Textes du culte de Pâques 2025

Prédication par Robert Philipoussi



Le texte de la prédication

TEXTE DE LA PRÉDICATION DU CULTE DE PÂQUES , 20 AVRIL 2025, (1).pdf  (485.4 Ko)


 

TEXTE DE LA PRÉDICATION DU CULTE DE PÂQUES , 20 AVRIL 2025,

Par Robert Philipoussi

TEMPLE DE PORT-ROYAL

LECTURE JEAN 20 

1 Le premier jour de la semaine, Marie-Madeleine vient au tombeau dès le matin, alors qu'il fait encore sombre, et elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. 2 Elle court trouver Simon Pierre et l'autre disciple, l'ami de Jésus, et elle leur dit : On a enlevé le Seigneur du tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis !

3 Pierre et l'autre disciple sortirent donc pour venir au tombeau. 4 Ils couraient tous deux ensemble. Mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau ; 5 il se baisse, voit les bandelettes qui gisent là ; pourtant il n'entra pas. 6 Simon Pierre, qui le suivait, arrive. Entrant dans le tombeau, il voit les bandelettes qui gisent là 7 et le linge qui était sur la tête de Jésus ; ce linge ne gisait pas avec les bandelettes, mais il était roulé à part, dans un autre lieu. 8 Alors l'autre disciple, qui était arrivé le premier au tombeau, entra aussi ; il vit et il crut. 9 Car ils n'avaient pas encore compris l'Ecriture, selon laquelle il devait se relever d'entre les morts. 10 Les disciples s'en retournèrent donc chez eux.

LA PRÉDICATION

Contemplant les dévastations en cours, beaucoup de personnes et certaines parmi le personnel humanitaire ou médical, directement confronté, ont dit et publié ce type d'affirmation: l'humanité est en train de mourir, l'humanité est morte. En particulier à Gaza, mais aussi en Ukraine, partout où des massacres de masse sont perpétrés et documentés, voire diffusés en direct, partout où des otages sont raflés, partout quand guerre et crime de guerre sont devenus synonymes, partout quand la distinction légale et sans doute naïve entre les deux ne fonctionne plus, si elle a eu un jour une pertinence effective. C'est une affirmation qui devient virale, une sorte de slogan qui s'installe dans nos consciences et vient peser encore davantage sur notre capacité d'être heureux dans un monde pareil.

C'est cette phrase, - l'humanité est morte - ce ressenti collectif qui me sont revenus en tête quand je m'apprêtais à aller à la cérémonie de ce vendredi saint, tout en commençant à préparer mentalement ma prédication pour ce dimanche. Qu'est-ce que dans ce contexte inouï de par son ampleur, je vais bien pouvoir exprimer, lors du matin de Pâques? Non que je manquerais de choses à dire, mais qu'est-ce qui pourrait être pertinent dans le drame permanent qui nous affecte tous actuellement ?

Cette phrase, cette affirmation, je ne l'avais plus en tête au sortir de cette cérémonie, bien que j'ai dû y lire des textes de l'évangile selon Jean qui racontent en détails l'exécution d'un innocent, au terme d'un procès inique et de tortures physiques et morales.

Je ne l'avais plus en tête à cause non seulement de la prédication, portée par le pasteur James Woody, qui remettait de l'ordre dans la notion de justice en distinguant la soi disant volonté de justice populaire – que j'ai déjà évoquée ici en parlant de meute, et la justice rendue par des magistrats non corrompus. Comme l'était, corrompu, Pilate, qui a cédé à la volonté et sous la menace , de la meute. Je n'avais plus en tête cette phrase, non seulement à cause de la prédication, qui était tout sauf une apologie du sacrifice, mais aussi grâce tout simplement à l'assemblée, nombreuse, venue se recueillir, venue apprendre, venue vivre la remémoration de la mort de celui qui, pour nombre de membres de ladite assemblée, représentait l'humanité dans l'excellence de son éthique.

Assemblée, constituée ce vendredi en l'église luthérienne St Jean, autour de la mort d'un humain.

La phrase, avant de revenir en moi, avait effectivement disparu au sortir de cette cérémonie parce que j'ai vu de mes yeux la préoccupation collective autour de la mort d'un humain. J'ai bien entendu compris – c'est d'une telle évidence – qu'il n'y aurait pas eu une telle diversité d'humains pour la mort d'un humain classique, vous et moi.

