" NOUVEAU TESTAMENT" - Culte du 26 janvier 2025

Prédication par le pasteur Robert Philipoussi



Rembrandt

Extraits du culte du 26 01 2025.mp3  (57.28 Mo)

CONDUCTEUR DU CULTE DU 26 JANVIER 2025

 

ENTRÉE DES PERSONNES

 

ORGUE, par Violaine Plantard

 

LA SALUTATION

Notre Dieu, le Puissant, l’Origine et l’Accomplissement de toute chose, vous accueille .

Que la grâce et la paix soient avec vous

 

[DEBOUT]

 

LA LOUANGE [ENSEMBLE]

Dieu notre père, il n’est pas de ténèbres que tu ne puisses chasser.

Il n’est pas de nuit qui ne trouve en toi son matin.

Sûrs de ta Parole, permet-nous cette prière :

que notre foi reste paisible au milieu des troubles, 

que nous soyons portés et puis renouvelés par ton Esprit créateur.

 

CHANT Ps 121, page 140 les 4 strophes 

 

[ASSIS]

 

LA PRIÈRE DE CONVERSION [ LECTEUR]

Quand la peur nous prend,

ne nous laisse pas désespérer !

Quand nous sommes déçus

ne nous laisse pas devenir amers !

Quand nous sommes tombés,

ne nous laisse pas à terre !

Quand nous sommes à bout,

ne nous laisse pas aller !

Non, fais-nous sentir ta présence et ton amour,

que tu as promis aux cœurs humbles et brisés.

Nous te demandons tout cela

au nom du Sauveur en qui tu nous a déjà exaucés

et en qui tu veux continuer de nous exaucer !

 

Karl Barth

 

CHANT 21-05 , p. 233, strophe 1 

 

L'ANNONCE DU PARDON [ LECTEUR]

Le Seigneur a dit à ses apôtres : “ Je vous laisse la paix ”.

Cette paix, la sienne, n’est pas dans l’ordre lorsque l’ordre écrase.

Elle n’est pas dans le silence lorsque le silence naît de la répression ;

elle n’est pas dans la résignation car la résignation est indigne de l’homme.

Sa paix est l’amour pour tous, la justice pour tous.

Dieu ne regarde pas le péché, le péché qui divise et qui humilie, qui écrase.

Mais il regarde notre bonne volonté ; il transforme notre cœur, il fait germer l’amour.

Nous croyons en sa paix puisqu’il nous l’a promise.

Il nous la donne et nous, nous la donnerons au monde.

 

[ON RESTE ASSIS]

 

CHANT 21-05 , p. 233, strophe 3

 

L'EXPRESSION DE LA VOLONTÉ DE DIEU

Ziad Medoukh est un poète de Palestine, j'ai choisi des extraits d'un de ses poèmes pour exprimer la volonté et en l'occurrence le rêve de Dieu

 

Je suis la justice qui ne pourra être étouffée indéfiniment, et j’ai un rêve.

Je suis l’humanité préservée dans l’adversité et le combat, et j’ai un rêve.

Avec force, énergie, foi, et grandeur d’âme, j’annonce ce rêve.

Avec beauté, fierté et espérance, j’exprime ce rêve.

D’une parole brillante et respectueuse, je révèle ce rêve.

De ma terre tolérante de patience et de fraternité, je dis ce rêve.

Sur la colline des oliviers, je clame ce rêve.

Sur les feuilles du printemps, avec le sang qui rougit nos visages, j’écris ce rêve.

Alors que le monde est en cage et muselé, sourd et muet, je dévoile mon rêve.

Avec les mots qui traduisent l’espoir et traversent les murs,

Avec ma poésie, cette arme de paix, je crie mon rêve.

Ma poésie affirme la primauté et l’universalité de l’humain

C’est une poésie d’une force sans pareille

Elle se moque des frontières

Car ils ne peuvent la bâillonner et entretenir la résignation.

Oui, avec ma poésie, je raconte ce rêve.

Même si la paix est inéluctable, je dis mon rêve

Même si l’ignoble est toujours au bout de l’injustice, je décris mon rêve

Même si l’actualité est brûlante, confuse et irrationnelle, j’exprime mon rêve

(...)

