travail d’interprétation, j’ai testé sur moi, la pertinence de lieu commun.

 

Mais notre travail, c’est de dépasser les poncifs.

Alors je lis vraiment :

 

Jésus dit : Si quelqu’un veut venir à ma suite.

Avez-vous entendu ?

Si: c'est une possibilité. Veut: Il s’agit d’une volonté.

 

Personne n’est obligé de vouloir devenir un disciple de Jésus. Premier point donc. Si nous ne voulons pas devenir un disciple de Jésus, dans la logique des paroles de Jésus, nous n’avons pas à nous charger de notre croix, et, si, dans ce choix de ne pas vouloir devenir disciple de Jésus, nous apparaissent quand même toutes ces croix dont nous sommes chargés, et dont nous pouvons aisément nous plaindre, ce n’est pas celles-ci dont nous parle Jésus. Ce n’est donc pas parce que nous portons une croix que nous sommes disciples de Jésus. Toutes ces croix n’ont rien à voir avec les recommandations de Jésus à ses disciples.

 

Mais, dans le cadre de cette éventualité de devenir disciple, nous pouvons quand même tenter d’imaginer ce que veut dire, d' être disciple de Jésus.

Cette question est légitime. 

 

Pour ma part, la seule façon d’intégrer Jésus à ma spiritualité, au-delà de savoir «  qui » il est, c’est de me demander ce qu’est finalement, concrètement, cette discipline qu’il enseigne. 

Alors imaginons. Et on va bien voir ce qui se passe.

 

 

Je continue à lire, pour commencer à savoir ce que ça peut vouloir dire, être disciple.

 

Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même

Ça commence bien. J’ai cherché en grec, la forme verbale est encore plus forte qu’en français. Il s’agit d’un reniement total.

Il s’agirait là d’un premier barrage. Avant d’entrer par la grande porte et de prendre au pied levé le costume du disciple.

On pourrait épiloguer longtemps là-dessus, sur cette violence que l’on est censé s’administrer. Le lecteur que je suis n’a, a priori que peu de sympathie envers cette recommandation.

Mais je note des points importants.

D’abord, il ne s’agit pas de se confier à un ordre, à une administration, à une personne, à un Dieu pour se faire renier, dénier.

Je connaissais une paroissienne à Charenton, qui s'appelait Nora, qui était membre du conseil, et qui avant de devenir protestante, avait passé 40 ans dans un couvent de dominicaines. Un ordre où on avait exigé d'elle qu'elle se renie complètement. Et d'après ce qu'elle racontait, c'était plus l'ordre qui lui était intimé que sa décision personnelle, car pendant de très nombreuses années, l'institution lui administrait des contraintes physiques et morales quasi journalières, dont celle de se faire piétiner par les autres sœurs avant le déjeuner, en cas de faute quelconque. Ça n'a rien à voir avec ce que dit Jésus.

 

D’après ce que je lis, j’entends qu’il s’agit là encore d’un acte personnel et vraiment volontaire. En quoi consiste-t-il ? Comment pouvons nous l’interpréter ?

 

Il serait d’abord utile, de regarder l’être social que nous sommes devenus. De considérer toutes nos pensées, nos convictions, nos habitudes et nos préférences. Et puis, une fois ce travail fait, de se questionner.

En quoi cet être correspond-il à ce que profondément nous souhaiterions, ou à ce qu’un jour, nous aurions souhaités ? 

 

Ne nous sommes nous pas déjà bien reniés ? Et auquel cas la recommandation de Jésus ne nous inviterait-elle pas à exercer un reniement de ce reniement que nous avions déjà accepté de faire , par la force des choses, des habitudes, des concessions, des compromis ?

Sommes nous heureux avec cet homme là, cette femme là, nous-mêmes ?

Si oui, et que ce « oui » est sincère, alors le travail est déjà fait. Et à mon sens, la recommandation de Jésus ne s’applique pas. Quel bonheur !

Sinon, si une trop grande discordance nous apparaît, alors renions cet être là, identifié de toutes parts. Car ce n’est pas nous. Renions-le, fortement.

Dans quel but ? Assurément pour retrouver celui ou celle qu’un jour, nous avons abandonnés parce que nous avons cru qu’il le fallait.

Avant de porter sa croix donc, une opération de délestage s’impose – si toutefois, rappelons le, nous souhaitons envisager ne serait ce que l’idée de devenir un disciple de Jésus.

