Introduction
Salutation
SALUTATION
Soyez les bienvenus à tous en cet heureux jour. Qu'il s'illumine pour vous d'espérance !
Esaïe 52
Car le SEIGNEUR console son peuple [...] et toutes les extrémités de la terre verront le salut de notre Dieu.
CHANT DU CANTIQUE 23-03
Louange
Psaume 63 (version Nouvelle Bible Segond)
1 Psaume. De David. Lorsqu’il était dans le désert de Juda.
2 O Dieu, tu es mon Dieu ;
je te cherche, j’ai soif de toi,
je soupire après toi,
dans une terre desséchée et épuisée, faute d’eau.
3 Ainsi je te contemple dans le sanctuaire,
pour voir ta puissance et ta gloire.
4 Parce que ta fidélité est meilleure que la vie,
mes lèvres font ton éloge.
5 Ainsi je te bénirai toute ma vie,
j’élèverai mes mains en ton nom.
6 Je serai rassasié comme de graisse et de moelle.
Des cris de joie aux lèvres, ma bouche te louera.
7 Lorsque je me souviens de toi sur mon lit,
pendant les veilles de la nuit, je médite sur toi,
8 car tu es mon secours,
et je crie de joie à l’ombre de tes ailes.
9 Je suis attaché à toi ;
ta main droite me soutient.
10 Mais ceux qui cherchent à me jeter dans la tourmente
iront dans les profondeurs de la terre ;
11 ils seront précipités sur le tranchant de l’épée,
ils seront la proie des chacals.
12 Quant au roi, il se réjouira en Dieu ;
quiconque prête serment par lui pourra en être fier,
car la bouche des menteurs sera fermée.
CHANT DU PSAUME 65
Prière de conversion
O Dieu notre Père, tu connais tout de nos vies et de nos pensées, et tu sais combien nous te trouvons parfois lointain, inaccessible. Bien sûr, nous avons entendu parler de toi. Bien sûr, nous essayons de te faire confiance, jour après jour. Mais nous n’y arrivons pas toujours. Et tes promesses semblent s’éloigner encore, peut-être même au-delà de la mort.
Pourtant c’est maintenant, nous dit la Bible, que tu veux nous donner la vie éternelle. Pourtant c’est maintenant que tu lies nos vies à la tienne.
Alors oui, Seigneur, viens écarter le voile de nos déceptions et de nos doutes ! Viens nous arracher à tout ce qui nous retient loin de toi ! Viens Seigneur, nous t’appelons par la foi !
De tes paroles et ta présence, nous voulons vivre. Viens nous bénir, nous t’en prions, et sois pour nous le Dieu vivant, celui de la vie éternelle, ici et maintenant ! Amen
Annonce et accueil du pardon
Voici ce que dit la Bible : Voici que je ferai une alliance nouvelle : je mettrai ma loi au-dedans d’eux ; je l’écrirai dans leur cœur.
Je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. Je t’aime d’un amour éternel, dit le Seigneur, c’est pourquoi je te conserve ma tendresse.
O Dieu, nous consacrons nos vies à la grâce d’observer ta loi. Amen.
Volonté de Dieu
Maintenant donc, mes fils, écoutez-moi ; heureux ceux qui gardent les voies ! Ecoutez l’instruction, et devenez sages ; n’en faites pas peu de cas. Heureux celui qui m’écoute, qui veille jour après jour à mon seuil, qui monte la garde près des montants de mes portes ! Car celui qui me trouve trouve la vie et obtient la faveur du Seigneur. Mais celui qui me manque se fait du tort à lui-même ; tous mes ennemis aiment la mort.
Sarah Vaughan - Tenderly (Live from Sweden) Mercury Records 1958
Nous prions avant de lire les Ecritures, afin qu’elles deviennent pour nous Parole de vie.
Père, toi qui par ton Esprit, assembles les croyants en tous lieux de ce monde, inspire celles et ceux qui parlent et rends attentifs celles et ceux qui écoutent, afin que notre Evangile soit vrai, soit aimant, soit révélateur d'espérance
Amen
1er texte du jour: Première aux Thessaloniciens 1, 1-5 , 2eme texte du jour : Matthieu 25, 1-13
Paul, Silvain et Timothée, à l’Eglise des Thessaloniciens qui est en Dieu, le Père, et dans le Seigneur Jésus-Christ : Grâce et paix à vous!
