La meute et moi, culte du 6 avril 2025

Prédication par Robert Philipoussi



LA PRÉDICATION (audio à venir)

Le Christ et la femme adultère tableau de Titien

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LA PRÉDICATION DU DIMANCHE 6 AVRIL 2025

par Robert PHILIPOUSSI

 

 


JEAN 8

1 Jésus se rendit au mont des Oliviers. 2 Mais dès le matin, il retourna au temple,et tout le peuple vint à lui. S'étant assis, il les instruisait. 3 Alors les scribes et les pharisiens amènent une femme surprise en adultère, la placent au milieu 4et lui disent : Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. 5 Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes : toi, donc, que dis-tu ? 6 Ils disaient cela pour le mettre à l'épreuve, afin de pouvoir

l'accuser. Mais Jésus se baissa et se mit à écrire avec le doigt sur la terre. 7 Comme ils continuaient à l'interroger, il se redressa et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre ! 8De nouveau il se baissa et se mit à écrire sur la terre. 9 Quand ils entendirent cela, ils se

retirèrent un à un, à commencer par les plus âgés. Et il resta seul avec la femme qui était là, au milieu. 10 Alors Jésus se redressa et lui dit : Eh bien, femme, où

sont-ils passés ? Personne ne t'a donc condamnée ? 11 Elle répondit : Personne, Seigneur. Jésus dit : Moi non plus, je ne te condamne pas ; va, et désormais ne pèche plus.
 

 

LA PRÉDICATION

Pourquoi avons-nous besoin de ce récit ? Pourquoi en aurions- nous particulièrement besoin,  ces temps-ci ?  Parce que c'est  un récit éducatif. Cet aspect sera la ligne majeure de cette prédication.
 

Pourquoi avons-nous besoin de ce récit ? C'est donc la question que je me suis posée. Et voici aujourd'hui une réponse détaillée, que je vais vous livrer, en forme d'une sortie. D'une sortie de la meute - n'importe quelle meute;  la meute de ceux qui disent,  de ceux qui savent, de ceux qui parlent, se protègent ou se mentent;  sortir de cette meute pour  éprouver un peu de vérité, sur ce récit, sur soi-même, et aussi sur celle-là.

Une femme que des hommes trainent. Les voix, les commentaires, les prédicateurs;  tout le monde  dit:   qu'ils veulent en découdre avec Jésus, pour  le piéger sur l'interprétation de la loi.

Mais si on se focalise sur le litige, on  oublie la femme. Cette personne humaine qui est une femme. Comme s'il ne s'agissait que d'un débat entre hommes, dont la femme ne serait qu'un prétexte.
 

Sortir de la meute des commentaires.
 

De fait elle est l'oubliée des commentaires. C'est fascinant. 

Elle n'est plus qu'une fonction  narrative. Vous pourriez dire: en quoi est-ce un problème?  Nous avons un récit, il y a des personnages. Tous les personnages d'un récit ont des fonctions narratives.

Certes.  Mais  je ne veux pas considérer le travail d'une exégèse comme celui d'une autopsie, comme un travail à effectuer sur un corps mort.
 

Je m'explique. Bien sûr, d'abord, un récit se présente d'abord comme une liste de signes à déchiffrer.  Comme un coffre verrouillé qui contiendrait du « sens ». 

Mais je ne peux ni ne veux m'empêcher de voir aussi à travers lui du vivant. Sinon, je ne serai pas là, sur une chaire consacrée à la parole d'un Dieu vivant. Et à travers ce récit-là, je ne peux pas m'empêcher de penser à ce qui arrive à cette femme, et aussi à la réalité de qu'elle risque, à la réalité d'une lapidation.

C'est pourquoi je veux m'extraire de la tentation de ne voir dans cette femme qu'une fonction de tiers-passant d'une problématique. De ne voir en elle qu'un prétexte pour piéger Jésus. Mais aussi,  et c'est autrement révélateur de notre façon de considérer les récits des évangiles, de ne voir en elle que le faire valoir d'un Jésus, sa fulgurance, sa force étonnante pour contrer des adversaires.
 

