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Les protestants des 13e et 5e arrondissements de Paris. Temple de Port Royal & Maison Fraternelle

" Le miracle de la Réformation " .TEXTES DU CULTE DU 27 OCTOBRE 2024



NB: l'audio de la prédication a été capté à Charenton, paroisse où R.Philipoussi est pasteur référent

predication_du_27_octobre_2024__reformation_.mp3 Prédication du 27 octobre 2024 (Réformation).mp3  (30.94 Mo)

ORGUE

 

 

DEBOUT

 

SALUTATION

La grâce et la paix vous sont données de la part de Dieu, notre Père, et de Jésus-Christ notre Sauveur, le même hier, aujourd'hui, éternellement.

 

PRIONS

 

DIEU tout-puissant,

Tu conduis ton Eglise et tu ne l'abandonnes pas à elle-même :

par la prédication des Réformateurs, tu as fait briller, en des temps troublés, la lumière de ton Evangile ;

fais-nous la grâce de connaître, nous aussi, la force vivifiante de ta Parole

et de proclamer joyeusement et fidèlement

le salut que tu as préparé 

par Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur. Amen.

 

INVOCATION

 

" Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs

 adoreront le Père en esprit et en vérité ;

 car ce sont là les adorateurs que le Père demande.

 

Dieu est Esprit,

et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. "

(Jean 4.23-24)

Invoquons le Seigneur notre Dieu.

L'assemblée se lève et répond par le 

 

 

ADORATION [ENSEMBLE]

DIEU est pour nous un refuge, un rempart. Un secours dans nos détresses.

Il donne son secours dès l'aube du matin.

 

Gloire soit au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement,

maintenant, et toujours, et aux siècles des siècles. Amen.

 

CHANT Ps 081, strophes 1, 2, 3, 4, page 96

 

ASSIS

 

 

 

 

 

 

 

CONFESSION DES PÉCHÉS Jean Calvin

 

Fais-moi entendre, dès le matin, ta bonté, car je me suis confié en toi ; fais-moi connaître le chemin où je dois marcher, car j’ai élevé mon âme à toi. Eternel, délivre-moi de mes ennemis ; je me suis retiré vers toi. Enseigne-moi à faire ta volonté, car tu es mon Dieu. Que ton bon Esprit me conduise dans le droit chemin. (Ps 143 ,8-10)

Mon Dieu, mon Père et mon Sauveur, puisqu’il t’a plu de me conserver par ta grâce pendant la nuit qui vient de finir et jusques au jour qui commence, fais que je l’emploie tout entier à ton service et que je ne pense, ne dise ou ne fasse rien qui ne soit pour te plaire et obéir à ta sainte volonté, afin que toutes mes actions se rapportent à la gloire de ton nom et au salut de mes frères. Et de même que pour cette vie terrestre, tu fais luire ton soleil sur le monde, veuille aussi éclairer mon intelligence par la clarté de ton Esprit, afin de me diriger dans la voie de ta justice.

Ainsi, ô mon Dieu, à quelque chose que je m’applique, que mon but soit toujours de te servir et de t’honorer, attendant tout mon bien de ta seule bénédiction et n’entreprenant rien qui ne te soit agréable. Fais aussi, Seigneur, que tout en travaillant pour mon corps et pour la vie présente, j’élève mon âme plus haut jusques à cette vie céleste et bienheureuse que tu réserves à tes enfants. Qu’il te plaise d’être le protecteur de mon âme comme de mon corps afin de me fortifier contre toutes les tentations de Satan et de me délivrer de tous les dangers qui me menacent sans cesse.

Et puisque ce n’est rien de commencer si l’on ne persévère, je te demande, ô Dieu, de me conduire et de me diriger, non pas ce jour seulement, mais jusques à la fin de ma vie. Veuille aussi augmenter continuellement en moi les dons de ta grâce, afin que je progresse de jour en jour, jusques à ce que je parvienne à la pleine communion de ton Fils Jésus-Christ, qui est la vraie lumière de nos âmes.

Mais, ô mon Dieu, pour que je puisse obtenir de toi de si grands bienfaits, veuille oublier tous mes péchés et me les pardonner selon ta miséricorde infinie, comme tu l’as promis à tous ceux qui t’invoqueront d’un cœur sincère en Jésus-Christ notre Sauveur.

Amen.

 

CHANT PS 36, Strophe 1 , page 60 (leste)

 

DÉCLARATION DU PARDON

Comme il y a un seul Dieu,

il y a aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ Jésus, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous.

C'est par la grâce que vous êtes sauvés, au moyen de la foi ; cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.