Un humain, venu d'un néant et retourné à l'oubli, qui ne représenterait rien sinon la dépense énergétique et de courte durée d'une personne éphémère au milieu d'un univers noir.

Si la phrase a momentanément disparu de ma pensée, c'est que j'ai vu, lors de ce vendredi saint, une assemblée de personnes se préoccupant du sort, non pas de Jésus de Nazareth en tant qu'individu historique, mais tout simplement se préoccupant de l'humanité qu'aux yeux de cette assemblée de personnes se voulant humaines, il représentait. Une assemblée qui ne peut que se demander, en écoutant un récit qui n'est lu qu'une seule fois dans l'année: qu'est-ce que l'humanité si effectivement, l'humanité peut mourir, entraînée, par ses propres manquements et dérives, vers son anéantissement, comme celui-ci a été entraîné, par une chaîne implacable de mensonges à son égard, vers sa destruction.

À cette affirmation que « l'humanité est morte », je réponds que cela n'est pas vrai. Et je vais dire pourquoi je réponds cela.

D'abord en répondant que l'humanité n'existe probablement pas. En tous les cas, telle qu'on veut se la représenter, en usant d'expressions comme « le genre humain » ou «  il a fait preuve d'humanité » «  c'est un comportement humain », cette « humanité » là n'existe pas.

Bien sûr, nous avons tous été influencés pour abonder dans ce concept de l'existence d'une humanité aux constances identifiables, par Aristote, rappelez-vous: l'humain comme un animal politique et rationnel. Par la Genèse, l'humain serait la seule créature créée à l'image de Dieu. Par Augustin, St Augustin, via Calvin, l'humanité est une non seulement par son origine divine, mais par le péché dit originel: sa principale caractéristique unificatrice est sa faiblesse morale et sa déchéance ; laquelle ne peut-être conjurée que par la grâce divine. Absolument pécheresse, certes, mais au moins unie par cette constante repérable. Thomas d'Aquin exalte lui aussi mais plus positivement la « nature humaine », rationnelle. Rousseau aussi, que nous l'ayons lu étudié ou pas, est implanté dans nos esprits d'occidentaux et en particulier français pour nous faire croire que l'humain est originellement unitaire et égalitaire, et simplement corrompue par la société.

Bien entendu, le doute a ensuite commencé à s' installer . Comment pourrions- nous parler des droits de l'Homme, si l'Homme n'existe pas?

Nietzsche évidemment « L’humanité n’est qu’une abstraction vide. » (Nietzsche, Le Crépuscule des idoles, 1889).

Marx, qui exalte une véritable humanité, mais à faire, et non pas comme une base de départ.

Je veux aussi évoquer, parmi beaucoup d'autres dé-constructeurs, Frantz Fanon, dont un film sur la vie est sorti en début de ce mois, dans très peu de salles. Psychiatre, essayiste, née en Martinique, particulièrement engagé dans l’indépendance de l’Algérie et qui a évoqué le terme d'humanité universelle comme un leurre colonialiste:

« Cette Europe, où l’on n’a jamais cessé de parler de l’Homme, jamais cessé de proclamer qu’elle ne se souciait que de l’Homme, aujourd’hui, nous savons de quelles souffrances l’humanité a payé chacun des triomphes de son esprit. » (Fanon, Les Damnés de la Terre, 1961).

Et bien entendu, je voudrais vous renvoyer aussi à toutes les découvertes en éthologie, génétique- il n'y pas eu qu'un « genre humain » et certains de ces autres genres se retrouvent encore dans nos gènes- biologie, paléontologie, qui vont mettre à mal cette notion d'une humanité une, simple et universelle.

L'humanité n'est pas morte. Elle n'existe pas. Les témoignages des atrocités qu'elle commet en seraient une preuve irréfutable. Si elle avait existé, notre «  nature » Rousseauiste originelle nous aurait interdit de pratiquer , de supporter voire de défendre de telles horreurs.

Mais je lis le texte du jour que vous avez entendu. Qu'est ce que j'y vois? Je vois une femme, Marie Madeleine. La première des témoins. Qu'est ce que je pourrais y voir. Je pourrais y voir que certes l'humanité est morte, ou qu'elle n'aurait même jamais existé, mais que c'est une femme qui commence à douter. On oppose souvent la foi et le doute, et on extrapole dans des banalités comme celle qui dit que le doute est consubstantiel à la foi. Non, mieux: la foi, frères et sœurs, c'est le doute. Marie-Madeleine devant le tombeau vide, commence à douter de l'inéluctable effondrement de tous ses espoirs, que portait cet humain, son humain, cette humanité, dont l'illusion s'est révélée sur la croix.

