POURQUOI AIMER LE PROCHAIN QUE JE COMBATS ?
LUC 6, 27-36 Traduction NBS
27 Mais je vous dis, à vous qui écoutez : aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous détestent, 28bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous injurient. 29Si quelqu’un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un te prend ton vêtement, ne l’empêche pas de prendre aussi ta tunique.
30Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas tes biens à celui qui les prend.
31 Ce que vous voulez que les gens fassent pour vous, faites-le pareillement pour eux. 32Si vous aimez ceux qui vous aiment, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi aiment ceux qui les aiment. 33Si vous faites du bien à ceux qui vous font du bien, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs eux-mêmes en font autant. 34Et si vous prêtez à ceux de qui vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on ? Même des pécheurs prêtent à des pécheurs afin de recevoir l’équivalent. 35Mais aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer. Votre récompense sera grande et vous serez fils du Très-Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les mauvais.
36 Soyez magnanimes, comme votre Père est magnanime.
PRÉDICATION
Avant d'imaginer comprendre ce que peut bien vouloir dire Luc en relatant ces paroles de Jésus, il serait profitable de commencer par faire un tour du paysage, et s'apercevoir que les termes principaux de ce passage sont instables. À commencer par le verbe aimer (agapaó en grec), dont on dit que, s'il ne désigne pas précisément l'amicalité ( représenté officiellement par le verbe philéô), ou l'attirance (représentée par le verbe erōéō), on ne sait pas exactement ce qu'il désigne.
Contrairement à ce qui est propagé un peu partout "agapaó" , qui a donné en français le mot "agapes" n'est pas réservé à l'amour inconditionnel. On lit beaucoup d'élans passionnés sur ce terme mais qui sont hélas inexacts.
On retrouve par exemple ce verbe dans Luc 11, 43, quand on lit que les pharisiens "aiment avoir les premières places", ou littéralement Hélas / pour vous / les pharisiens / parce que / vous aimez / le / premier siège, ce qui n'a rien à voir avec un amour inconditionnel, à moins que [regarde le premier rang] ...
On dit aussi qu'il est réservé à l'amour divin, mais non, s'il est en effet utilisé pour parler de l'amour de Dieu pour l'humain, un autre verbe, celui qui désigne l'amicalité "phileo" est utilisé pour dire, par exemple dans l'évangile de Jean, au verset 20 du chapitre 5 " que le père aime le fils".
En grec classique, il désigne le fait d'accueillir avec amitié (d'où le mot agapes) . Il s'agirait donc du verbe le plus générique pour parler d'amour.
Quand Paul dans sa première lettre au Corinthiens au chapitre 13, texte abondamment usé et détourné pour servir à des cérémonies de mariage " quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien". il emploie le mot "agapè", mais finalement, ce n'est sans doute pas de l'amour inconditionnel qu'il parle, ou de l'amour de Dieu spécifiquement, mais finalement de l'amour générique, le sans quoi, le sans quoi qui est à la fois naturel et vital, nous ne serions rien, nous serions en deçà du minéral, nous n'existerions même pas. Une sorte de truisme utile en somme qu'il importait sans doute à Paul de rappeler, car certains ont vraiment commencé à amorcer la pente qui les entrainerait en deçà du minéral, vers le néant.
Le verbe le plus générique pour parler d'amour. Finalement comme le verbe aimer en français, qui lui comme chacun le sait a le désavantage d'être seul sur le marché de "l'amour"; vous connaissez tous cette fameuse plainte: il n'y aurait qu'un mot en français pour dire aimer, ce qui nous conduit à aimer les choux de Bruxelles (pour certains), Dieu, sa femme ou son mari, ou faire la guerre, et même la mort, comme le dit le proverbes chapitre 8, verset 36 Mais celui qui pèche contre moi nuit à son âme; Tous ceux qui me haïssent aiment la mort. Dans la traduction grecque des septante, le verbe choisi pour aimer la mort est agapaó !