A tous ceux qui se tournent vers Dieu dans une vraie conversion et cherchent leur salut en Jésus-Christ, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, nous déclarons que Dieu accorde maintenant la levée de leur dette.

Chantons à Dieu notre reconnaissance

 

DEBOUT

CHANT PS 36, Strophe 2 , page 60

 

 

VOLONTÉ DE DIEU

Mes frères, qui voulez offrir à Dieu un culte en esprit et en vérité, prenez garde aux exigences de sa Parole, fondement de toute réforme.

La Parole de Dieu est vivante et efficace, et plus acérée qu'une épée à deux tranchants; elle est le juge des sentiments et des intentions du coeur.

Mettez en pratique la Parole et ne vous contentez pas de l'écouter en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements.

Que celui qui a entendu ma Parole la rapporte fidèlement, dit le Seigneur.

 

CHANT PS 36, Strophe 3 , page 60

ASSIS

 

PRIERE D'ILLUMINATION

Pour recevoir sa Parole, prions Dieu avec Martin Luther

 

 

Je ne veux, Seigneur, ni argent ni or.

Donne-moi une foi ferme et inébranlable.

Je ne cherche, Seigneur, ni plaisirs ni joies de ce monde.

Console-moi et affermis-moi par ta sainte Parole.

Je ne te demande pas honneurs et considération d’ici-bas :

ils ne peuvent en rien me rapprocher de toi.

Donne-moi ton Saint-Esprit.

Qu’il éclaire mon cœur et me fortifie.

Qu’il me console dans mon angoisse et ma misère.

Garde-moi jusqu’à la mort dans la vraie foi, 

dans la ferme confiance en ta grâce.

Amen.

 

LECTURES

 

ANCIEN TESTAMENT

Psaume 126, 5 et 6

 

5 Ceux qui sèment avec des larmes moissonneront avec des cris de joie.6Celui qui s’en va en pleurant, quand il porte la semence à répandre, revient avec des cris de joie, quand il porte ses gerbes de blé.

 

EPITRE

HEBREUX 5, 11-14

(…) nous avons beaucoup à dire, et des choses difficiles à expliquer, d'autant que vous êtes devenus lents à comprendre. 12Alors que vous devriez, depuis le temps, être des maîtres, vous avez de nouveau besoin qu'on vous enseigne les premiers éléments des paroles de Dieu : vous en êtes venus à avoir besoin, non pas de nourriture solide, mais de lait. 13Or quiconque en est au lait n'a pas l'expérience de la parole de justice : c'est un tout-petit. 14Mais la nourriture solide est pour les adultes, pour ceux qui, par l'usage, ont le sens exercé au discernement du bien et du mal.

 

 

EVANGILE

Marc 10.46-52

46 Ils viennent à Jéricho. Et comme il sortait de Jéricho, avec ses disciples et une foule importante, un mendiant aveugle, Bartimée, fils de Timée, était assis au bord du chemin. 47Il entendit que c’était Jésus le Nazaréen et se mit à crier : Fils de David, Jésus, aie compassion de moi ! 48Beaucoup le rabrouaient pour le faire taire ; mais il criait d’autant plus : Fils de David, aie compassion de moi ! 49Jésus s’arrêta et dit : Appelez-le. Ils appelèrent l’aveugle en lui disant : Courage ! Lève-toi, il t’appelle ! 50Il jeta son vêtement, se leva d’un bond et vint vers Jésus. 51Jésus lui demanda : Que veux-tu que je fasse pour toi ? – Rabbouni, lui dit l’aveugle, que je retrouve la vue ! 52Jésus lui dit : Va, ta foi t’a sauvé. Aussitôt il retrouva la vue et se mit à le suivre sur le chemin.

 

ORGUE BREF

 

PREDICATION la protestation de Bartimée

 

L'évangile de Bartimée va nous dire quelque chose du geste de la Réformation.

 

Le geste du passage d'une vie de mendiant à une vie sous le régime de la grâce.

 

J'ai intitulé cette prédication "la protestation de Bartimée". Vous entendrez deux voix dans cette prédication, car elle a été construite ainsi. La voix principale parle avec le récit lui-même, l'autre voix ajoutera du commentaire, théologique ou historique.

 

Bartimée était probablement le fils de quelqu’un de connu. « Bar-timée » signifie en araméen « fils de Timée » et Marc précise encore en disant qu’il était bien le fils de Timée.

Qui était-il ce Timée. Était-il mort ? Avait-il abandonné son Fils ?

 

C'est que nous sommes, des orphelins et des oubliés, avant de découvrir de qui nous sommes tous et toutes les enfants

 

Bartimée, un jour, une première fois dans sa vie, bien avant le temps de cette histoire s’était assis aux portes de la ville de Jéricho.