Nous rendons toujours grâce à Dieu pour vous tous, et nous faisons mention de vous dans nos prières. Continuellement, nous nous souvenons de tout ce qui vous caractérise : l’œuvre de la foi, le travail de l’amour et la persévérance de l’espérance de notre Seigneur Jésus-Christ, devant notre Dieu et Père. Nous savons, frères aimés de Dieu, que vous avez été choisis, car notre bonne nouvelle ne vous est pas arrivée en parole seulement, mais aussi avec puissance, avec l’Esprit saint et avec une pleine conviction. De fait, vous savez comment nous avons été parmi vous, pour votre bien.
La parabole des dix jeunes filles
1 Alors le règne des cieux sera comme ces dix vierges qui avaient pris leurs lampes pour aller au-devant du marié. 2Cinq d’entre elles étaient folles, et les cinq autres étaient avisées. 3Les folles, en prenant leur lampe, n’avaient pas pris d’huile avec elles ; 4mais celles qui étaient avisées avaient pris, avec leur lampe, de l’huile dans un récipient. 5Comme le marié tardait, toutes s’assoupirent et s’endormirent. 6Au milieu de la nuit, il y eut un cri : « Voici le marié, sortez à sa rencontre ! » 725.7 se réveillèrent ou se levèrent, cf. 2.13n.Alors toutes ces vierges se réveillèrent et préparèrent leurs lampes. 8Les folles dirent à celles qui étaient avisées : « Donnez-nous de votre huile, nos lampes s’éteignent ! » 9Celles qui étaient avisées répondirent : « Il n’y en aurait jamais assez pour nous et pour vous ; allez plutôt vous en acheter chez ceux qui en vendent ! » 10Pendant qu’elles allaient en acheter, le marié arriva ; celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. 11Plus tard, les autres vierges arrivèrent aussi et dirent : « Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! » 12Mais il répondit : « Amen, je vous le dis, je ne vous connais pas. »
13 Veillez donc, puisque vous ne connaissez ni le jour, ni l’heure.
Prédication par Claire Gruson
Prédication 8 nov 2020.mp3 (26.19 Mo)
Matthieu 25 1 à 13 « Donnez-nous de votre huile car nos lampes s'éteignent... »
Enfin un évangile facile ? Rien n'est moins sûr, tant cette parabole bien connue, parabole dite des « dix vierges », laisse surgir de questions déconcertantes.
Et d'ailleurs ce texte ne nous situe-t-il pas d'emblée dans l'obscurité de la nuit ? La nuit si fréquente dans nos lectures bibliques (on pense à ce psaume 63, lu tout à l'heure, au livre de Job, à la nuit de Gethsémané...). D'ores et déjà notre expérience singulière nous dit que cette nuit peut être riche de significations contradictoires ; qu'elle peut être « bienveillante » ou au contraire angoissante. Qu'elle peut être lieu de ténèbres, de solitude extrême, ou source d'un sentiment de majesté silencieuse propice à l'inspiration : le silence, la disparition des limites trop rigides du visible peuvent alors nous conduire à la méditation, nous faire cheminer vers l'intériorité.
Cette nuit peut aussi nous faire penser à notre temps présent, avec toutes les incertitudes angoissantes qui le peuplent. Nuit d'un temps qui met à l'épreuve le courage éthique de l'homme, sa croyance au progrès, ses rêves de coexistence pacifique, son espérance évangélique...Nous sommes dans la nuit et nous essayons de nous diriger.
Et voici que cette parabole, mode d'enseignement populaire privilégié par Jésus, peut constituer une lampe. Il importe de la scruter ce matin car elle peut donner à voir, rendre visible ce royaume dont on ne sait s'il fait référence à un avenir ou s'il est déjà dans notre présent.
Dix jeunes filles sont donc en attente de l'époux et sortent à sa rencontre. Dix, ce chiffre renvoie à l'idée de totalité : c'est l'ensemble de l'humanité qui est là présente dans cet espace nocturne. C'est à ces dix jeunes filles immatures que nous sommes tous assimilés. Ces vierges sont réparties en deux groupes bien distincts : cinq folles et cinq sages ou, dit autrement, cinq insensées et cinq avisées. Cette traduction fait écho à la parabole des deux maisons au chapitre 7 de Matthieu où s'opposent l'homme avisé qui construit sa maison sur le roc et l'homme insensé qui la construit sur le sable. A première vue, le partage est clair. Et on peut s'attendre à une narration pleine de certitudes morales simples, semblable à ce que nous racontent les terribles tympans de la cathédrale de Bourges ou de l'abbaye de Conques : devons-nous nous préparer à un jugement dernier distinguant sans équivoque le bien et le mal ? Apparemment oui, puisque les unes ont pris soin de charger d'huile leurs lampes et sont donc prêtes à rencontrer l'époux alors que les autres ont été imprévoyantes et n'ont plus de lumière.