Mon rêve est lucide et transparent.

Mon rêve est bâti avec patience et humilité.

Mon rêve est l’ultime espoir face aux bourreaux.

Mon rêve renversera les montagnes et traversera le fleuve des années.

(...)

Mon rêve dépassera le sentiment d’impuissance et d’absurdité.

Mon rêve pressent les premières fraîcheurs annonciatrices de notre liberté.

(...)

Mon rêve sort des ultimes larmes de notre cœur.

Mon rêve s’inscrit dans la pensée universelle.

Mon rêve luit comme une paume laborieuse.

Mon rêve remplit le cœur des opprimés d’une grande joie.

Mon rêve est beau comme l’odeur généreuse du café de nos mères

Et le thé vert, fleuri et délicieux de nos grand-mères.

Mon rêve se fait assassiner tous les jours, sans décence.

Mon rêve souffre pour parvenir à un droit, juste un droit.

Mon rêve est impossible à briser, à faire taire

 

(bref silence)

 

[DEBOUT]

CHANT 21-05 , p. 233, strophes 4 et 5

 

[ASSIS]

 

LA PRIÈRE D'ILLUMINATION [LECTEUR]

Que ta Parole parle à nos cœurs et nous dise ta tendresse et ta joie pour nous, comme pour ce monde. Amen.

 

CHANT: [APPRIS LE DIMANCHE PRÉCÉDENT], 53-11, page 874 « AMEN » 

plusieurs fois.

 

 

LES LECTURES [LECTEURS]

 

Lc 1.1-4 ; 4.14-22

1 Plusieurs ayant entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, 2suivant ce que nous ont transmis ceux qui ont été des témoins oculaires dès le commencement et sont devenus des ministres de la parole, 3 il m’a aussi semblé bon, après avoir fait des recherches exactes sur toutes ces choses depuis leur origine, de te les exposer par écrit d’une manière suivie, excellent Théophile, 4 afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus.

 

14 Jésus retourna en Galilée, avec la puissance de l'Esprit ; le bruit s'en répandit dans toute la région. 15Il enseignait dans leurs synagogues, et il était glorifié par tous.

16 Il vint à Nazareth, où il avait été élevé, et il se rendit à la synagogue, selon sa coutume, le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, 17 et on lui remit le livre du prophète Esaïe. Il déroula le livre et trouva le passage où il était écrit :

18 L'Esprit du Seigneur est sur moi,

parce qu'il m'a conféré l'onction

pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres ;

il m'a envoyé

pour proclamer aux captifs la délivrance,

et aux aveugles le retour à la vue,

pour renvoyer libres les opprimés,

19 pour proclamer une année d'accueil de la part du Seigneur.

20 Puis il roula le livre, le rendit au servant et s'assit. Les yeux de tous, dans la synagogue, étaient fixés sur lui. 21Alors il se mit à leur dire : Aujourd'hui cette Ecriture, que vous venez d'entendre, est accomplie.

22 Tous lui rendaient témoignage, étonnés des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche ; ils disaient : N'est-ce pas le fils de Joseph ? 

 

ORGUE (+ COURT)

 

LA PRÉDICATION

 

 

Voilà donc, la façon avec laquelle l’évangéliste Luc raconte la première prédication de Jésus, à Nazareth, c'est-à-dire, chez lui, chez les siens, à l’endroit où il a grandi. Une prédication devant des gens qui le connaissent, mais qui vont finir par ne pas le reconnaître.

 

 

Dans vos oreilles, cette Écriture s’est accomplie. C'est la traduction la plus littérale de ce qu'a dit Jésus après la lecture du prophète. C'est sans doute le sermon le plus court de l'histoire des sermons. Dans vos oreilles, cette Écriture s'est accomplie.

 

De quelle écriture s'agit-il ? Il s'agit d'un extrait de la troisième partie du livre du prophète Esaïe, celle qui a été composée au retour de l'exil à Babylone, autour du 5e et 4e siècle avant notre ère. Quand en gros, il s'agissait de reconstruire Jérusalem.

