AUDIO: la prédication débute à 20 minutes 23
ORGUE, Véronique Bommier
LA SALUTATION, L' ANNONCE DE LA BONNE NOUVELLE (Paul)
Frères et soeurs, bienvenus dans votre Eglise. Que ce moment de culte puisse vous nourrir et vous aider dans votre semaine.
Nous bénissons notre Dieu, qui nous accueille, dans sa maison.
L'assemblée se lève
Au commencement était la Parole,
Toutes choses ont été faites par elle,
en elle est la vie, la lumière des hommes.
En Christ, cette Parole habite parmi nous,
Ceux et celles qui la reçoivent deviennent enfants de Dieu
Que la grâce et la paix soient sur chacun de nous
LA LOUANGE (Paul) (ensemble)
Si haut que soit l'Éternel, il voit le plus humble,
de loin, il reconnaît l’orgueilleux,
Quand nous marchons au milieu des angoisses,
tu nous fais revivre,
C’est ta droite qui nous rend vainqueur
L'Éternel fait tout pour nous
Notre Dieu, éternel est ton amour !
n'arrête pas l'œuvre de tes mains ! (d’après le Ps 138)
CHANT PSAUME 130 les 3 premières strophes page 145
L'assemblée se rassoit
LA PRIÈRE DE CONVERSION (lecteur)Mon Dieu, ta parole s'adresse à moi, et tu t'adresses à chacun de nous avec une mélodie aimante depuis les temps anciens. Et si souvent, nous ne l'entendons pasTu offres une eau claire pour étancher ma soif, pour calmer notre soif à tous, et si souvent nous ne buvons pas à ta source, nous passons à côté sans la voir.Tu prends soin de moi, tu prends soin de chacun de nous, et nous, ou nous passons auprès de celui qui demande de l’aide, sans l’entendre. Viens toi-même retrouver en nous ce qui s’est perdu, viens au secours de notre faiblesse, calmer nos peurs et nos souffrances.Merci pour ta présence qui exauce notre prière. Amen.
CHANT 49.03 strophe 1, page 776
L'ANNONCE DU PARDON (lecteur)
Ezechiel 37, 12-14
2Parle donc en prophète, révèle-leur ce que je leur déclare, moi, le Seigneur Dieu : J'ouvrirai vos tombes et vous en ferai remonter, vous mon peuple, et je vous ramènerai en Israël, votre terre. 13Vous saurez ainsi que je suis le Seigneur quand j'ouvrirai vos tombes et que je vous en ferai remonter, 14quand je vous ferai reprendre vie par mon Esprit, quand je vous installerai à nouveau sur votre terre. Oui, vous saurez que moi, le Seigneur, je parle et je fais ce que je dis. Je l'affirme, moi, le Seigneur Dieu. »
L'assemblée se relève
CHANT 49.03 strophe 2, page 776
L'EXPRESSION DE LA VOLONTÉ DE DIEU (Lecteur)
Romains 8, 8-11
8Ceux qui dépendent de leur propre nature ne peuvent pas plaire à Dieu.
9Mais vous, vous ne vivez pas selon votre propre nature; vous vivez selon l'Esprit Saint, puisque l'Esprit de Dieu habite en vous. Celui qui n'a pas l'Esprit du Christ ne lui appartient pas. 10Si le Christ est en vous, votre corps reste tout de même destiné à la mort à cause du péché, mais l'Esprit est vie en vous parce que vous avez été rendus justes devant Dieu. 11Si l'Esprit de celui qui a ramené Jésus d'entre les morts habite en vous, alors Dieu qui a ramené le Christ d'entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.
CHANT 49.03 strophe 3, page 776
L'assemblée se rassoit
LA PRIÈRE D'ILLUMINATION (lecteur) NB: ce n'est littéralement pas une prière mais un extrait de Jean 6
48 Je suis le pain de vie.
49 Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts.
50 C’est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure pas.
51 Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde.
52 Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant : Comment peut-il nous donner sa chair à manger ?
53 Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes.
54 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour.