Alors déjà, dans le processus de m'extraire de la meute, j'apprends à ne pas tomber dans le piège  tendu dans ce récit et par ce récit  qui évoque  une femme piégée et un Jésus qu'on veut piéger. Contre la barrière des a priori, je refuse de voir d'abord le piège pour Jésus et je m'obstine à voir le vrai piège mortel dans lequel a été plongé cette femme, et dans lequel, moi aussi, dans une moindre mesure, j'ai failli tomber, en m'associant à la meute.
 

J'aperçois donc la femme, enfin. Encore une femme vacante, ouverte à l'interprétation, objet plus que sujet, soumise à la dérive des interprétations. 

Or, peut-être qu'à l'origine de ce récit, il y eut une femme terrifiée.
 

Elle n'est pas une femme de papier, pas une femme vacante, pas une femme prétexte, pas un faire valoir de Jésus.
 

Dans mon commentaire, elle doit devenir une personne. Et cette personne,  c'est une femme et cette femme est poussée - au mépris  d'ailleurs de la procédure mais qu'importe - par des hommes. Ce n'est pas de l'exégèse scientifique, c'est de la prédication. 

Prédicateur toi aussi, tu dois transformer des fonctions narratives en personnes vivantes. Sinon tu restes dans la procédure. Et dans la meute de tes confrères qui  disent.
 

Il n'y a plus ni homme ni femmes dit Paul. Certes. Bravo. Admirable leçon universaliste. Idéal sublime.  Mais  voilà, ici,  il y a encore des hommes,  qui jouent  au moyen d'une femme. Ils jouent. Et ils sentent justifiés mais leur justification, c'est du vent - et il y a une femme.
 

Et il y a moi, commentateur masculin,  qui ait failli entrer dans le jeu - avec mes formules lapidaires toutes prêtes -  en oubliant combien cette femme-là  me fait penser à ces innombrables femmes meurtries par des  lois obscènes et leurs applications pré-textuelles;  ces femmes qui sont des femmes et pas des femmes de papiers de reportage, pas des  femmes en gros, pas des femmes symboles, pas des femmes prétextes à mon émotion. Des vraies femmes qui souffrent et tombent parfois avec leurs enfants dans les bras, qui tombent sous les coups, avec ou sans ma pensée, avec ou sans mon émotion.
 

Et puis, maintenant que je me suis ébroué de tous ces commentaires formels qui faisaient de cette femme une sorte de vide fonctionnel, maintenant que j'ai tenté de la voir, elle, comme si elle était vraie, et puisque de toute façon, elle a été vraie;   je dois faire un effort supplémentaire, pour aller voir ces hommes,  et aller voir leur vérité.  Leur stupide vérité.

Ils ne sont pas que des plaideurs, des procureurs, des débatteurs. Ils sont ceux qui sont poussés par la force de leur  justification à trainer ainsi cette femme.  Ils n'ont ainsi plus de honte, plus de barrière, plus de surmoi, plus de peur. Ces hommes me font penser à tous ces hommes, comme moi. Ces  innombrables hommes-là, qui peuplent notre actualité, qui ont toutes leurs justifications pour condamner, lapider, massacrer, violer, bombarder. Eux en revanche, j'ai du mal à les distinguer. Si cette femme est unique, eux,  ils sont meute.
 

J'ai donc besoin de ce récit. Pourquoi ?  Pour apprendre à voir. Voir le réel. Voir le jeu de dupes. Voir au-delà du débat de savoir si Jésus  est  oui ou non respectueux de la loi du Lévitique ou du Deutéronome qui dit "qu'il faut lapider celles qui sont ça", voir littéralement, au delà de  ce problème de théologiens et de légistes- puisqu'il faut le dire en 2025: la loi, ici, de base est obscène. Point. La discussion, de savoir s'il faut lapider quelqu'un pris en flagrant délit d'adultère n'a même pas à se produire, y compris dans notre raisonnement, y compris dans le raisonnement des commentateurs qui relèvent  "qu'ici la procédure n'est pas respectée”. Et alors ? Ce droit n'est ici qu'un prétexte pour ne pas voir ce qui se passe en réalité, n'est qu'un prétexte  nécessaire à la pulsion de meurtre sans séquelle. 