Nous nous apercevrons sans doute que cet être là, qui en fait n’était qu’un moi social, était une croix à porter, de ce type de croix imposée qui n’a rien à voir avec la discipline du Christ. Ce moi non choisi, notre mariage de raison, notre idole, notre maître. Le reniement de « soi » est ici, explicitement, la condition primordiale de notre libération et de, je le crois profondément, de nos retrouvailles avec nous-mêmes.

 

Je continue à lire, pour en arriver au cœur du débat.

Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive

Il ne s’agit pas ici de se charger de la croix du Christ. Il n’est pas peut-être pas inutile de le préciser. Cette passion là, celle du Christ, est un événement, unique. Il s'agit bien de porter sa croix, et pas d'aller au sacrifice.

Il s’agit de se charger d’une croix qui est la nôtre. Pas celle dont nous chargerions pour imiter le Christ du chemin de croix.

Ni celle qui se serait abattue sur nous dans les termes d’une fatalité écrasante, les croix du lieu commun évoqué tout à l’heure, mais c’est celle que nous choisissons.

La question devient : qu’est ce que j’ai à prendre, à porter, à me charger.

Quelle croix ?

Celle que je choisis, la mienne, mais il n’agira pas de la contempler comme un éternel concept vague.

Il s’agira de la porter, de porter ma charge pour l’accomplissement du troisième jour.

À propos du troisième jour, je repense au troisième jour de la Genèse

Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi.

10

Dieu appela le sec terre, et il appela l'amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon.

11

Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi.

12

La terre produisit de la verdure, de l'herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.

13

Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour.

 

Je peux alors commencer à comprendre ce que cette croix veut dire, elle signifie mon choix de prendre ma responsabilité pour que la terre ferme apparaisse, pour que ce qui doit produire du fruit le fasse, je commence à comprendre ce que peut signifier pour un disciple sa mission : se battre contre la stérilisation de la terre, des sentiments et rendre le monde habité habitable.

C’est comme un arbre de vie que je dois replanter.

 

Cette croix à porter, ici, veut dire le choix de l’engagement concret, et oui, pas simplement léger, que nous pouvons faire, si jamais nous décidions de vouloir devenir un disciple du maître venu de Nazareth.

Oui c’est lourd. Oui Jésus ne dit pas : soyez disciples, c’est cool, il n’y a rien de spécial à faire. Jésus sait que de toutes façons, la vie n’est pas forcément « cool ». Mais puisqu’il y a charge, autant la choisir soi-même, comme le poids du cadeau que nous apportons au monde par notre engagement.

Au fond, c'est ce que les Japonais appelle le IKIGAÏ, littéralement ma raison d'être consciente, ma volontaire contribution au monde, un choix indispensable au bonheur. Voilà en termes très éloignés du supplice évoqué par le terme de croix, ce que Jésus semble dire et en cela croise ce que toute sagesse peut admettre: donner volontairement du sens à sa vie.

Et puis J'aime à me souvenir aussi que dans la pensée sémitique, la gloire, qui se dit KaBoD, cela correspond à « ce qui a du poids », « ce qui a de la valeur », « ce qui est consistant ».

Oui, la gloire de Dieu, ça a un poids. Et le disciple est invité à se charger de ce poids-là.

La vie dans cette discipline, vaudrait donc d’être vécue.

À quoi servira-t-il à un être humain de gagner le monde entier, s’il perd sa vie ?

Dira-t-il ensuite.

 

Cette prédication, cette interprétation de la discipline du Christ se termine, mais je voudrais vous laisser sur une ouverture différente. Un seul texte ne suffit pas, et la Bible est suffisamment composite pour éviter de creuser toujours le même sillon.

Je garde donc en tête cet appel de Jésus, toujours dans Matthieu au chapitre 11 et situé avant cette recommandation pour devenir disciple. Et celle-ci, j’en tiens compte aussi.

Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.

Ce qui nous indique, s’il le fallait, que cette croix que nous choisissons de porter n’est pas une cause de fatigue, au contraire, elle sera notre nouvelle vie libre, elle deviendra le symbole intime de notre nouvel engagement.

 

AMEN

 

CONFESSION DE FOI [LECTEUR] [ENSEMBLE]

Nous ne sommes pas seuls,
nous vivons dans le monde qui appartient à Dieu.

 

Nous croyons qu’il fait le monde pour le bonheur et pour la vie ; 
malgré les limites de notre raison et les révoltes de notre cœur,
Nous croyons en Dieu.

 

Nous croyons qu’il travaille en nous par son Esprit 
pour nous apporter la réconciliation et le renouveau,
Nous avons confiance en lui.