Notons trois choses: 

1- Jésus omet un verset : guérir ceux qui ont le cœur brisé.  Verset que l'on trouve dans toutes les versions, sauf dans celle de Jésus. Si ce n'est pas une simple erreur de Luc, et si c'est intentionnel – de la part de Luc ou de Jésus, on ne le saura jamais - cela signifie que Jésus, ou Luc aurai(en)t privilégié la dimension sociale, au dépens de la dimension des sentiments : bonne nouvelle aux pauvres, délivrance des captifs (inutile de vous dire que cette dimension là, de délivrance des captifs est d'une actualité brûlante dans le même région), liberté aux opprimés, plutôt que la guérison des cœurs brisés. S'il reste une allusion à la guérison, elle est physique: celle des aveugles. Donc déjà on a une première torsion de la vieille prophétie, vers un biais plus politique que psychologique ou sentimental.

 

2- Luc coupe la lecture de Jésus à un endroit bien précis, et cette coupure ne peut-être qu'intentionnelle. Est ce Jésus, est-ce Luc, encore une fois, nous ne le saurons jamais, mais la citation finit ainsi :  19 pour proclamer une année d'accueil de la part du Seigneur. Et donc Jésus ferme le rouleau et ne prononce pas cette phrase qui suit dans le texte d'Esaïe:et pour notre Dieu un jour de vengeance ; La vieille prophétie nationaliste d' Esaïe parlait à la fois d'accueil (ou de grâce, selon les versions) et de vengeance; la prophétie reprise par Jésus disons supprime la vengeance comme caractéristique divine.

 

3- Ce qui nous fait arriver au troisième point, très important pour comprendre en quoi consiste réellement le mouvement chrétien : non, ce n'est pas de la prophétie elle-même que découle la performance de Jésus à Nazareth, c'est Jésus lui-même qui donne un nouveau sens à cette prophétie et en ce sens, la rend obsolète, puisque ce dont elle parle par la suite n'a plus de pertinence: vengeance, on l'a vu, mais aussi, la mise en servitude des peuples autochtones, je cite la suite d' Esaïe 61: 5 Des étrangers seront là pour faire paître votre petit bétail, des gens d'autres nations

seront vos laboureurs et vos vignerons. 6 Mais vous, on vous appellera « Prêtres du Seigneur (YHWH) », on vous dira « Officiants de notre Dieu » ; vous mangerez les ressources des nations et vous vous ornerez de leur gloire, tout ce qui fait le nerf de la prophétie nationaliste n'est plus dans l'évangile proclamé par Jésus et par ses disciples et apôtres par la suite. Il y a déjà ici une spectaculaire marque d'émancipation, une manifestation que les temps ont changé.

 

L'ont croit naïvement – et c'est normal puisque c'est littéralement la forme de l'utilisation des citations anciennes qui nous pousse à le croire- que l'évangile est une réalisation des promesses anciennes. Or, c'est beaucoup subtil que cela, car, il apparaît que c'est l'évangile lui-même qui en fait transforme le futur supposé et espéré des prophéties anciennes, pour en faire tout à fait autre chose. Et cette nouvelle chose, le mouvement des croyants au Christ est par exemple, tout, sauf nationaliste, tout sauf enchâssé sur une terre quelconque, et il sortira rapidement de sa gangue originelle et il entrainera des personnes venues de toute forme de croyances , de philosophies ou de religions et se répandra sur toute la terre habitée: l'oikumé.

 

Au point que certains personnalités très influentes comme le dénommé Marcion (fin du premier siècle, début du deuxième, donc très tôt), en iront jusqu'à « retirer la bible hébraïque » du corpus des églises, et dans ce qui n'était pas encore le nouveau testament, ne garderont que l'évangile de Luc tronqué et quelques lettres de Paul, considérées comme authentiques. 

