CASTERÈDE, SÉRÉNADE
la salutation
Bienvenus dans cette célébration commune où chacun apporte le don de sa présence et de ses espoirs
Des pensées, des sentiments et des prières s’élèvent vers Dieu. Des louanges aussi. Merci au Dieu d’amour d’avoir commencé à révéler la lumière à son Peuple.
DEBOUT
la louange [LECTEUR]
Psaume 118. 17-29 (extraits)
17 Je ne mourrai pas, je vivrai
et je raconterai les œuvres du Seigneur
18 Le Seigneur (...) ne m'a pas livré à la mort.
19 Ouvrez-moi les portes de la justice :
par elles j'entrerai, je célébrerai le Seigneur
(...)
21 Je te célébrerai, parce que tu m'as répondu,
parce que tu as été pour moi le salut.
22 La pierre que les bâtisseurs ont rejetée
est devenue la principale, celle de l'angle.
23C'est du Seigneur que cela est venu :
c'est une chose étonnante à nos yeux.
24 Voici le jour que le Seigneur a fait :
qu'il soit notre allégresse et notre joie !
(...)
27 Le Seigneur est Dieu, il nous éclaire.
Attachez des branchages au cortège de fête,
jusqu'aux cornes de l'autel !
28 Tu es mon Dieu, et je te célébrerai ;
mon Dieu, je t'exalterai.
29 Célébrez le Seigneur, car il est bon,
car sa fidélité est pour toujours !
CHANT 21-05, jour du Seigneur
ASSIS
la prière de conversion
O Dieu notre Père,
tu connais tout de nos vies et de nos pensées,
et tu sais combien nous te trouvons parfois lointain, inaccessible.
Bien sûr, nous avons entendu parler de toi.
Bien sûr, nous essayons de te faire confiance, jour après jour.
Mais nous n’y arrivons pas toujours.
Et tes promesses semblent s’éloigner encore, peut-être même au-delà de la mort.
Pourtant c’est maintenant, nous dit la Bible, que tu veux nous donner la vie éternelle. Pourtant c’est maintenant que tu lies nos vies à la tienne.Alors oui, Seigneur, viens écarter le voile de nos déceptions et de nos doutes !
l'annonce du pardon
Que tous ceux qui se tournent vers Dieu avec confiance reçoivent de lui la certitude de son amour.
Voici ce que dit le prophète Ésaie qui est le texte sur lequel porte la première prédication de Jésus à Nazareth
« L’Esprit m’a envoyé
pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres;
pour proclamer aux captifs la libération
et aux aveugles le retour à la vue.
Et voici la prédication de Jésus :
Aujourd'hui cette parole quand vous l'entendez, est accomplie. »
(silence)
Qu’ainsi :
tous ceux qui se sentent pauvres dans leur cœur
se réjouissent de la Bonne nouvelle de l’amour de Dieu manifesté en Jésus- Christ,
que tous ceux qui se reconnaissent aveugles
reçoivent l’assurance que Dieu vient ouvrir leurs yeux,
que tous ceux qui se sentent captifs
sentent leurs chaînes tomber par la force de la Parole de Dieu.
Car aujourd'hui, cette parole est accomplie pour tout ceux qui l'entendent.
MOZART: ADAGIO (EXTR DU CTO POUR CLARINETTE)
l'expression de la volonté de D. [LECTEURS JUSQU'À LA PRÉDICATION]
UN TEXTE DU JOUR
Actes 2. 42-47
42 Ils étaient assidus à l'enseignement des apôtres, à la communion fraternelle, au partage du pain et aux prières. 43La crainte s'emparait de chacun, et beaucoup de prodiges et de signes se produisaient par l'entremise des apôtres. 44Tous les croyants étaient ensemble et avaient tout en commun. 45Ils vendaient leurs biens et leurs possessions, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun. 46Chaque jour, ils étaient assidus au temple, d'un commun accord, ils rompaient le pain dans les maisons et ils prenaient leur nourriture avec allégresse et simplicité de cœur ; 47ils louaient Dieu et avaient la faveur de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à la communauté ceux qu'il sauvait.