 

Il nous appelle à nous rassembler : 
pour célébrer sa présence, pour aimer et servir les autres, 
pour rechercher ce qui est juste et résister au mal.

 

Nous proclamons le Royaume de Dieu,
Dans la vie, dans la mort, dans la vie après la mort, 
il est avec nous. Nous ne sommes pas seuls.

 

Nous croyons en Dieu.

 

AMEN

CHANT 31-18, les 5 strophes, page 327

 

PARTAGE DES NOUVELLES & OFFRANDE

 

LECTURE éventuelle (AVANT OFFRANDE)

Avec un soupçon d'humour, je vous lis ce texte comme prélude à notre offrande.

 

2 Corinthiens 9.5-14  5 J’ai donc estimé nécessaire d’encourager les frères à me devancer chez vous pour s’occuper de la largesse que vous avez promise, afin qu’elle soit prête comme une largesse et non comme un geste d’avarice. 6En fait, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème largement moissonnera largement. 7Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. 8Et Dieu a le pouvoir de vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, disposant toujours, à tous égards, de tout le nécessaire, vous ayez encore en abondance pour toute œuvre bonne, 9ainsi qu’il est écrit :Il a répandu ses bienfaits, il a donné aux pauvres ;sa justice demeure pour toujours.10Or celui qui fournit de la semence au semeur et du pain pour la nourriture vous fournira la semence, la multipliera et fera croître le produit de votre justice. 11Vous serez ainsi riches de tout, pour toute la générosité qui produira, par notre entremise, des actions de grâces envers Dieu. 12Car le ministère de cette offrande, non seulement supplée à ce qui manque aux saints, mais encore fait abonder les actions de grâces envers Dieu. 13Du fait de la valeur éprouvée de ce ministère, ils glorifient Dieu pour l’obéissance avec laquelle vous reconnaissez publiquement la bonne nouvelle du Christ et pour la générosité de votre solidarité avec eux et avec tous.

 

PRIERE D'INTERCESSION (LECTEUR)

Chaque jour, Dieu dispense ses bienfaits ;

disons-lui notre reconnaissance,

et présentons-lui nos intercessions pour tous les hommes :

 

Avant de te connaître, Éternel, je n'existais pas, j’étais malheureux, le sens de ma vie m'était inconnu, dans mon ignorance, mon être profond m'échappait.

Grâce à ta miséricorde, j'ai commencé d'exister : je sais maintenant clairement que je ne tiens mon existence que de ta bonté.

Je sais que toi-qui n'avais pas besoin que j'existe-tu ne m'as donné la vie que par amour.

Aussi longtemps que le permet la vie que tu m'as donnée,

 

DIEU tout-puissant, notre Père,

Nous te remercions pour les dons que tu nous dispenses chaque jour,

dans ce monde que tu as créé.

Nous te bénissons pour l'ordre de la nature,

pour la magnificence et l'abondance des biens de la terre,

pour le jour et pour la nuit,

pour l'été et pour l'hiver,

pour le travail et le shabbat

Nous te remercions pour le précieux héritage de notre vie commune,

pour nos foyers et nos amis,

 

pour toute aide et tout bon conseil,

pour le dévouement et la générosité.

Nous te remercions pour le travail de ceux qui nous y ont précédés,

pour tous ceux qui se dévouent au service du bien commun,

pour l'instruction reçue et dispensée,

pour la place dévolue à chacun de nous dans la société,

pour tout ce qui nous lie les uns aux autres.

Dieu tout-puissant, source de toute sagesse,

 

toi qui connais nos besoins avant que nous les exprimions,

qui sais aussi combien, dans nos prières,

nous ignorons ce qui nous est vraiment nécessaire,

aie pitié de nous : accorde-nous les grâces

que, dans notre indignité, nous n'osons pas implorer,

et celles que, dans notre aveuglement, nous ne savons pas te demander

silence

Viens toi-même retrouver en nous ce qui est perdu, 

viens au secours de notre faiblesse, 

et calmer nos peurs et nos souffrances.

Merci pour ta présence qui exauce notre prière.

 

Pour l'amour de Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.

 

NOTRE PÈRE

 

ENVOI

Soyez en paix entre vous. Soutenez les faibles, Soyez patients envers tous. Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse. Rendez grâces en toutes choses, car c'est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ.

 

BÉNÉDICTION

Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, 

l'amour de Dieu le Père, 

et la communion du Saint-Esprit

 

soient avec vous tous, dès maintenant et pour toujours.

 

Amen

 

ORGUE

 

 

 

 

.

Dans la même rubrique :