Il importe pourtant de s'interroger sur ces qualificatifs transmis par le narrateur : le mot « folles » est-il entièrement négatif ? Il laisse entendre que ces jeunes filles ont leur part de mystère, voire d'extravagance. Or l'apôtre Paul ne parle-t-il pas dans l'épitre aux Corinthiens de la « folie » de Dieu ? Et les sages ou les avisées sont-elles des modèles incontestables de vertu ? N'est-on pas tenté de les trouver bien peu partageuses et même mesquines car enfin une lampe pourrait être utile à deux personnes. Un autre détail du texte attire l'attention. Tandis que les sages ont envoyé les insensées chez le marchand (marchand de dérivatifs ? Marchand d'espérance ?) pour recharger leurs lampes, l'époux arrive. Et le texte nous dit : « Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces ». Les prêtes sont-elles forcément les sages ? Ce n'est pas sûr.. La formulation est floue. On ne parvient pas vraiment à se dire qu'à la fin de la parabole les « avisées » auraient gagné le royaume. Peut-être certaines des jeunes filles folles sont-elles maintenant déjà prêtes. Peut-être ont-elles été accueillies finalement, précisément parce qu'elles ont fait la démarche de recharger leur lampe en espérance vivante.
Et du même coup, on est amené à s'interroger sur ce que peut signifier être prêt à la rencontre avec l'époux. Car à ce stade, il paraît difficile de s'en tenir aux réponses toutes faites, à ce qu'on appelle familièrement le « n'y a qu'à ». Ne sont convaincantes ni les jeunes filles avisées qui disent aux imprévoyantes : « vous n'aviez qu'à recharger vos lampes en temps utile », ni les jeunes filles folles qui se disent : « il n'y a qu'à emprunter de l'huile à celles qui en ont ».
Cependant, il y a bien dans cette histoire une affaire d'exclusion qu'il est difficile d'esquiver. Le texte fait entendre cette exclusion : la porte du festin se ferme bel et bien à un moment donné. Et l'époux dit à celles qui n'étaient pas prêtes à temps et qui frappent pour implorer la réouverture de la porte : « je ne vous connais pas ». Le salut est-il promis à tous ? Difficile de le dire au regard de cette parabole. La grâce n'offre pas la possibilité de penser et d'agir comme si nos actes n'avaient aucune importance. Une responsabilité nous incombe.
Alors comment peut-on être prêt ? Ou si l'on veut tenter une traduction de cette question en d'autres termes : comment vivre dans l'absence ou malgré elle ? Comment vivre dans une attente si longue qu'elle risque de ruiner notre capacité d'espérance, de nous laisser gagner par le fatalisme ou de nous amener à abandonner notre poste de veille, en somme de nous faire « perdre notre foi » ?
« Perdre la foi » ? La foi peut-elle mourir, s'éteindre comme le lumignon ? Oui, elle le peut, comme une ferveur peut s'exténuer, s'anémier si elle n'est pas nourrie. Cependant il importe de ne pas s'en tenir à cette formule toute faite, de la tirer au clair, de l'expliciter avec exigence ; car la foi n'est pas comme un porte-monnaie, comme un bien périssable, une sorte de batterie que l'on possèderait ou non et qu'il serait possible d'aller recharger chez le marchand de la parabole. D'ailleurs cette parabole, dans son ambiguïté, n'est pas là pour délivrer un message de condamnation de ceux qui penseraient avoir « perdu la foi ». Elle exhorte plutôt à se regarder comme vivant, inspiré par la volonté d'aimer Dieu.
Aimer Dieu ? Qu'est-ce à dire ? Allons jusqu'au bout de la lecture de ce chapitre 25 : on y entend un début de réponse décisive à cette question. Jésus y évoque l'accueil de l'étranger, le vêtement donné à celui qui est nu, la visite au malade ou au prisonnier, en somme tous ces actes par lesquels l'intérêt du prochain est pris en considération amicale. Et il dit « dans la mesure où vous avez fait cela à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. » Face à l'enfermement du fatalisme, l'infini s'ouvre alors dans la rencontre de l'autre, quel qu'il soit et qui est l'image du Christ.