D'ailleurs, dans ce récit magnifique, la discussion n'aura pas lieu.
 

Au delà de ces problèmes de droit : il y a:  la faiblesse numérique d'une femme face à plusieurs hommes. Il y a : le plaisir de la force. Il y a:  le goût du sang et de la cruauté, ce goût particulier qui explique tellement de choses. Il y a:  la justification du meurtre. Il y a la peur de la sexualité. Et bien sûr, il y a ce gout immonde de la pureté.
 

Il y a une femme. Et il y a des hommes qui ont trouvé un prétexte pour la mettre à mort. Prétexte auxquels ils croient peut-être, même s'ils ne s'avoueront jamais rien de ce qui les motivent. 

Le chemin pour sortir de la meute est de ne pas y croire du tout avec eux.
 

Pour cela, il fallait laisser  vivre les personnages, il fallait les sortir de leur gangue de papier, comme si c'était nous. D'un côté ou de l'autre.

Jésus, qui n'entrera pas dans le débat obscène, n'a ici qu'un seul problème.

Le problème de Jésus est tout simplement d'éviter un meurtre légal.
 

J'ai déjà dit ici que le  procédé qu'il emploie n'est absolument pas une méthode utile. Ou du moins utilisable par tous ceux qui voudraient tenter de  briser l'élan d'une violence qui se draperait  dans le  droit  mais qui serait en réalité pulsionnelle.  Si Jésus brise l'élan meurtrier, c'est parce qu'évidemment, son autorité est considérable, exceptionnelle. 
 

Il n'y a pas ici d'autre raison logique pour que ce qu'il fasse - se taire, se baisser, écrire sur de la terre  - pour que ce qu'il dise - que celui qui n'a jamais péché lui jette le premier une pierre - fonctionne.  Ceux qui revendiquent ces actes ou ces paroles de Jésus  comme des  éléments utiles pour contrer la violence se trompent. Ici, s'il y avait un miracle, ce serait celui de son autorité.
 

Mais alors, pourquoi  ces paroles et ces actes figurent-ils  dans ce récit?
 

Une hypothèse:  son comportement, écrire sur de la terre,  les paroles qu'il dit à ces gens et qui les font s'évanouir, se dissiper un à un et à commencer par plus âgés, ne sont pas destinés qu'à eux. Ils nous sont offerts aujourd'hui. Ces actes, ces paroles sont donc destinés à chacun de nous qui lisons, regardons, tentons de comprendre, ces actes, ces paroles.  Et que font-ils  ? En nous focalisant sur eux, ils nous révèlent que nous étions dans la meute. Et le regardant faire ceci et dire cela, tout à coup, nous nous interrompons.

 Devant les autres, avec les autres, en meute, nous pouvions mentir,  nous mentir très facilement, et dans cette foule, dans ce cirque, dans cette mise en scène sacrificielle, évidemment que quelqu'un d'entre nous aurait lancé le premier une pierre et puis, peut-être, qui sait, nous aurions tous suivi. Nous l'aurions peut-être fait, si nous ne nous étions pas, au préalable, entrainés. Entraînés par le spectacle d'un simple récit.
 

Et ces textes des évangiles, existent, non pas pour en tirer un sens quelconque, une formule morale, non pas pour apprendre quelque chose sur Jésus, mais pour l'entrainement des disciples:  les militants de l'évangile,  pour en somme leur permettre d'avoir un coup d'avance. Pour que, quand le plaisir envoûtant de la meute arrivera, ils soient prêts, pour que nous soyons prêts. Prêt à nous baisser un court instant pour reprendre notre souffle et réfléchir, prêt à nous demander si nous irions lancer le premier la pierre sans aucun risque d'être condamné pour cela.
 

Il s'agit  donc d'entrer dans ce récit vivant, puis de réussir à sortir de la meute de toutes ces voix qui nous peuplent, de toutes nos justifications qui nous protègent.
 