Ainsi, il avait rejoint le rôle que son entourage lui destinait depuis toujours, peut-être depuis qu’il était un enfant aveugle: le rôle, la fonction , légitime d’un mendiant.

 

C'est ce que nous sommes, des mendiants de la faveur de Dieu, avant de découvrir qu'il n'y a rien à mendier, et qu'il y a tout à recevoir.

 

Les gens passent et passent devant lui. Tous ces gens ne le savent pas mais ils ont besoin de cet homme. Car il est pour eux un point fixe. Un repère. Ils ont tous besoin de lui. Besoin de quelqu’un qui ne les regarde pas, ne les voit pas. Ne les juge pas.

 

Ainsi se constitue la perversité du pouvoir d'une Eglise ou de n'importe quelle institution débilitante. Elle a besoin d'incorporer en son sein des mendiants pour pouvoir exercer le pouvoir de son éventuelle et prétendue générosité. Elle a bien sûr aussi besoin d'aveugles, pour ne pas être regardée dans ce qu'elle fait ou ce qu'elle laisse faire.

 

Un jour, le fils de Timée s'était assis dans son destin.

 

Dans la pensée biblique, le destin, ou la destinée, la fatalité- cette chose, que convoquent les astrologues, les voyants, et beaucoup de politiques, dans la pensée biblique, pactiser avec cette chose, c’est l’équivalent de mourir ! Car le seul destin, c'est la mort. Et le seul salut, par la grâce.

 

Bartimée pouvait apparaitre à tous comme un mort vivant. Mais personne ne s'apercevait qu’en fait, il était en état de veille, ….

 

C'est parce qu'ils sont en veille sans que personne ne le sache, que des réformateurs un jour se réveillent.

 

....qu’il n’était pas mort, qu’il n’était pas endormi. Tout le monde ignorait, en l’ignorant, qu’il était disponible à ce qui allait transformer sa vie.

 

Comme Luther dans son jeune âge

De l’endroit où Bartimée se trouvait, il devait comprendre beaucoup de choses. Il entendait surement quelques uns de ces faux prophètes qui courraient les rues et les portes des villes en ces temps et ces lieux-là.

Il aura donc pu faire le tri entre les paroles de bénédiction et les paroles de malheur, entre les paroles libératrices et les paroles de fatalité et les paroles pour ne rien dire.

De son point fixe, sans l’aide de la vue- ce sens tellement trompeur ! mais à l'aide de sonsensus divinatis - comme l’appellera plus tard Calvin, il observait le monde. Beaucoup mieux que beaucoup qui se laissent si facilement abuser par ce qui se voit, par l’évidence…Beaucoup mieux que nous qui n'avons pas conscience de ce sensus divinatis, beaucoup mieux que beaucoup qui n'écoutent pas.

 

Le premier et le plus grand commandement n’est pas : tu aimeras ton Dieu, mais «écoute.. ».

 

Marc un court instant dans notre vie, nous invite à prendre la place de Bartimée, 

A fermer les yeux, comme si nous étions en prière et comme il le fait, à observer le monde. À nous mettre en veille.

 

Quel est le miracle dans cette histoire? Il n'est peut-être pas celui qui nous apparaît comme une évidence. 

Encore un aveugle qui recouvre la vue !

 

Le miracle peut déjà commencer à être cherché dans le cri de cet homme: JESUS , FILS DE DAVID ! Aie pitié de moi.

 

C'est le premier mouvement d'une protestation, comme quand le culte, nous confessons en premier lieu notre demande de pardon.

 

Ici nous avons : le fils de David (appelé ailleurs fils de Joseph, ou même fils de Dieu), et le fils de Timée. Tous les deux son désignés par leur origine, tous les deux viennent donc de quelque part, et tous les deux ont néanmoins en commun une certaine solitude. L’un de deux protestera un jour, sur un poteau, et criera à son Père: « pourquoi m’as-tu abandonné »…

Marc, par ce parallélisme a peut-être voulu montrer la proximité, la co-humanité de Bartimée avec celui qui passait.

 

Restons encore sur la piste du miracle ...

 

On peut aussi chercher le miracle dans le refus de Bartimée d’entendre ces voix qui veulent le faire taire « beaucoup lui faisaient des reproches pour qu’il se taise ».