Au lecteur de la Bible, et à vous donc chère audience des vacances d'hiver, de choisir quel mode d'amour il irait appliquer à cette injonction d'aimer son ennemi.
Oui, il s'agit bien d'une injonction, et non pas d'une sorte de commandement prophétique comme dans l'expression "tu aimeras". En gros, c'est tout de suite!
Passons maintenant à l'ennemi (on continue à défricher)? La définition de l'ennemi est hélas aussi assez instable. Non pas cette fois dans le terme grec lui-même, mais dans l'accoutumance que nous avons tous, et en français de laisser cette notion flotter.
S'agit-il de quelqu'un qu'on déteste (que nous trouvons odieux, si on se réfère à l'étymologie latine de ce terme)? S'agit-il d'une détestation réciproque? La perception qu'un ennemi nous déteste n'est-elle pas accentuée par le fait que nous le détestions? Le détestons-nous parce que nous croyons qu'il nous déteste?
Le mystère de l'hostilité est aussi profond et interactif que celui de l'amour.
Ce dont on est sûr, c'est qu'il s'agit bien ici d'un adversaire, concurrent dans l'exploitation d'un même territoire (géographique, mental, sociétal, électoral, amoureux, financier...).
Il est pertinent de noter que cet ennemi n'est pas forcément un lointain. Il peut être aussi un prochain, un voisin, derrière son mur ou sa frontière.
Mais ce qui désigne le prochain n'est non plus pas aussi simple.
On se rappellera qu'en hébreu le mot traduit par prochain ou voisin, qu'on trouve dans Lévitique dans l'expression " tu aimeras ton prochain comme toi-même" (qui a été reprise par Jésus) , vient d'un verbe racine qui signifie "faire paître" " être berger" : le prochain est donc celui qui vient de loin d'autre part et dont nous croisons la route.
Ce qui permettrait d'affirmer que l'amour des ennemis n'est qu'une déclinaison possible de l'amour du prochain, lequel prochain, s'il est proche, ne l'est pas forcément statutairement (j'ai connu l'époque où dans mes petites classes, on nous obligeait à garder le même voisin tout au long d'une année (une fois j'ai changé puisque mon prochain statutaire avait coutume d'avaler de l'encre, et lancer des compas); s'il est proche, le prochain de la Bible, c'est qu'il s'est approché, comme par exemple un émigré, c'est pourquoi d'ailleurs le même chapitre du Lévitique ajoute quelques versets plus loin " tu aimeras l'émigré comme toi-même". Dans une période où l'émigré pour une grande partie de l'opinion sondagière est désigné comme l'ennemi, et bien ça fait sens.
Ajoutons à cela qu'il s'agit d'aimer ce prochain/ émigré voire ennemi comme nous-même, se superpose donc la question de soi-même comme un ennemi, un étranger, un prochain pas si proche que ça, à aimer.
À propos de ces paroles rapportées de Jésus, on raconte quelque fois que, si effectivement Jésus parfois se contente de citer l'ancien testament, avec l'injonction de l'amour des ennemis, là en revanche, il innove. C'est vrai ! ...Mais...
C'est vrai qu'on aperçoit un changement par rapport aux mentalités de l'époque et on pourrait dire aussi contemporaines, où le binarisme de l'adversité et de l'hostilité est la structure dominante des "débats" publics.
Mais il ne faudrait cependant pas oublier que des proverbes perses, plus de 1000 ans avant notre ère disaient des choses comme : " à celui qui te fait du tort, fais du bien en échange", ou que dans une moindre mesure, certains proverbes bibliques préparaient le terrain: "Ne te réjouis pas de la chute de ton ennemi "(Pr 24, 17).
Bien qu'on nous semblant radicalement nouvelles, ces paroles elles aussi ne viennent pas de nulle part.