Je vois ici que si l'humanité commençait à exister, elle commencerait par une femme qui doute. Et surtout ne m'accusez pas de féminisme ! Les femmes ne sont pas censées être plus morales que les hommes. Mais elles ont été beaucoup plus enchainées. En revanche, des hommes qui rien n'enchaîne, sinon leur hybris, déclenchent toutes les guerres de ce monde, y compris commerciales. Exclusivement des mâles. Je n'y peux rien, c'est juste un fait indéniable. Mais oui, disons le, cela n'a pas toujours été le cas: Cléopâtre, Catherine II de Russie, Golda Meir ou Margaret Thatcher. Mais depuis cette dernière, les hommes se sont arrogés l'exclusivité de la guerre, après les éclats d'une minorité historique.

Qu'est ce que j'ai entendu dans ce texte ? J'ai entendu que des hommes courraient vers le sépulcre, parce que la parole de cette femme n'était sans doute pas assez crédible. Je vois des hommes qui courent. Et je vois quoi? Qu'ils rivalisent. Je vois même que celui qui semble être le narrateur « le disciple que Jésus aimait » se félicite d'avoir cru le premier. Je vois une course d'hommes qui rivalisent. Je vois un narrateur qui se vante. Et même si c'est très sommaire comme pensée, je vois dans cette course un peu idiote un empêchement pour que cette humanité puisse commencer  à exister. La rivalité. La rivalité mimétique. La source, selon certains auteurs, de tous les désastres et de toute la violence.

Mais cette humanité potentielle ne demande qu'à exister, hein, le tombeau est vide ! Vide c'est-à-dire plein de possibilités.

Et je vois à la fin de ce récit, je vois quoi ? Je lis quoi ? J'entends quoi ?

J'entends : car ils n'avaient pas encore compris l'Ecriture, selon laquelle il devait se relever d'entre les morts.

Et je comprends quoi? Même si c'est encore une fois très sommaire?  Mais vu l'état catastrophique du monde, pourquoi au fond ne pas être simple ?

Je comprends qu'ils n'ont rien compris. Qu'ils n'ont pas compris que dans les écritures de leur propre culture se trouvait un gisement d'humanité, à condition de trier le bon grain et l'ivraie, car il y aussi beaucoup d'in-humanité, ou de cruauté dans leurs écritures. Jésus a bien été celui qui a trié le bon grain et l'ivraie dans les écritures.

Je comprends que l'humain à venir peut-être, tout dépendra de notre sursaut ou pas, se demandera pourquoi nous avions aussi peu compris quoi que ce soit. Pourquoi n'avions-nous pas compris que l'empathie , l'entraide et la justice, valorisée dans ces écritures, mais aussi dans d'autres, étaient la base de tout? Pourquoi avions-nous systématiquement préféré la mort à la vie, le malheur plutôt que le bonheur comme le dit le Deutéronome? Peut-être que les humains du futur, c'est à dire les rescapés de notre époque délirante, conviendront que simplement, à notre époque, nous ne savions pas la signification du mot nous:

Nous: hommes et femmes; nous: toi ici, moi là bas; nous: moi croyant ceci, toi croyant cela; nous: moi rose toi noir, nous; toi animal de compagnie, de boucherie ou de chasse et moi qui ne t'envisage pas comme il le faudrait; nous : moi et toute la création; et peut-être nous: Toi Dieu et moi, et peut-être encore mieux: Toi Dieu avec nous.

Ce n'est peut-être pas une histoire de péché originel, c'est peut-être juste une histoire d'inintelligence fondamentale du « nous ».

Les rescapés éventuels comprendront que si nous avions effectivement donné une signification grammaticale au mot «  nous » nous n'avions strictement aucune idée, et aucun intérêt à ce qu'il puisse advenir comme «  safe word » pour éviter les incessants massacres d'innocents et même de coupables, car les distinctions s'estompent dans le sang, ce sang dont nous n'avions pas compris, en cette époque reculée, qu'il s'agissait aussi du nôtre.

Je ré entends maintenant la phrase finale de ce texte, après la mention qu'ils n'avaient rien compris :

Les disciples s'en retournèrent donc chez eux.

La voilà, l'erreur, le voici le virus, on rentre chez nous et on ferme les yeux!