Cependant la phrase finale de la parabole des dix vierges ne nous dit pas explicitement « rechargez votre lampe » mais plus simplement « veillez ». Veiller c'est-à-dire être attentif, être là, avec ou sans lampe, mais dans la préoccupation essentielle de la rencontre avec cette histoire et avec l'époux
qui œuvre dans ce texte, avec les questions qu'il pose sur le royaume. Souvenons-nous du début de la parabole : « Le Royaume est semblable à dix jeunes filles.. » Le royaume n'est pas la salle du festin avec le groupe limité de ceux qui ont été élus. Il est cette scène sur laquelle nous sommes appelés à méditer, avec les dix jeunes filles, avec la salle et la porte et ce qui est dehors ; il est cet ensemble auprès duquel nous sommes appelés à veiller. On ne peut traduire ce mot « veillez » par un concept. Pour le garder dans nos mémoires, écoutons à nouveau ce verset du psaume du jour :
« Lorsque je me souviens de toi sur ma couche, je médite sur toi pendant les veilles de la nuit, car tu es mon secours, et je crie de joie à l'ombre de tes ailes ».
Amen
Confession de la foi
Eclairés et rassemblés par la Parole de Dieu, nous affirmons notre foi :
Pour le monde et pour moi, j’ai confiance en Jésus de Nazareth. Il est le seul sauveur et maître.
Il a été l’homme véritable comme nul homme ne peut l’être par lui-même. Il est mort sur une croix pour les autres et pour le monde, comme pour moi.
Il est ressuscité, il est présent parmi les hommes et, pour les servir, il recrute son église sans tenir compte de nos distinctions.
Il agit par les hommes et les femmes dans l’histoire pour l’amener à son but : un univers réconcilié dans l’amour.
Aussi je ne crois à la fatalité, ni de la guerre, ni de la haine, ni de la catastrophe, ni de la mort, parce que je crois que Jésus nous libère pour des décisions libres.
Grâce à lui, Dieu a un visage, Il a un nom, celui de Père, Grâce à lui, ma vie a un sens, l’univers aussi.
Pour le monde et pour moi, j’espère en Jésus de Nazareth. Il vient.
Amen
Chant du cantique 47-02
Annonce et offrande en ligne
Chers amis,
comme vous le savez, les cultes publics ne peuvent pas avoir lieu pendant le mois de novembre, mais nous maintenons le service, par l'intermédiaire de notre site internet.
Nous vous remercions de votre implication et de votre soutien.
Merci de partager.
Comme vous le savez, notre Église a souffert du premier confinement et de celui-ci, par exemple dans la désorganisation presque complète des activités de la Maison Fraternelle et il est possible que certaines associations que nous accueillons, avec qui nous collaborons ne se relèveront pas facilement. Et nous mêmes, sachant qu'une partie des participations aux frais d'occupations des salles nous fournit le moyen de payer justement l'entretien de nos bâtiments, nous allons être nous aussi en difficulté à moyen terme.
C'est pourquoi il vous est proposé de donner en ligne en cliquant sur ce lien en fin de message, en renseignant le formulaire, et en choisissant votre moyen de paiement.
Ces dons seront déductibles en partie de vos impôts et ils sont devenus indispensables
Prière d'intercession et le Notre Père
- Notre Père (3.48 Mo)
Père, ta Parole nous a redit ton amour pour ce monde.
Nous te prions pour la paix. Une paix fondée sur l’amour du Christ. Que l’inimitié et la peur fassent place au pardon.
Nous te prions pour que naisse en nous l’espérance. Une espérance qui jaillisse de la résurrection. L’espérance qui est en celui-là seul qui est venu et qui reviendra.
Nous te prions pour recevoir le courage.
Le courage de demeurer fidèles jusqu’au bout.
Le courage de demeurer fermes quand le mal paraît triompher, et que les combats pour la vérité semblent perdus.
Le courage de rebâtir quand tout s’écroule autour de nous.
Le courage d’être un peuple pèlerin, en route vers l’inconnu, assurés que le chemin n’est pas caché pour Dieu.
Le courage d’être le corps du Christ, de sorte que celles et ceux qui souffrent connaissent par nous la tendresse du Seigneur.
Et ensemble nous te disons Notre Père…
Envoi et Bénédiction
Mon âme, bénis l'Éternel!
Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom!
Mon âme, bénis l'Éternel,
Et n'oublie aucun de ses bienfaits!
C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités,
Qui guérit toutes tes maladies;
C'est lui qui délivre ta vie de la fosse,
Qui te couronne de bonté et de miséricorde;
C'est lui qui rassasie de biens ta vieillesse,
Qui te fait rajeunir comme l'aigle.
L'Éternel fait justice, Il fait droit à tous les opprimés.
Que le Seigneur te bénisse et te garde
AMEN