la prière d'illumination
Seigneur, tu es celui qui, en Jésus-Christ, a voulu être l’un d’entre nous, tu es celui qui incline son oreille vers nous et qui écoute intensément les voix qui montent de la terre. Tu es celui qui demande à être écouté car, inlassablement, tu parles aux hommes et aux femmes, par eux et au travers des événements de leur histoire.
la lecture
Jean 20. 19-31
19 Le soir de ce jour-là, qui était le premier de la semaine, alors que les portes de l'endroit où se trouvaient les disciples étaient fermées, par crainte des Judéens, Jésus vint ; debout au milieu d'eux, il leur dit : Que la paix soit avec vous ! 20Quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples se réjouirent de voir le Seigneur. 21Jésus leur dit à nouveau : Que la paix soit avec vous ! Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie. 22Après avoir dit cela, il souffla sur eux et leur dit : Recevez l'Esprit saint. 23A qui vous pardonnerez les péchés, ceux-ci sont pardonnés ; à qui vous les retiendrez, ils sont retenus.
24 Thomas, celui qu'on appelle le Jumeau, l'un des Douze, n'était pas avec eux lorsque Jésus vint. 25Les autres disciples lui dirent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais lui leur dit : Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous et ma main dans son côté, je ne le croirai jamais !
26 Huit jours après, ses disciples étaient de nouveau dans la maison, et Thomas avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient fermées ; debout au milieu d'eux, il leur dit : Que la paix soit avec vous ! 27Puis il dit à Thomas : Avance ici ton doigt, regarde mes mains, avance ta main et mets-la dans mon côté ! Ne sois pas un incroyant, deviens un homme de foi ! 28Thomas lui répondit : Mon Seigneur, mon Dieu ! 29Jésus lui dit : Parce que tu m'as vu, tu es convaincu ? Heureux ceux qui croient sans avoir vu !
30 Jésus a encore produit, devant ses disciples, beaucoup d'autres signes qui ne sont pas écrits dans ce livre. 31Mais ceux-ci sont écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et que, par cette foi, vous ayez la vie en son nom.
GILLINGHAM: MOONLIGHT
la prédication
Ce soir, ce sera comme si je découvrais ce récit avec vous.
Quand ce récit se passe-t-il? Et bien on pourrait dire qu'il se passe " au soir de Pâques"; on parle souvent du petit matin de Pâques, et bien là, c'est le soir.
On a entendu certes la rumeur que Jésus avait été relevé d'entre les morts, mais rien ne s'est arrêté, le temps n'a pas été figé; la vie, et aussi la narration ont continué; il y eut un matin, et il y eut un soir! (pour faire une référence inversée au début du livre de la Genèse).
Où ce récit se passe-t-il ? Il se passe initialement à un "endroit" " quelque part"
Il y a, dit le texte ," un endroit" où se sont enfermés des disciples. Quel est cet endroit? Je ne sais pas encore. Mais c'est en tous les cas un refuge, pour ces réfugiés que semblent être devenus les disciples; un refuge dans lequel ils se sont enfermés; par peur des Judéens, dit le texte.
Pourquoi ont-ils peur? Je ne sais pas vraiment mais j'imagine que depuis la mort de leur maître, Jésus de Nazareth, donc Jésus de Galilée, les Judéens, ceux qui vivent en Judée, et qui croient comme l'on croit en Judée, en veulent aux disciples, des galiléens comme leur maître; leur en veulent et pourquoi?
Pour certains, peut-être, par déception, puisque la promesse de Jésus n'a pas été tenue: il est mort;
ou par conformisme anti galiléen. Juste avant le procès de Jésus, les 4 évangiles racontent que Pierre avait pu échapper à la mort en prétendant n'être pas un des disciples de Jésus, malgré son fort accent galiléen.
Mais maintenant que Jésus est mort, pourquoi auraient-ils encore peur?
Même dans sa furie, parfois aussi la foule est versatile.
Ou alors, les disciples ont-ils peur sans véritable raison? Impossible de le savoir.
Peut-être qu'en fait, les disciples au début de ce récit sont réellement nulle part.