Maintenant il est temps d'avouer le problème qui fait que la plupart des chrétiens sincères, face à ces paroles et sans la petite transcription de vocabulaire que je vous ai fournie, face à cette injonction paradoxale d'aimer celui qu'on déteste, qui nous déteste, les chrétiens les plus sincères,
soupirent... et passent à autre chose, car trop de paradoxe immobilise,
Et puis, avouons tout : c'est dangereux, d'appliquer ce type d'injonction de Jésus, cela pourrait même être considéré comme suicidaire.
Mais on peut souligner, et cela a été fait, que ces paroles de Jésus, plutôt que morales, sacrificielles, voire masochistes (présenter l'autre joue, par exemple , mais à ce propos je me permets de dire que si on veut pas tendre la joue gauche, on aurait pu éviter d'emblée de s'en prendre une sur la joue droite, ou on aurait pu aussi frapper le premier...), on peut faire l'hypothèse que ces paroles, adressées en réalité à la génération d'après qui commençait à être persécutée, seraient avant tout tactiques.
Face à l'ennemi persécuteur, l'affichage de l'amour peut en effet contribuer à briser la boucle d'une hostilité qui se nourrit, et trouve des prétextes dans la réciprocité.
Que peut faire votre ennemi quand il ne ressent plus d'hostilité ou quand il ne peut plus en revendiquer le prétexte ?
Mais attention...Cette tactique, base de la non-violence, n'a des chances de fonctionner que si d'une part elle est massive c'est à dire qu'elle rassemble des masses et que si d'autre part, elle s’inscrit dans l'objectif de faire plier un adversaire, lequel n'a jamais cessé de l'être.
Pour les premiers croyants au Christ-Jésus, le principal adversaire était l'empereur, et il l'est resté jusqu'à ce qu'opportunément il se convertisse, sans doute parce que les chrétiens au 4e siècle constituaient une minorité très influente, et que beaucoup de soldats d'élite de l'armée romaine étaient chrétiens.
C'est en partie avec cette tactique de non réciprocité de l'agression, que le christianisme, même en restant encore longtemps minoritaire, a pu d'une certaine manière, subvertir l'empire romain.
Mais pour en arriver là, il a fallu sans nul doute s'inspirer des paroles de Jésus, employer des leurres tactiques, être uni et donc continuer le combat, mais avec d'autres règles que celles que prétend imposer votre adversaire.
Mais c'est peut-être applicable, sans être grandiose, dans la vie courante, par exemple, j'ai appris personnellement très tôt, quand quelqu'un par exemple quelqu'un vous injurie ou vous avoue qu'il vous déteste, plutôt que de fuir ou de lui sauter à la gorge, lui répondre " moi aussi, je t'aime".
Moins anecdotiquement, et pour mieux me faire comprendre, je dois vous parler du mot final de ce texte (oiktirmón, en grec), traduit habituellement par "miséricordieux" mais aussi par "magnanime" selon la NBS. Il signifierait "qui fait preuve de compassion, de pitié". Luc choisit ce mot plutôt que celui utilisé par Matthieu dans le passage parallèle : Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait (Matthieu 5,48).
Contrairement à la perfection, la pitié reste accessible à un humain. Et elle est beaucoup plus intéressante psychologiquement et aussi tactiquement. Il ne faut pas passer trop vite sur cette affirmation finale de Jésus. Car ici, il s'agit bien d'avoir "pitié" de son ennemi, c'est à dire, en bon français (un peu ancien, certes) de le trouver "lamentable" (quelqu'un dont on se lamente, qui fait pitié). En cela, la traduction par "magnanime" révèle encore mieux que nous devrions nous sentir plus grand (magnus) que notre ennemi. Quelle meilleure attitude pourrions-nous trouver pour continuer le combat et avoir des chances de l'emporter ?
On est donc bien loin, j'espère vous l'avoir fait percevoir, de l'habituelle perception sacrificielle et pathétique de ce passage.