La foi en Jésus-Christ qui s'est propagée par la suite dira implicitement que plus personne ne rentre chez soi, que désormais, la maison est ambulante, et les disciples seront appelés les disciples du chemin sans frontière. Le chemin vers le règne.

À Pâques, nous affirmons que l'humanité est ressuscitée d'entre les morts. Mais mieux : nous pouvons proclamer qu'en fait, elle peut enfin désormais naître !

Elle n'est plus un concept, une abstraction, un prétexte, une notion civilisatrice à prétention universelle, elle devient une perspective que seule notre foi peut désormais rendre effective.

À Pâques, notre humanité morte et enterrée sous les décombres de notre avidité et irrationalité collective est ressuscitée d'entre les morts, et elle peut désormais naître véritablement.

Mais son tombeau est retrouvé vide.

C'est dire qu'il va nous falloir être créatif !

AMEN

 
 

Tous les textes du culte


 

TEXTES DU CULTE DE PÂQUES , 20 AVRIL 2025,

TEMPLE DE PORT-ROYAL

ORGUE

LA SALUTATION

Aujourd'hui, plus que jamais, c'est au nom du Christ relevé d'entre les morts que le Seigneur nous accueille et vient nous relever

Chantons notre premier chant

DEBOUT

34-16, page page 454, les 4 strophes Aujourd’hui Christ est vivant

LA LOUANGE

Continuons notre louange à Dieu, celui qui nous à invité à venir en sa présence

Merci Seigneur

de m'avoir donné d'exister au milieu d'un monde dont seule ta lumière peut en percer l'opacité et en dévoiler la magnificence

Merci, ô mon Dieu

de m'avoir permis de discerner en la présence de mes compagnons et compagnes d'évangile combien le sentiment fraternel est puissant

Merci, Seigneur

pour Jésus de Nazareth qui n'a pas compté son temps ni son énergie vitale dans sa courte existence pour dévoiler ton intention créatrice d'une humanité dont le destin ne sera pas de s'enfoncer dans les ténèbres mais de ressusciter enfin au milieu de ta création.

Merci, notre Dieu,

d'avoir relevé ton Fils d'entre les morts pour que son message de justice et d'amour sans concession puisse encore nous parvenir aujourd'hui et que nous en portions et distribuions les fruits savoureux.

Merci

pour ton église de Port Royal Quartier Latin, et ses invité.e.s , petite lueur singulière au milieu d'un monde vibrant et dangereux, connectée avec l'immensité de ton église visible et invisible, revendicatrice du sens de ton œuvre et porteuse d'une espérance assumée AMEN

34-15, page 452, toutes les strophes Mon rédempteur est vivant

ASSIS

LA PRIÈRE DE CONVERSION (prière inspirée par Jonas)

Où pourrais-je me ranger pour ne plus jamais percevoir l'insistance de tes commandements?

Nulle part, je le sais Seigneur, nulle part je ne pourrais échapper à la responsabilité de ta parole.

Mais comment devant Toi Seigneur je l'avoue, comment, pourrais-je ne pas être écrasé devant la mission que tu me confies ? Sauver le monde ? Même Ton Fils, appelé Sauveur n'a pas réussi à convertir l'âme humaine et nous nous retrouvons toujours dans les mêmes impasses.

Devrais-je tendre l'oreille davantage et me mettre en prière pour aussi sentir enfin l'amour que tu portes ? Que tu me portes, que tu nous portes?

Tu ne voudrais d'abord de moi que ressentir cette grâce qui te constitue et qui serait peut-être ton infinie et mystérieuse matière ? Ton être même ?

Je voudrais Seigneur m'abandonner à cette grâce, source de toute possibilité de vie pour qu'ensuite je puisse agir, en effet, et selon mes talents, dans la perspective de ton Règne.

Aide moi Seigneur à me tenir en ta présence, pour que je sache enfin que pouvoir

AMEN

34-14, page 451, st. 1 Le Seigneur est ressuscité

L'ANNONCE DU PARDON [lecteur]

Je ne désire pas la mort du pécheur dit l'Éternel, mais qu'il se

convertisse et qu'il vive. J’ai effacé ta faute comme la lumière gagne

sur la nuit épaisse,

et j’ai effacé le mal que tu as fait comme le vent chasse un nuage.