L'étonnant est ici aussi que ces disciples ne semblent pas avoir tenu compte de ce que Marie de Magdala leur avait dit, elle qui venait de voir Jésus en tête à tête. Marie, elle avait vu Jésus et elle lui avait parlé. Oh certes, elle l'avait d'abord pris pour le jardinier. Mais au verset 18 de ce chapitre 20 de Jean, donc juste avant notre récit du jour, il est écrit " Marie-Madeleine vient annoncer aux disciples qu'elle a vu le Seigneur ..."
Ou alors, tout ça c'est trop pour eux! Et ils se sont enfermés, comme parfois on s'enferme quand c'est trop, pour nous.
Et puis tout à coup il est écrit " Jésus vint". Comment est-il venu? Je ne sais pas. Il apparait. Il est là.
" Que la paix soit avec vous"; voilà qu'il les salue de la façon coutumière, mais cette salutation sera dite 3 fois dans ce court récit, comme si c'était bien cela que moi, lecteur, et nous auditeurs, nous devrions véritablement entendre et retenir.
Jésus leur montre ce qu'aujourd'hui on appelle ses stigmates. Paradoxalement, à ce moment-là, le texte dit que les disciples se réjouissent. Alors qu'ils pourraient avoir peur ou être dégoutés à la vue des marques des clous et du coup de lance. Ils se réjouissent peut-être malgré ces marques affreuses, comme si quelqu'un qu'on avait cru mort à la guerre, revient, rentre, un soir, finalement, à la maison, blessé, mais vivant.
Ou alors, ils se réjouissent parce qu'ils ne savent pas comment réagir. Seraient-ils victimes d'une hallucination collective?
Jésus souffle sur eux. Impossible d'imaginer cette scène. Le texte dit que ce faisant, il leur transmet l'esprit saint, le souffle sacré. Qu'il les institue en leur donnant du pouvoir, et quel pouvoir ! " A qui vous pardonnerez les péchés, ceux-ci sont pardonnés ; à qui vous les retiendrez, ils sont retenus". C'est une immense responsabilité. C'est ce que la tradition a par la suite appelé "le pouvoir des clés" (des clés du Royaume). Un pouvoir présumé que le protestantisme a aimablement décliné.
L'auteur, quand il écrit ces lignes, soit 80 ans après les faits racontés, ou plus s'il s'agit d'un ajout encore plus tardif, parle en fait déjà d'une église, peut-être pas universelle, mais déjà organisée dans la volonté de puissance.
Ce que je note néanmoins, c'est que la description de cette transmission de l'esprit est beaucoup plus intimiste et ne comporte pas les effets spectaculaires qu'on trouve dans le récit mieux connu du livre des actes. Ici pas de langues de feu, pas de bruit d'un vent violent, pas de parler en toutes les langues. Dans l'intimité de cet endroit, cela en est peut-être plus impressionnant.
En tant que lecteur, je me suis étonné de l'apparition immédiate de Jésus dans cet endroit verrouillé, mais j'aurais dû aussi m'étonner que moi aussi je sois entré dans cet endroit verrouillé, et que je me sois mis à assister, invisible, à toute la scène. Qu'est-ce que je fais là? Suis-je un disciple? Qui m'a invité à traverser le temps, à franchir des portes pourtant verrouillées? Miracle du récit et de la littérature en général.
Mais on apprend ensuite qu'il manquait un des disciples, Thomas, celui qu'on appelle le jumeau.
Le jumeau de qui? L'évangile ne le dit pas. Mais je note que Thomas, c'est le seul disciple dans ce récit a être nommé, et je suis donc obligé de me demander, si je ne suis pas, moi, lecteur invisible, le jumeau de ce Thomas, celui qui veut voir et toucher pour croire. Pourquoi sinon mentionner le surnom de Thomas?
Suis-je le jumeau de Thomas? Est-ce que j'ai la même personnalité? Ai-je besoin moi aussi de voir et de toucher pour croire? Non seulement voir- mais on sait que la vision souvent est trompeuse- mais toucher, comme quand une personne atteinte de cécité valide le réel par ses doigts.
Si bien que je me pose la question à moi qui me nommerais "croyant".