58 C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra éternellement.
LA LECTURE (PAUL)
Matthieu 25, 1-13
1 Alors le règne des cieux sera comme ces dix vierges qui avaient pris leurs lampes pour aller au-devant du marié. 2Cinq d'entre elles étaient folles, et les cinq autres étaient avisées. 3Les folles, en prenant leur lampe, n'avaient pas pris d'huile avec elles ; 4mais celles qui étaient avisées avaient pris, avec leur lampe, de l'huile dans un récipient. 5Comme le marié tardait, toutes s'assoupirent et s'endormirent. 6Au milieu de la nuit, il y eut un cri : « Voici le marié, sortez à sa rencontre ! » 7Alors toutes ces vierges se réveillèrent et préparèrent leurs lampes. 8Les folles dirent à celles qui étaient avisées : « Donnez-nous de votre huile, nos lampes s'éteignent ! » 9Celles qui étaient avisées répondirent : « Il n'y en aurait jamais assez pour nous et pour vous ; allez plutôt vous en acheter chez ceux qui en vendent ! » 10Pendant qu'elles allaient en acheter, le marié arriva ; celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. 11Plus tard, les autres vierges arrivèrent aussi et dirent : « Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! » 12Mais il répondit : « Amen, je vous le dis, je ne vous connais pas. »
13 Veillez donc, puisque vous ne connaissez ni le jour, ni l'heure.
ORGUE BREF
LA PRÉDICATION
« Veillez donc car vous ne savez ni le jour ni l’heure ».
La sentence conclusive de cette parabole résonne comme un écho à ce qui la précède dans le texte, on peut y voir comme une réponse, ou peut-être la forme de non-réponse de Jésus à la question des disciples au début du chapitre précédant. Ils demandaient à Jésus quand viendront les signes de la venue du Fils de l’Homme et de la fin du monde. Cette question ouvre alors une série de paraboles par laquelle Jésus illustre l’arrivée des signes (la parabole du figuier qui annonce la nouvelle saison) mais surtout la dimension fondamentalement inconnue de cette heure tant attendue, mais véritablement connue de Dieu seul.
Ainsi, entre deux exemples masculins, d’abord le parallèle entre deux serviteurs l’un bon et l’autre mauvais, qui agissent en tant que tel en attente du retour de leur maître, puis encore des serviteurs, qui reçoivent de leur maître différentes sommes à gérer, et qui sont jugés en fonction de leur gestion à son retour, se trouve donc cette histoire de figures féminines, encore un parallèle, cette fois dans un groupe de vierges, pour moitié qualifiées de folles ou sottes et pour moitié qualifiées d’avisées, ou sensées ou encore sages (nous reviendrons sur ce problème de traduction).
Tout de suite un tel enchaînement et enchâssement des paraboles nous pousse à chercher dans chacune une même logique sous-jacente : l’opposition entre une attitude positive et une attitude négative, bon serviteur et méchant serviteur, vierges avisées et vierges folles, et pourquoi pas aussi une leçon sur comment gérer correctement ce que nous avons en notre possession (l’huile ou la somme qui a été confiée), dans la perspective d’un jugement final.
Mais j’aimerais que l’on se confronte plus profondément à l’examen du texte pour voir s’il en est vraiment ainsi, ou s’il n’y a pas autre chose à comprendre. Après tout, si Jésus multiplie les paraboles pour mieux faire comprendre, ou plutôt faire saisir ce qu’il y a de difficile à comprendre dans cette question des signes et de la venue du Fils de l’Homme, ce doit être, on peut le lui accorder, pour en révéler à
chaque fois une dimension plus spécifique, une pluralité de messages plutôt qu’une seule leçon toujours martelée, à savoir, tenez-vous prêt, un jugement va venir, il y a aura des bons et des méchants.
Plongeons-nous d’abord un peu dans cette scène qu’il nous présente, une scène qui comme les autres renvoie à une réalité quotidienne de la vie des gens de l’époque, et dont il convient sans doute ici de rappeler quelques modalités : le mariage et ses festivités, plus précisément, en ce qui nous concerne, ce qui précède la cérémonie.
Au jour des noces le marié venait, souvent à une heure du soir, chercher son épouse dans sa maison familiale, à partir de laquelle les amies de la mariée, nos vierges, ce qu’on appellerait aujourd’hui les demoiselles d’honneur, formeront l’escorte pour l’époux.
Ce qui frappe c’est le certain dénuement dans la façon dont Jésus raconte cette scène, pour centrer l’essentiel sur ces vierges, ces jeunes filles : ni la mariée ni la maison d’où l’on part, ni le lieu où l’on arrive, ni le trajet ou le cortège en lui- même ne sont nommés ou vraiment décrits. On est placé avant tout et tout de suite dans l’instant de cette attente, parmi ces jeunes filles, prêt à participer à un évènement qui nous concerne mais qui en quelque sorte nous dépasse, et ce n’est
pas le mariage qui sera la figure du Royaume, mais l’accompagnement des vierges au mariage : leur bonheur sera de participer au bonheur d’autrui.