 

On pourrait évoquer ici les multiples tentatives de compromis pour que le feu de la Réforme n'embrase pas l'Europe, citons les tentatives de compromis de la diète d'Augsbourg en 1530, la paix d'Augsbourg en 1555, laquelle a défini le principe du cujus regio, ejus religio (tel, prince, telle religion) mais aussi en France, le colloque de Poissy sous l'égide de Catherine de Médicis, en 1561, ou les divers édits de tolérance. Toutes tentatives qui se sont soldées par des échecs, imputables aux deux camps. Et puis bien entendu, toutes les injonctions à disparaître, à avoir prétendument existé , à ne plus exister, à n'avoir finalement jamais existé . Malgré le feu de la persécution, il a quand même fallu que la protestation initiale s'accomplisse, et que la singularité protestante vienne pleinement à l'existence. Le mouvement protestant n'a pas entendu ni reconnu les voix qui l'invitaient à attester de son erreur et à rentrer dans son terrier.

 

Ces voix, ces mêmes voix qui ont enrôlé Bartimée en tant que mendiant, alors qu il avait une grande disponibilité à saisir la vie quand elle passe; ces voix, Bartimée ne veut plus les entendre.

 

Beaucoup lui faisaient des reproches et lui a crié encore plus fort…

 

Où est le miracle dans cette histoire ?

 

Il va aussi se révéler dans ce mot que lui glisse un disciple de Jésus. Une voix, une voix de plus, mais cette fois, ce n’est pas la voix du destin, mais une voix pour vivre. « Courage, lève-toi, il t’appelle ».

 

Mais enfin, le véritable miracle est le courage de cet homme pour enfin se lever, se relever, le même mot que pour ressusciter.

Le miracle est dans ce don du courage pour cette mise debout d’un homme qui aurait dû passer le reste de sa vie assis et qui va quitter la posture, l’imposture, du mendiant.

 

Ou celle de ce maître en théologie , ce moine Luther qui pourtant dépendait des émoluments de son institution.

 

Bartimée est encore aveugle, mais il est n'est plus aveuglé, il est déjà sauvé.

« Que veux-tu que je fasse pour toi ? » lui dit Jésus, presque avec ironie. Comme si ce n'était pas évident. Jésus joue l'aveugle devant Bartimée.

 

Mais Jésus sait que Bartimée a fait le plus gros du travail. Il a eu le courage de protester contre son soi-disant destin. Il a refusé les voix qui voulaient qu'il reste à sa place.

 

Il retrouve la vue, comme nous tous ouvrons les yeux quand nous sentons enfin en nous le courage libérateur .

« Va » lui dit Jésus. Enfin Bartimée peut voir les sourires des disciples, heureux d’accueillir un nouveau membre de cette fraternité. Fraternité et sororité des fils et des filles de Dieu qui se sont sorti.e.s de la fatalité.

 

Ta confiance t’a sauvé, dit Jésus à Bartimée.

Ton courage t’a sauvé.

 

 

Que vous dire de plus, frères et sœurs ?

On l'a bien compris, refuser la fatalité, comme Bartimée, c’est gagner la victoire sur la mort, qui est le résumé de toutes les fatalités, et c'est le geste primordial de la Réforme.

 

Cela passe d'abord par, 

 

Fermer les yeux, observer le monde, faire le tri entre les paroles de bénédiction, et les paroles de malheur.

Ensuite par comprendre ce que veut dire l’état de veille, cet état de disponibilité à la grâce qui passe; et ensuite, cela passe par veiller

 

 

Mais cela implique aussi d' accepter l'aide de celui, l'un de ces obéissants solidaires comme l'est ce disciple, qui va donner le courage

 

Cela passe enfin par devenir à son tour ce disciple qui parfois sait donner le petit coup de pouce à celui qui peut-être hésite encore: « courage, lève-toi, il t’appelle »

 

Voilà donc comment l'évangile de Bartimée pourrait nous parler du miracle de la Réforme.

 

AMEN !

 

ORGUE

 

 

 

 

 

 

 

CONFESSION DE LA FOI

Confessons notre foi.

 

LA CONFESSION DE FOI BAPTISTE DE LONDRES DE 1689 (32 articles)

INTRO: dans la façon d'exprimer de la fin du 17e s.