Ce récit est là pour nous aider à avoir  mentalement fait cette expérience d'être obligés par cette parole de Jésus que celui qui n'a jamais péché,  de nous retrouver face à nous mêmes, éventuellement avec une pierre à la main, et de  considérer notre propre situation pour  voir la réalité obscène de cette mise en scène d'abattoir et  pour nous éviter la dérive de finir par devenir un jour un des acteurs de la possibilité alternative de ce récit.

Personne ne me regarde. Personne ne me jugera.
 

Sinon moi-même, ma réponse. 

Lecteur, auditeur de cette histoire, te  restera-t- il encore un peu de distance, ou resteras tu enfermé dans ton obscène certitude ?  

Le disciple du Christ, armé mentalement acquerra la distance nécessaire. Il n'est pas un disciple d'une loi, d'un roi, d'un empereur, mais de l'Esprit.

Ainsi se préparait, avec ce genre de récit,  le disciple du Christ. Pour qu'il puisse se dire : 

Je ne suis pas si pur, finalement, et je ne vais pas devenir un militant de la pureté. Plutôt que de suivre le texte à la lettre mais en réalité suivre mes pulsions protégées par la meute ,  je vais regarder le visage de cette femme. Je vais peut-être pouvoir être sauvé de moi-même.
 

 Comme Jésus à la fin de ce récit, je vais me retrouver seul avec elle. 

Le lecteur, venu de la meute  est maintenant amené à la place de Jésus et parle à cette femme.

Où sont ils tous ?
 

C'est vrai, où est-elle, la meute obscène qui m'aurait permis d'avoir  le droit ?
 

Elle est partie.
 

Je suis Face à face. Vis à vis. Cette femme n'était pas un prétexte, c'était un être humain. Et moi aussi.  Qui t'a condamné ? Personne. Moi aussi, je ne me condamne pas.
 

Ce récit,  c'est de l'éducation du disciple qui apprend son travail de militant de l'évangile, en ayant regardé la réalité en face, sa réalité à lui - pauvre pécheur - et le visage de cette femme qui le regarde aussi
 

On pourrait considérer que c'est du laisser aller. Les voix de la meute, bien qu'un peu éloignées, se rapprochent vite.

Et c'est le cas, Jésus la laisse aller, elle . Il lui dit, va et ne pèche plus.

Mais ce laisser aller précisément et dans ce contexte là, c'est le plus beau cadeau que peut faire un militant évangélique à quelqu'un qui pourrait devenir un simple prétexte à l'application stricte du droit de la meute, à la place de rester un humain vivant qui respire et qui n'aura plus peur.
 

Ce texte, nous en avons besoin car aujourd'hui, l'atmosphère est particulièrement viciée. Les temps sont à la vengeance, aux meutes organisées.

Alors quand nous sommes animés de cet esprit là, de ce démon là, rappelons nous ce  face à face final . Qui suis je pour la condamner ? Où sont-ils tous passés ?
 

Merci pour cette bible qui nous éduque à la résistance, nous entraîne d'avance au comportement juste, ce qui pourra servir quand il ne sera plus possible d'avoir vraiment  le temps de prendre la mesure d'une  situation dramatique.
 

 AMEN


LES TEXTES DE LA LITURGIE

CONDUCTEUR DU CULTE DU 6 AVRIL 2025
 

MUSIQUE
 

LA SALUTATION
 

· Au commencement de la semaine, en arrivant au culte, nous pouvons entendre : bien venu ! C’est bien que tu sois venu. Tu es venu pour quelque chose de bien. 

En hébreu, un des verbes qui veut dire sauver s’écrit avec les mêmes lettres que les verbes soigner et caresser, masser. Une des compréhensions du salut, c’est que Dieu vient prendre soin de nous.

Cette  grâce nous est donnée de la part de Dieu notre père, de son fils Jésus le Christ, dans la communion du saint Esprit.
 

Cette grâce est au commencement de tout.
 

[DEBOUT]
 

LA LOUANGE 
 

Notre Dieu nous sommes seuls et isolés dans nos identités, psychismes, et caractères. Oui mais tu nous donnes l'assemblée, l'Eglise pour dépasser ces frontières. Tu emplis de ton souffle les moments où frères et soeurs communient ensemble. Bénis Seigneur ce moment, ce petit moment ce grand moment, qu'importe à tes yeux. Bénis les voix, les chants, les paroles et les gens .
 