 

Ce Marcion, riche armateur, avait les moyens de financer sa «  contre-Eglise » qui a finalement été excommuniée, et que lui-même soit rangé dans la catégories des hérétiques. Rappelons que excommunier, désigner comme hérétique est un mouvement semblable au rangement, au classement. C'est pour ça que l'on dit parfois que les gens les plus désordonnés dans leur habitat sont les plus intelligents et ouverts, car ils n'ont pas l'obsession viscérale de mettre chaque chose à la bonne place. Mais bien entendu, je ne vais m'étendre trop sur ce sujet délicat, car il n'y a aucune preuve scientifique sur ce sujet.

 

Marcion, l'hérétique, mais en fait c'est grâce à la lui que nous avons gardé l'expression de « Nouveau Testament », qui était alors, on se s'en rend pas compte aujourd'hui, une totale provocation de nomination et donc finalement a entraîné la catégorisation de la Bible hébraïque en Ancien Testament.

On a sans doute bien fait de l'excommunier, on l'a accusé de toutes sortes de mots/maux: dualiste, gnostique, on en débat encore; on a bien fait de l'excommunier pour toutes sortes de raisons, déjà à cause de l'extraordinaire richesse de la Bible Hébraïque dont les gros cahiers dans notre paroisse et depuis quelques temps font leur miel, mais toute l'humanité avec eux, mais aussi, on a bien fait de l'excommunier, moins conventionnellement, pour pouvoir rappeler comme je l'ai fait aujourd'hui comment l'évangile de Jésus, s'il utilise les prophéties anciennes, leur donne un sens totalement nouveau et en ce sens oui, il y a bien, pour les chrétiens du premiers siècle et des suivants, un ancien et un nouveau testament. Les liens qui les unissent ne sont pas de l'ordre de la prolongation ou de l'éclaircissement, ni même uniquement celui de la dialectique, il y a un lien, que je qualifierai de ré écriture du sens, et ce sans presque toucher à la lettre. Ce qui est assez subtil.

 

Dans le découpage du jour, on lit qu'après le sermon de Jésus «  cette écriture s'est accomplie dans vos oreilles » les gens commencent à se demander qui il est finalement, celui-ci: «  est-ce bien le fils de Joseph? » sous entendu: pour parler de la sorte.

Mais dans notre texte du jour on ne voit pas la suite: en fait ces gens qui ont entendu cette prédication après leurs quelques interrogations, ont voulu tuer Jésus. Déjà, au premier sermon.

 

Ce comportement est tout à fait incompréhensible, et nombre d'exégètes se sont cassés les dents pour l'expliquer. On ne met pas quelqu'un à mort pour un simple sermon. L'explication est sans doute plus transversale.

 

La mise en scène de cette réaction est sans doute liée à cette colère issue de la peine profonde de percevoir que les prophéties anciennes n'ont plus la destination prévue, de se rendre compte sans pleinement se l'avouer que l'espérance prévue est devenue... cette maison inconfortable - mais dans laquelle nous vivons notre vie ! - même si nos portes continuent à grincer, nos murs laissent passer le froid, même si tout reste très humide et obscur- mais enfin c'est notre maison! . Or là, celui-ci nous dit que tout vient de s'accomplir, mais quoi ?, cela ne correspond à rien de ce que nous attendions – elle sont où la vengeance, la rétribution pour tout ce que nous avons enduré? Et nos cœurs brisés, tu en fais quoi ?

Nous ne sommes pas prêts à quitter notre espérance même branlante pour ce nouveau coup d'éclat de Dieu. 

Aujourd'hui cette écriture s'est accomplie dans vos oreilles.

Mais non ! 

 

La description de la colère absurde des personnes dans cette synagogue est un coup de génie littéraire de Luc pour décrire assez violemment la radicale nouveauté de l'évangile et son émancipation de l'espérance ancienne, et donc aussi la réaction viscérale face à cette pure nouveauté.

 

Jésus, à la fin du récit complet, que je vous invite à relire chez vous, passera au travers de la foule, comme si de rien n'était, comme si rien n'arrête l'évangile.

 

Je n'aurai qu'un mot, qu'une question pour terminer, dans vos oreilles à vous, frères et sœurs: comment l'écriture s'accomplit-elle? Il n'y a pas de meilleure question pour terminer cette prédication, question à laquelle aucun prédicateur ne pourra répondre à votre place. Voici un temps d'orgue pour la méditer.