Ici se joue bien entendu, d’après le contexte, toute l’explication de la fin des temps et de la venue du Fils de l’Homme mais plus généralement, du fait de cette urgence de l’instant présent, et la mise en avant comme personnages principaux de ces vierges qui vont former le cortège, la question de la venue de Dieu dans notre vie, la venue de l’époux dans notre cœur. Dans l’évènement du mariage où nous sommes conviés et vers lequel nous nous mettons en chemin, c’est bien dès l’attente et sur le chemin que se joue déjà quelque chose du Royaume.
Mais où nous situons-nous dans ce tableau ? Nous serions amenés assez spontanément à vouloir nous identifier à l’un ou l’autre groupe des jeunes filles : sommes-nous de ces avisées, ou pourrait-on encore traduire, de ce sensées, qui ont le bon sens de se munir de beaucoup
d’huile, aliment de la flamme, de la foi qui les anime et leur permet de garder la vigile pendant la nuit ?
C’est bien beau, mais à y regarder de près, et si l’on prend cette interprétation au sérieux (l’huile, c’est la foi, les vierges sensées sont les plus fidèles), le bon sens de cette partie du groupe ne s’exprime pourtant pas de la façon la plus sage ni vraiment la plus charitable, en accord avec cette quantité de foi, mais reste dans les limites étroites d’une raison bien gardée. N’y a-t-il pas une étrange avarice à ce
que l’huile de la foi ne soit partagée qu’entre ceux qui la possède déjà ? Comment ne pas vouloir la transmettre à celles qui en manquent ? Si ce n’est la foi elle- même, élément intime dont on peut témoigner sans à proprement parler le donner à autrui, du moins le partage, ce serait de susciter pour les autres l’espérance, pour celles qui sont dans la parabole, dans cette logique toujours, la figure de ceux qui défaillent.
Celles-là, ces autres vierges qu’on peut qualifier de « sottes » mais qui après tout ont fait preuve d’une certaine prudence aussi, qui ont pris ce qu’il fallait, certes juste ce qu’il fallait, mais l’époux n’aurait pas tarder, elles avaient de quoi tenir et entrer dans la noce. Elles se sont trouvées face à un imprévu. Face auquel, elles ne manquent pas de ressources, elles aussi : après leur demande, elles ne chôment pas, elles se démènent pour aller acheter l’huile, vont donner de leur bien, et tenter de rejoindre le cortège.
Enfin, alors qu’il leur est demandé de veiller, toutes se sont endormies, les sensées aussi bien que les sottes, si bien que le cri doit retentir une seconde fois. Il est amusant de voir qu’on les enjoint encore à « sortir » comme si cela n’avait pas suffi la première fois.
Alors, pour mieux éclaircir tout cela, il faudrait peut-être tout simplement (si on peut dire) prendre au mot ce que nous dit Jésus. Le Royaume des cieux n’est pas semblable à des vierges sages, sensées ou bien avisées uniquement, ni à l’époux, ni à la noce, il est semblable, pour commencer, à « dix vierges qui sortirent », qui osèrent aller à la rencontre de l’époux, sortir jusqu’au cœur de la nuit pour se
joindre à lui et aller à la noce.
Et parfois, comme elles, au cœur de la nuit du monde, nous sentons que le moment nous échappe, nous sentons que tarde la réponse de Dieu à nos prières, si bien que le sentiment de sa présence, comme les lampes, s’éteint.
Mais avant même le mariage et la fête, avant même la sureté de la porte refermée derrière nous, le Royaume commence bien là où l’on se tient en attente, y compris dans les faiblesses et les assoupissements ; il est aussi dans les cris répétés de Dieu à notre encontre pour nous en tirer, nous incitant à sortir, sortir au dehors, sortir encore un peu de nous-mêmes, il est encore dans les démarches parfois agitées et haletantes pour aller acquérir l’huile qui allègera nos veilles et
nourrira nos flammes.
C’est sur ces chemins de nuit où nous pouvons sans doute nous perdre, où nous pourrions, il est vrai, nous attarder, et ce serait là alors la vraie sottise, s’il faut quand même dresser une distinction que reflète la division du groupe des vierges.
Ce n’est donc pas tant, pour celles qui n’ont pu entrer finalement, une
condamnation de leur enthousiasme initial, au moment où tout était encore possible, et où même une certaine folie n’était pas à écarter pour aller plein de confiance vers celui qu’on attend, sans même calculer toutes les réserves. Ce n’est pas moins une expression d’une foi sincère et du même élan du cœur qu’elles ont en commun avec leurs sœurs de cortège, les dites sensées ou sages : le terme grec renvoie à la dimension du cœur, du souffle aussi, siège de l’intelligence et des
sentiments, donc une intelligence qui est aussi un élan du cœur qui les pousse à suivre l’époux, qui est souvent dans les Écritures la figure du Christ ; là, on peut dire qu’elles possèdent bien une sagesse qui dépasse la bonne raison avec laquelle nous les avions d’abord qualifiées. Sagesse et folie s’épousent ici, les frontières des deux groupes se brouillent dans un même élan. Les vierges ne sont d’ailleurs plus déterminées par ces qualificatifs à la fin du récit, mais il y a d’un
côté celles qui « sont prêtes », et « les autres » qui arrivent plus tard.