Serais-je aujourd'hui croyant si en vérité je n'avais pas, moi aussi , vu - o certes pas Jésus lui-même- si je n'avais pas vu, ou si je n'avais pas touché quelque chose qui un jour m'a fait croire. Même si cet événement dans ma vie n'avait pu être perçu ou compris par quelqu'un d'autre que moi, il aurait transformé un sentiment vague, ou un espoir diffus, en certitude.
Oui, je veux bien être le jumeau de Thomas, celui qu'on appelle à tort l'incrédule - alors que plus précisément, il est juste "pas crédule". Et c'est exactement ce que je refuse d'être: crédule, car la crédulité est la plaie de notre époque où les gisements de confiance sont exploités par des cyniques sans foi ni loi.
Verset 26: tout à coup, on se retrouve 8 jours plus tard. Les disciples, dit le texte, sont "de nouveau" dans ce qui est désormais appelé "une maison"; auparavant, c'était juste "un endroit" avec certes des portes, mais désormais c'est bien le terme de maison qui est employé; sans doute que ce terme est désormais validé, qu'il n'est plus ce "quelque part/nulle part" quand enfin tous les disciples - donc avec Thomas aussi- sont réunis avec Jésus .
Le lieu indéfini devient une maison, qui selon Jean préfigure l'assemblée ou l'église des temps à venir.
Sont-ils "de nouveau" dans la maison ? Ce qui voudrait suggérer qu'entre temps ils seraient sortis, donc qu'ils se seraient débarrassés de leur peur? D'une peur peut-être infondée, puisqu'ils sont de nouveau là, et sains et saufs.
Ou alors, sont-il "encore" dans la maison? Dans le sens où ils y seraient restés 8 jours?
En tous les cas, d'un point de vue strictement narratif, on dirait qu'ils n'ont pas bougé, puisqu'on se saura jamais rien de ce qui s'est passé dans cette première semaine: une ellipse dans le récit.
Une semaine, après la résurrection. Une semaine qui n'a pas eu les honneurs des temps liturgiques, contrairement à la semaine sainte, sauf à se dire que nous aujourd'hui, nous sommes une semaine après Pâques et que nous sommes tous réunis dans cette maison, et que Thomas notre jumeau pas crédule est là aussi, et la question qu'on pourrait se poser c'est : "qu'avons nous fait de cette semaine après Pâques?"
On lit qu' à ce moment là, Thomas qui avait pu regarder et qui avait pu toucher, exprime une confession de foi spontanée et purement subjective: " Mon Seigneur et mon Dieu".
On peut maintenant se rendre compte que ce récit est construit comme une liturgie, qui commence par une salutation, qui continue par une confirmation et une exhortation, qui se poursuit par une confession de foi et qui se conclut par une béatitude: " Heureux ceux qui croient sans avoir vu !".
Qui sont-ils, ceux-là, ces "heureux"?
Puisque jusqu'ici, de Marie Madeleine, en passant par les disciples jusqu'à Thomas, tous ont vu. Hé bien, c'est une adresse à ceux du futur parmi lesquels nous sommes, qui n'auront pas vu le christ relevé d'entre les morts, mais qui auront justement besoin d'une liturgie pour donner à voir, à sentir, à toucher quand on prend le pain ou qu'on se fait une accolade. Heureux, nous! Que la paix soit avec nous!
Et enfin.
À moi qui venais de me demander ce qui avait bien pu se passer dans cette semaine, l'auteur en conclusion, en fait, me répond, dans un style peu habituel puisqu'il s'adresse, directement cette fois aux lecteurs de son ouvrage. Il s'est sans doute passé plein de choses! Je lis la fin de notre texte de ce jour:
Jésus a encore produit, devant ses disciples, beaucoup d'autres signes qui ne sont pas écrits dans ce livre. 31Mais ceux-ci sont écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et que, par cette foi, vous ayez la vie en son nom.
En résumé, après la lecture de ce fameux récit qu'il est agréable de redécouvrir pour la première fois, je me suis rendu compte que j'avais été invité dans une maison où je n'avais a priori rien à faire. J'ai senti la peur des disciples, mêlée d'une espèce de joie paradoxale; disciples dont on me suggère que je suis le jumeau de l'un d'entre eux, celui qui n'est pas crédule;
je me suis rendu compte aussi de la lourde responsabilité qui incombe désormais aux disciples: celle de pardonner, ou de ne pas pardonner. C'est le deuxième point qui est fulgurant. Ainsi, tout n'est pas pardonnable. Ni, dès lors, oubliable.