AMEN.

ORGUE

 

[DEBOUT]

 

LA CONFESSION DE FOI [ENSEMBLE]

 

Nous croyons en Dieu, présence divine aimante, fondement de notre être.

 

Nos croyons en Jésus qui nous a révélé cette créativité aimante de Dieu

et nous a appelés à la vivre dans notre quotidien.

 

Nous croyons au saint Esprit, créativité aimante permanente de Dieu dans le monde.

 

Nous croyons en l’église où nous nous rassemblons pour apprendre Dieu et pour l’adorer,

pour partager nos préoccupations mutuelles

et pour apporter ensemble justice et guérison à toute la création de Dieu.

 

CHANT [APPRIS LE DIMANCHE PRÉCÉDENT], 53-11, page 874 « AMEN » 

UNE SEULE FOIS

 

LES ANNONCES

L'OFFRANDE

 

 

L'INSTITUTION

 

Lors du dernier repas qu’il a pris avec ses disciples,

Jésus prit du pain, rendit grâce et le rompit.

Il partagea aussi la coupe de vin.

« Faites cela en souvenir de moi » dit-il.

 

 

CHANT [APPRIS LE DIMANCHE PRÉCÉDENT] Ps 96, page 108, strophes 1, 4, 6

 

L'INVITATION

Venez, car tout est prêt

 

[DEBOUT]

 

LA PRIÈRE EUCHARISTIQUE 

Viens, Seigneur ressuscité, sois notre hôte. Ou plutôt accepte que nous soyons tes hôtes Car ce repas est le tien. Tu es là, présent parmi nous Et ce pain et ce vin sont à toi. Nous allons faire comme tes disciples ont fait Tu présideras la table tu nous donneras ton pain et ton vin et nous les recevrons de ta main.

Nous allons partager le pain de vie comme au cours des siècles tous les fidèles l’ont fait avant nous.

Nous nous unirons à toi, Seigneur ressuscité. Nous nous unirons aussi les uns aux autres puisque tu es uni à tous. 

 

LA PRIÈRE D'INTERCESSION [LECTEUR]

 

Nous évoquons devant toi tous ceux qui sont sans défense en face des souffrances du monde et qui n’ont personne pour prendre leur cause en mains, tous ceux qui vivent dans l’obscurité, dans la crainte de catastrophes, dans l’injustice, la guerre, la pauvreté ou le mépris, de sorte qu’il ne peuvent rien percevoir de ta présence active et de la paix que tu nous a réservée.

Tous ceux qui sont abandonnés et solitaires et qui doivent vivre sans l’aide de leur prochain.

Tous ceux qui ont perdu l’assurance de ta vérité, qui sont dans le trouble et l’incertitude au sujet de la place privilégiée de notre foi et dont la capacité d’amour fraternel et la force s’éteignent.

 

Avant de dire la prière que tu nous as recommandée, nous pensons et te présentons dans un moment de silence ceux et celles qui nous sont chers

 

(silence)

LE NOTRE PÈRE

LA FRACTION

Nous rompons le pain comme il l’a fait

nous souvenant de son appel à aimer notre prochain comme il nous a aimés.

Nous partageons la coupe de vin en nous souvenant

que nous sommes appelés au pardon, à la tolérance et à la compréhension de nos prochains.

 

LA COMMUNION

 

L'ACTION DE GRÂCE

 

L'EXHORTATION ET LA BÉNÉDICTION

Vous rencontrerez le Dieu vivant

Dans le rire des enfants

Dans le savoir faire des ouvriers

Dans la lenteur des gens âgés

Dans la patience des enseignants

Dans la fidélité de vos amis

Dans le dévouement des soignants

Dans l’exubérance des animaux

Dans le sourire de ceux qui ne se prennent pas au sérieux

Puissiez-vous leur transmettre la bénédiction de Dieu

Et que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, l'amour du Père et la communion du saint Esprit soient avec vous.

 

[ASSIS]

 

ORGUE 

 

 

 

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