Merci Notre Dieu pour ta présence avec nous .     AMEN
 

CHANT Ps 116, p.132, strophes 1, 2,3 ,4
 

[ASSIS]

LA PRIÈRE DE CONVERSION
 

Devant Dieu, nous nous recueillons,

nous reconnaissons devant lui  que nous manquons, que nous ne savons pas vivre.

Enclins au malheur.

Incapables de faire du bonheur

nous transgressons tous les jours les recommandations de sa sagesse,

celle qui dit, dans les attributs d'une jeune femme dans la Bible, «  écoutez-moi »

et nous, qui n'écoutons pas,  nous nous  condamnons nous mêmes.
 

nous ressentons cette vive douleur d'avoir oublié d'écouter  

et nous voulons retourner vers lui, Dieu, et vers elle,  sa sagesse fondatrice du monde. C'est pourquoi nous demandons de l'aide

Qu'ils se penchent vers nous,

allègent notre fardeau nous aident à réparer 

nous accordent les grâces de l'Esprit, 

pour que prenant vraiment conscience de notre manque

nous en soyons vivement touchés, 

et que nous progressions,

et que  nous portions des fruits de justice et de sainteté, 

qui leur  soient agréables, à Dieu et à sa sagesse éternelle
 

[SILENCE]
 

Dieu vivant, je suis un pécheur et j'ai besoin de ton pardon. Je crois sincèrement que Jésus ton fils m'a indiqué la bonne route et dès lors, je veux interrompre la longue liste de mes manquements et des mes renoncements.

Seigneur Dieu , Esprit d'amour,  je t'invite à entrer dans mon coeur maintenant et à prendre soin de ce que je deviens.

Amen.

CHANT 33-35, p.435, strophe 1
 

L'ANNONCE DU PARDON

AVEC LA LETTRE AUX EPHESIENS:

"Au Nom de Jésus-Christ et par l'autorité de Sa Parole, je vous déclare que Dieu est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont Il vous a aimés, alors que vous étiez morts par vos offenses, Il vous a fait revivre avec le Christ et vous relevés avec Lui. AMEN
 

[DEBOUT]

CHANT 33-35, p.435, strophe 2
 

L'EXPRESSION DE LA VOLONTÉ DE DIEU  [LECTEUR]

Vous êtes le sel de la terre. Si le sel perd sa saveur comment redeviendra-t-il du sel?

Il ne vaut plus rien; on le jette dehors et il est foulé aux pieds par les hommes.

Vous êtes la lumière du monde! Une ville située sur une hauteur ne peut être cachée. Quand on allume une lampe, ce n’est pas pour la mettre sous le boisseau mais sur son support, et elle brille, pour tous ceux qui sont dans la maison.

De même, que votre lumière brille aux yeux des hommes, pour qu’en voyant vos bonnes actions ils rendent gloire à votre Père qui est dans les cieux.
 

CHANT 33-35, p.435, strophe 3
 

[ASSIS]

LA PRIÈRE D'ILLUMINATION [ENSEMBLE] [LECTEUR]
 

Seigneur, souffle sur les pages de

note bible et retourne-les dans

tous les sens pour que des mots

anciens reprennent vie et que dans

notre vie des pages se tournent
 

LES LECTURES [LECTEUR]
 

JEAN 8

1 Jésus se rendit au mont des Oliviers. 2 Mais dès le matin, il retourna au temple,et tout le peuple vint à lui. S'étant assis, il les instruisait. 3 Alors les scribes et les pharisiens amènent une femme surprise en adultère, la placent au milieu 4et lui disent : Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. 5 Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes : toi, donc, que dis-tu ? 6 Ils disaient cela pour le mettre à l'épreuve, afin de pouvoir

l'accuser. Mais Jésus se baissa et se mit à écrire avec le doigt sur la terre. 7 Comme ils continuaient à l'interroger, il se redressa et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre ! 8De nouveau il se baissa et se mit à écrire sur la terre. 9 Quand ils entendirent cela, ils se

retirèrent un à un, à commencer par les plus âgés. Et il resta seul avec la femme qui était là, au milieu. 10 Alors Jésus se redressa et lui dit : Eh bien, femme, où

sont-ils passés ? Personne ne t'a donc condamnée ? 11 Elle répondit : Personne, Seigneur. Jésus dit : Moi non plus, je ne te condamne pas ; va, et désormais ne pèche plus.
 