AMEN
LITURGIE DE CE CULTE
MUSIQUE
SALUTATION
Accueillons le S comme il nous accueille en faisant nôtre la joie du prophète Esaïe, levons nous.
Esaïe 52.7
7Qu’ils sont beaux, sur les montagnes, les pas de celui qui porte la bonne nouvelle,qui proclame la paix,de celui qui porte l’heureuse nouvelle,qui proclame le salut
LOUANGE
N'oubliez pas :
Nous sommes le peuple auquel tu dis:
« Je marcherai devant toi,
J'aplanirai les chemins accidentés,
Je romprai les portes de bronze,
Et je briserai les verrous de fer.
Je te donnerai des trésors cachés, des richesses enfouies,
Merci Seigneur pour la foi , l'espérance, et l'amour
Loué sois-tu, Seigneur, toi qui vis en nous donnant la vie, toi qui parles en nous donnant la parole. Loué sois-tu, Seigneur, toi par qui nous sommes ce que nous ne serions pas par nous-mêmes. Loué sois-tu, Seigneur, toi pour qui nous sommes ce que nous n'avons pas été pour nous-mêmes. Loué sois-tu, Seigneur, toi en qui nous ne sommes pas ce que nous sommes en nous-mêmes.
Comme une 'année nouvelle qui rompt avec une année qui s'achève, fais que nous rompions de même avec tout ce qui nous éloigne de nous en nous éloignant de toi. Toi qui nous aimes une fois pour toutes, fais que de même, par ta grâce, nous vivions une fois pour toutes le temps qu'il nous faut et que tu nous accorde pour rompre avec la mort comme avec notre passé.
Face à l'avenir, garde-nous, Seigneur ! Garde-nous d'en faire une prolongation de notre passé et fais- nous la grâce de l'aborder sans que nous y soyons condamnés. Car nous n'avons d'avenir que par ta grâce : celle que tu nous fais aujourd'hui et qu'en Christ tu nous accordes et nous renouvelles de jour en jour, une année après l'autre, et une fois pour toutes d'éternité en éternité.
Psaumes 98.1-2
1 Psaume. Chantez pour le SEIGNEUR un chant nouveau, car il a fait des choses étonnantes ; sa main droite et son bras saint lui ont donné la victoire. 2 Le SEIGNEUR a fait connaître son salut, il a dévoilé sa justice sous les yeux des nations.
CHANT DU PSAUME 111, strophes 1, 2, 3 (peu connu, à apprendre)
----------LECTEURS----->
REPENTANCE
Dieu notre Père, trop souvent notre manque d’amour, notre manque de foi et d’espérance nous entraînent loin de toi.
Mais toi inlassablement tu viens, ta Parole nous rejoint et ta promesse s’accomplit. Voici : un enfant nous est né, un fils nous est donné.
il est à jamais Admirable, Conseiller, Dieu fort, Prince de la paix. Dieu fait briller sa lumière. Il donne son fils, Jésus, lumière du monde : La grâce et la vérité sont venus pour tous.
Amen
CHANT 45/9 strophes 1 et 2 «En toi Seigneur est notre espoir » [ inconnu facile]
PARDON
Le Seigneur nous dit :
Va, va sans crainte. Tu es pardonné de tes hésitations, de tes doutes.
Va, je demeure avec toi aujourd’hui et pour toujours.
Aujourd’hui, c’est un jour de renouvellement et de pardon.
Que le Seigneur te bénisse.
CHANT45/9 strophes 3 et 4
VOLONTE DE DIEU.
Personne ne peut prétendre connaître la volonté de Dieu. Ce que nous pouvons connaître, c’est sa voix, même étouffée, qui nous oriente quand nous voulons l’entendre.
Que te dit le Seigneur en ce jour ?
Ecoute, tel est le plus grand des commandements.
CHANT45/9 strophe 5
ILLUMINATION
Nous prions :
-Aide nous Seigneur, par ton inspiration, à nous faire entendre le son de ta Parole.