 

CHAPITRE 21 LA LIBERTÉ CHRÉTIENNE ET LA LIBERTÉ DE CONSCIENCE 

  1. La liberté que Christ a acquise pour les croyants sous l’Évangile consiste en leur libération de la culpabilité du péché, de la condamnation de la colère de Dieu, de la sévérité et de la malédiction de la Loi1 ; ils sont délivrés de ce présent monde mauvais2, de l’esclavage de Satan3, de la domination du péché4, du mal des afflictions5 de la crainte et de l’aiguillon de la mort, de la victoire du tombeau6, et de la damnation éternelle7 ; par elle ils ont un libre accès auprès de Dieu, et deviennent obéissants non par crainte servile8, mais par amour filial et bonne volonté9. Tout cela était imparti aussi aux croyants sous la Loi, quant à la substance10 ; mais sous le Nouveau Testament, la liberté des chrétiens est élargie encore plus : ils sont libérés du joug des lois cérémonielles, auxquelles l’Église juive était assujettie, ils ont une plus grande assurance dans leur accès au trône de la grâce, et ont part à une plus grande mesure du libre Esprit de Dieu que ne l’avaient normalement les croyants sous la Loi

[ENSEMBLE]

 

  1. Dieu seul est le Seigneur de la conscience, qu’il a laissée libre par rapport aux doctrines et aux commandements des hommes qui sont, en quelque matière que ce soit, contraires à sa Parole ou n’y sont pas contenus. Par conséquent, croire de telles doctrines ou obéir à de tels commandements par motif de conscience, c’est trahir la vraie liberté de conscience; et exiger une foi implicite et une obéissance absolue et aveugle, c’est détruire la liberté de conscience et contrevenir à la raison.

 

CHANT PS 043, STROPHES 1, 2, 3 PAGES 64 ET 65

 

ANNONCES OFFRANDE

L'apôtre nous exhorte : Frères, pendant que nous en avons l'occasion, faisons du bien à tous

Nous offrirons maintenant nos dons pour le service de l'Eglise pour le monde.

 

ORGUE COURT

 

Seigneur Dieu, notre Père,

qu'avons-nous que nous n'ayons reçu de toi ? Nous devons tout à ta grâce.

Accepte, nous t'en prions cette humble part des biens que tu nous as toi-même donnés :

qu'elle serve à ta gloire. Amen.

 

 

 

 

 

PRIÈRE D'INTERCESSION

PÈRE très bon,

Nous te bénissons pour l'Eglise

dans laquelle nous avons appris à te connaître.

Pour elle et pour toutes les Eglises réformées de notre pays,

afin que tu continues de les bénir,

nous te prions, Seigneur.

 Pour tous les ministres de l'Eglise,

afin que tu leur accordes les forces dont ils et elles ont besoin

et que tu leur fasses la grâce d'une vie juste et sainte à ton service,

nous te prions, Seigneur.

 Pour nos paroisses,

afin qu'elles sachent accueillir,

dans l'écoute de ta Parole et dans la communion à ta table,

tous ceux qui sont en quête de la vérité du Christ,

nous te prions, Seigneur.

Pour nos paroisses, pour qu'elles sachent encore protester  

 

Pour les parents,

afin qu'ils soient des témoins du Christ pour leurs enfants,

qu'ils accomplissent avec discernement leur tâche d'éducateurs

et fassent régner dans leur famille un esprit d'entraide et de service,

nous te prions, Seigneur.

 Pour les enfants, les adolescents, les jeunes,

pour celles et ceux qui entrent dans la vie active,

pour les fiancé.es et les jeunes foyers,

afin que tu leur donnes à tous une vision claire de la vocation que tu leur adresses,

nous te prions, Seigneur.

 

Pour les maîtres et les professeur.e.s de nos écoles,

afin qu'ils elles éveillent chez leurs élèves le sens de la responsabilité,

le respect mutuel et le goût du bien commun,

nous te prions, Seigneur.

 

Pour notre pays,

pour ceux qui le gouvernent et pour tous nos concitoyens,

afin que la prédication de l'Evangile pénètre notre vie commune

et nous garde tous dans la confiance et la droiture les uns à l'égard des autres,

nous te prions, Seigneur.

 

Pour nous-mêmes et pour ceux et celles que nous aimons,

afin que tu nous donnes de persévérer dans la foi, l'espérance et l'amour,

nous te prions, Seigneur.

 (prières libres de l'officiant)

 Dieu trois fois saint, regarde avec bonté ton Eglise et accueille nos prières ;

qu'elles nous rapprochent de toi et du jour où nous te célébrerons dans ton Royaume,

pour les siècles des siècles. 

C'est au nom de Jésus-Christ, ton Fils, que nous te prions.

Notre Père...

DEBOUT

 

Recevez l'exhortation et la bénédiction de la part du Seigneur.

 

EXHORTATION

L'apôtre déclare :

La parole du Seigneur demeure éternellement.

C'est cette Parole qui vous a été annoncée par l'Evangile.

 

CHANT PS 065, STROPHES 1, 2, 5 ET 6, PAGES 76 ET 77

 

BÉNÉDICTION

 

QUE DIEU, tout-puissant et miséricordieux, vous bénisse et vous protège,

le Père, le Fils et le Saint-Esprit. AMEN

 

ORGUE

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