MUSIQUE  (+ COURTE)


 

LA PRÉDICATION (voir plus haut)


 

MUSIQUE
 

[DEBOUT]

LA CONFESSION DE FOI [ENSEMBLE] [LECTEUR]
 

Je crois que Dieu est créateur, aujourd'hui encore il embellit le monde, faisant doucement reculer ce qui reste de chaos. Rien à craindre de Dieu, mais tout à espérer.

Voici quel est son jugement : la bienveillance.

Voici quelle est sa promesse : la vie, la vie belle et éternelle par son amour.

De quoi aurions-nous peur ?

Par amour, il crée l'être humain, l'homme et la femme.

Il le crée inachevé, dans un monde

inachevé, dans un monde où tant reste à

accomplir pour que la vie soit aussi belle qu'il l'espère

et pour que je sois un peu digne de lui,

lui qui, déjà, m'appelle "mon enfant bien aimé".

Il y eut, enfin, un homme sur terre :

Jésus de Nazareth, un être à l'image et à la ressemblance de Dieu,

mon sauveur et le sauveur de tous, le Christ.

Il est bon de le reconnaître comme Seigneur, pour aimer Dieu et mon prochain comme moi-même.

Amen.
 

CHANT 51-11, p.827, (deux fois...), leste



 

LES ANNONCES

L'OFFRANDE ( EN MUSIQUE ADAPTÉE À LA DURÉE DE LA COLLECTE)
 

LES NOUVELLES DU DIAFRAT
 

CHANT  35-13, p.486, les 4 strophes
 

LA PRIÈRE D'INTERCESSION [LECTEUR]
 

que se lève sur la dureté de notre coeur la douceur de ton visage; 

que se lève sur la folie de notre orgueil l'humilité de ton coeur; 

que se lève sur la tristesse de nos fautes la joie de ton pardon; 

que se lève sur le sommeil de notre mort la clarté de ton éternité; 

que se lève sur notre esclavage la liberté des enfants de Dieu; 

que se lève sur notre angoisse la paix de ton amour. 
 

Seigneur, tu vois notre monde, notre humanité: avec confiance, nous te les remettons. 

Nous te prions pour tous les peuples qui avancent dans l’obscurité des guerre sans fin, sans pitié.

Nous te prions pour notre pays, celles et ceux qui l’habitent. 

Inspire à chacun du  discernement, de l'immunité  mentale, face aux délires collectifs, du quant à soi et donne-nous de ton Esprit de résistance et de courage.
 

Nous te prions pour celles et ceux qui se sentent exclus, à cause de leur maladie, de leur origine ethnique ou sociale, à cause de leur pauvreté matérielle ou culturelle, pour celles et ceux qui se sentent inutiles, méprisés. 

Nous te présentons toutes les personnes frappées par le deuil
 

Seigneur fais de nous et de tous les chrétiens des témoins de ta justice 
 

Seigneur, nous te le demandons : que partout dans le monde s'accomplisse ta promesse. Nous avons confiance en toi : tu nous exauces bien au-delà de ce que nous attendons. 
 

LE NOTRE PÈRE




 

LA BÉNÉDICTION
 

Le Seigneur vous bénit et nous garde. Le Seigneur fait resplendir sur vous sa lumière et vous accorde sa grâce. Le Seigneur tourne sa face vers vous et vous donne la paix!

Que Notre Dieu soit avec chacun de vous !

Et qu'il soit avec votre famille.

Qu'il bénisse votre journée 

et qu’il fasse de vous une source de bénédiction.

Qu'il vous donne sa joie ! 

Notre Dieu, à toi seul soit le règne et la gloire  Amen.

[ASSIS]
 

MUSIQUE (+ CONCERTANTE)

 
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