LECTURE
27 Mais je vous dis, à vous qui écoutez : aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous détestent, 28bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous injurient. 29Si quelqu’un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un te prend ton vêtement, ne l’empêche pas de prendre aussi ta tunique.
30Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas tes biens à celui qui les prend.
31 Ce que vous voulez que les gens fassent pour vous, faites-le pareillement pour eux. 32Si vous aimez ceux qui vous aiment, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi aiment ceux qui les aiment. 33Si vous faites du bien à ceux qui vous font du bien, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs eux-mêmes en font autant. 34Et si vous prêtez à ceux de qui vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on ? Même des pécheurs prêtent à des pécheurs afin de recevoir l’équivalent. 35Mais aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer. Votre récompense sera grande et vous serez fils du Très-Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les mauvais.
36 Soyez magnanimes, comme votre Père est magnanime.
MUSIQUE BRÈVE
PRÉDICATION (pasteur)
MUSIQUE
CONFESSION DE FOI
Je crois que l’Eternel parle aux humains par son Christ.
Je crois que Jésus actualise la Parole qui fait vivre.
Lorsque j’ai peur, lorsque j’ai froid, je me souviens :
La Bible proclame la promesse d’amour pour la vie
du monde entier.
Je crois au don d’une puissance qui recrée dans
un souffle subtil et léger ;
Souffle de communion et de pardon.
CHANT DU 45-12 strophes 1, 2, 3, 4 " Comme un fleuve immense"
ANNONCES OFFRANDES
...
PRIÈRE D'INTERCESSION
Dieu, notre Père du ciel et de la terre, nous te remercions pour ce privilège merveilleux de pouvoir t'adorer, toi, le seul vrai Dieu. Nous venons à toi aujourd'hui, pleins de reconnaissance que tu nous aies gardés à travers la longue nuit du passé et nous aies fait entrer dans le défi du présent et l'espérance du futur. Nous savons que l'humain ne peut se sauver de lui-même, car l'humain n'est pas la mesure des choses et l'humanité n'est pas Dieu. Enserrés dans nos limites et nos manquements, peu conscients ou alors effrayés de notre finitude, nous savons que nous avons besoin d'un Sauveur. Aide-nous à ne jamais laisser quelqu'un ou une situation nous pousser si bas que nous en venions à haïr. Donne-nous la force d'aimer nos ennemis et de faire le bien à ceux qui, méchamment, nous utilisent et nous persécutent. Nous te remercions pour ton Eglise fondée par ta Parole : elle nous provoque à faire plus que chanter et prier, c'est-à-dire à aller dans le monde et travailler comme si la vraie réponse à nos prières dépendait de nous et non de toi. Aussi, finalement, aide-nous à réaliser que l'humain a été créé pour briller comme les étoiles et vivre pour l'éternité. Garde-nous, nous t'en prions, en parfaite paix, aide-nous à marcher ensemble, à prier ensemble, à chanter ensemble et à vivre ensemble jusqu'au jour où tous les enfants de Dieu, oui tous, se réjouiront en une seule commune humanité
NOTRE PÈRE
EXHORTATION
Debout! Le Seigneur vient!
Une voix prophétique A surgi du désert… Le désir, l'attente ont mûri nos esprits…
Préparons-nous!
Debout! Le Seigneur vient!
La parole s’infiltre. Elle ébranle nos cœurs… Et voici le Royaume. Il s’approche, il est là…
Réveillons-nous!
Debout! Le Seigneur vient!
L’espérance nouvelle entre à flots dans nos vies…
Debout! Le Seigneur vient!
Bienheureux les convives aux agapes
Dieu lui-même s’invite et nous verse la joie!
Rassemblons-nous! Le Seigneur vient!
BENEDICTION Le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix en tout temps, de toute manière.
Le Seigneur est avec vous tous. |