Car s’il y a mise en garde contre la sottise, c’est finalement plutôt une sottise qui nous ralentit dans cette course enflammée, et le terme grec désignant les « sottes » prend bien ici son sens de « lenteur ». Plus encore, je crois que c’est l’affaiblissement qui naît du découragement à vouloir nous reposer uniquement sur nos propres effort, et, pris dans les tractations de nos vies, comme autant d’incertitudes, de reculs et de va-et-vient dans la recherche de la présence de
Dieu, (comme peut-être ces vierges se sont attardées dans l’achat de l’huile), voilà que nous risquons de ne plus faire place à l’attente et à l’écoute de cet appel incessant de Dieu : nous enfermant dans le dédale, nous perdons de vue ce à quoi notre cœur aspire, et alors on rate le coche, c’est en effet un peu sot, un peu bête, c’est même fort dommage.
Car, que l’on soit parti avec une réserve importante de foi dans notre cœur, ou qu’il nous faille passer par des détours, il importe surtout de ne pas perdre la destinée de vue, de sorte que par la foi, comme le dit l’apôtre, nous possédions déjà ce que nous espérons, et de savoir qu’en toute circonstance, dans la joiesereine d’une foi sûr ou dans les agitations du doute, c’est Dieu qui le premier vient à notre rencontre, qui nous donne de son Esprit dans notre cœur, quand
nous avons le souffle court dans cette course sur notre route et dans la fatigue de nos veilles où le matin semble être encore pour des siècles. Cet Esprit « intercède pour nous par des gémissements inexprimables » quand les mots viennent à manquer même pour oser dire nos prières.
Dans nos veilles et dans nos soupirs, dans les éclaircies au cœur de la nuit, nous vivons alors l’instant et l’heure, nous entrons dès maintenant dans l’inconnu de jour et l’heure, là où se révèle la mystérieuse familiarité d’un Dieu toujours autre qui a pris les traits d’un visage humain, et s’est un jour assis fatigué au bord d’un
puit qui s’est aussi réjoui avec les invités à des noces.
Il nous accompagne sur le chemin de la fête, nous pouvons le voir dans le visage des autres qui forme le cortège, ceux qui étaient prêts, ceux qui sont arrivés plus tard, ceux qui se sont endormis et se sont réveillés ; le Royaume des cieux est là et jusqu’au sein de la noces où la joie de chacun est la joie de tous, où le regard de chacun envers tous portera d’autant plus d’affection qu’il éveillera le souvenir
ému d’une route qui n’a pas toujours été simple, dont les larmes séchées sont les vestiges et aussi les signes d’une joie triomphante à la fin.
Gardons confiance que même si le chemin s’embrouille, même si l’attente est longue, c’est ce Dieu-humain qui rouvre nos yeux, allume nos lampes, ranime notre souffle, dans l’épreuve nous sommes connus de lui dès maintenant, les temps se finissent quand nous nous laissons connaître par celui qui nous connaît dès avant le commencent des temps.
Le banquet de la noce a toujours déjà commencé, les échos de la fête résonnent à chaque instant, elle n’aura jamais de fin.
Sortons. Amen
ORGUE
L'assemblée se relève
LA CONFESSION DE FOI (lecteur ensemble)
Je crois en Dieu.
Je crois qu’il nous a aimés le premier ;
avant que nous existions,
avant nos pères,
avant les débuts obscurs dont sortit l’humanité,
il nous a aimés.
Mieux qu’une mère en espérance d’enfant
qui pense à l’inconnu qui sommeille en elle,
je crois que Dieu nous a aimés d’avance et portés.
Car nous sommes son espérance et nous sommes sa crainte, sa joie et sa douleur.
Je crois que malgré l’immense peine qu’il subit par nous,
Dieu nous a voulus et nous veut encore, toujours.
À travers les obstacles, les chemins perdus, les gouffres, les ombres de mort,
je crois que Dieu nous veut, nous mène et communie avec nous.
Je crois que Dieu en Jésus Christ nous aime victorieusement,
avec une puissance devant laquelle tout cédera.
Il boira avec nous les calices,
il combattra tous les combats,
il descendra dans toutes les tombes,
jusqu’à la fin et la fin sera bonne.
Oui, je crois que Dieu est amour
et que son Esprit nous anime et nous porte.
AMEN