Je me suis rendu compte aussi qu'au travers ce récit, je vivais un culte, avec son exhortation, c'est-à-dire la volonté de Dieu à mon égard.
Suis-je convié à être aussi un disciple? Ou devrais-je rester pour le reste de mon existence le personnage du jumeau invisible du héros de ce texte (qui n'est pas Jésus mais Thomas)?
Que dois-je désormais faire, au delà de croire, maintenant que Jésus, lui, est désormais presque vraiment parti.
Si je fais le choix - car c'est un choix, comme celui de Thomas de re-venir à la maison, si je fais le choix de sortir de l'invisibilité confortable d'un lecteur de texte, je devrais alors assumer que même si le salut et la foi ne sont pas le résultat de mes belles oeuvres, en revanche mes actes vont désormais devoir témoigner de ce que je crois.
Invisible et muet, ou visible et acteur? Il n'y a pas de possibilité intermédiaire quand on soupèse le choix de devenir ou non disciple de celui qui n'a pas longtemps négocié le prix à payer pour sa passion.
Mais au milieu de ce trouble de la décision à prendre, j'entends, heureusement, cette voix qui dit, tout au long de ce culte en forme de récit:
" Que la paix soit avec vous"
Et cela me rassure.
AMEN
AN.DU XVIIEME: CHOREA HUNGARICA
Annonces et offrande
la confession de la foi (ensemble et chant alterné)
Nous croyons en Dieu,
le Père tout puissant créateur du ciel et de la terre, le seul Dieu. Il est Esprit, il est amour.
CHANT 61-51, Gloire à Dieu, notre créateur
Nous croyons en Jésus-Christ,
le fils de Dieu, le seul sauveur.
Il est venu vivre, annoncer et guérir,
Aujourd’hui et pour toujours, il est présent parmi nous.
Sa parole dévoile la vérité et cette vérité nous rend notre liberté
CHANT 61-51, Gloire à Dieu, notre créateur
Nous croyons en l’Esprit-Saint,
qui se mêle à notre souffle
et qui nous donne la foi et de l’espérance.
la prière d'intercession (ensemble) [LECTEUR]
Je n’oublie aucun des bienfaits de Dieu. Je lui suis reconnaissant de m’avoir donné de la vie. J’espère qu’il me conduit dans cette vie. Je le remercie pour les frères et les sœurs que je suis appelé à découvrir comme tels dans le chemin de mon existence.
Seigneur, nous te présentons notre monde qui a bien besoin de ressusciter, d’être remis debout. Apprends-nous à considérer tout humain comme frère ou sœur, apprends-nous à renoncer un peu à nous-mêmes pour partager avec d’autres la liberté que tu nous apportes. Permets-nous d’être auprès des autres, des témoins de la bonne nouvelle et de l’espérance qui en jaillit. Invite-nous encore à changer ce monde que tu nous confies en combattant le sectarisme et les divisions
Nous te remettons silencieusement ceux et celles que tu confies à notre amitié
(...)
NOTRE PÈRE
DEBOUT
la bénédiction
Que tous vos jours brillent de mille feux
Et vos nuits bénies par la paix
Où que vous vous couchiez pour dormir
Et tout est fait pour le mieux
Pour ceux qui croient
Puisse la graine vous faire pousser
En un arbre fort et fructueux
Au fil des jours
Retenez votre souffle pour voir
La vie est un mystère
Et la joie, elle est sévère
Lorsque le chemin est difficile et escarpé
Mais l'amour rendra vos journées complètes
Et que le travail de vos mains aide ceux qui sont dans le besoin
Aidez les solitaires, servez les faibles
Et pardonnez aux ennemis
Et si vous trouvez le véritable amour, mariez-vous un jour
Portez un enfant de votre semence
Aidez-le à devenir un arbre
Au fil des jours
Retenez votre souffle pour voir
La vie est un mystère
Et la joie, elle est sévère
Lorsque le chemin est difficile et escarpé
L'amour achèvera vos jours
MARIN MARAIS: LA FOLIA