Tu peux revenir à moi sans crainte, car je t’aime dès maintenant et

pour toujours

DEBOUT

34-14, page 451, st. 2 Le Seigneur est ressuscité

LA VOLONTÉ DE DIEU [lecteur]

Pour entendre une expression de la volonté de Dieu, écoutons cette parole de Jésus tirée des évangiles

Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement, le vin nouveau fera éclater les outres, il se répandra et les outres seront perdues. Mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves.

34-14, page 451, st. 3 Le Seigneur est ressuscité

ASSIS

LA PRIÈRE D'ILLUMINATION [lecteur]

Nous prions afin que l’Esprit nous aide à entendre la Parole de Dieu au travers des Écritures.

nous prions celui qui n’ignore rien de nos réticences ni de nos résistances devant sa Parole,

afin que de ces Écritures découle la vie.

Tu sais combien nous nous esquivons lorsque ton Evangile se fait précis,

Combien nous interprétons lorsqu’il nous interpelle trop,

Combien nous oublions lorsqu’il se fait dérangeant.

Et pourtant, nous revoici ce matin à l’écoute de ce que nous disent les Ecritures.

C’est pourquoi nous te prions: que ton Esprit nous accorde un coeur ouvert et une intelligence accueillante à ton Evangile.

Derrière les mots que nous entendrons, donne-nous de discerner ta Parole pour nos vies.

Amen.

LECTURE JEAN 20 [lecteur]

1 Le premier jour de la semaine, Marie-Madeleine vient au tombeau dès le matin, alors qu'il fait encore sombre, et elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. 2Elle court trouver Simon Pierre et l'autre disciple, l'ami de Jésus, et elle leur dit : On a enlevé le Seigneur du tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis !

3 Pierre et l'autre disciple sortirent donc pour venir au tombeau. 4Ils couraient tous deux ensemble. Mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau ; 5il se baisse, voit les bandelettes qui gisent là ; pourtant il n'entra pas. 6Simon Pierre, qui le suivait, arrive. Entrant dans le tombeau, il voit les bandelettes qui gisent là 7et le linge qui était sur la tête de Jésus ; ce linge ne gisait pas avec les bandelettes, mais il était roulé à part, dans un autre lieu. 8Alors l'autre disciple, qui était arrivé le premier au tombeau, entra aussi ; il vit et il crut. 9Car ils n'avaient pas encore compris l'Ecriture, selon laquelle il devait se relever d'entre les morts. 10Les disciples s'en retournèrent donc chez eux.

ORGUE

LA PRÉDICATION (voir plus haut + le texte à télécharger)

 
 

 

ORGUE

LES ANNONCES, en particulier l'annonce du spectacle de SCRIBE, troupe de théâtre humanitaire fondée par la paroisse

L'OFFRANDE Voici maintenant le moment de l'offrande qui nous permet de témoigner à Dieu notre reconnaissance pour sa grâce qu'il nous offre gratuitement. Que notre geste soit à la mesure de la partie de nous mêmes que nous voulons consacrer au Seigneur. // ORGUE

À LA TABLE DE COMMUNION

LA PRÉFACE [lecteur]

Seigneur, nous te louons parce que tu nous aimes et que nous sommes tes enfants.

Nous te louons pour Jésus-Christ, vivant au milieu de nous.

Nous te louons pour l’Esprit Saint qui nous rassemble malgré nos différences,

et qui fait de nous un seul peuple, ton peuple.

Oui, nous te louons pour ce jour, qui nous fait entrer dans la joie de ton Royaume,

Alléluia!

62-41, page 982

L'INSTITUTION [pasteur]

Le Seigneur Jésus, la nuit où il fut livré, prit du pain, et après avoir rendu grâce, il le rompit et dit: "Prenez, mangez, ceci est mon corps donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi".

De même, après avoir mangé, il prit la coupe et dit: "Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez".

Ainsi, toutes les fois que vous mangez de ce pain et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne

DEBOUT

LA CONFESSION DE FOI (ENSEMBLE) [lecteur]

PSAUME 23

L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien.

Il me fait reposer dans de verts pâturages,

Il me dirige près des eaux paisibles.

Il restaure mon âme,

Il me conduit dans les sentiers de la justice,

A cause de son nom.

Quand je marche dans la vallée

de l’ombre de la mort,

Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi :

Ta houlette et ton bâton, voilà mon réconfort.

Tu dresses devant moi une table,

En face de mes adversaires ;

Tu oins d’huile ma tête,

Et ma coupe déborde.

Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront

Tous les jours de ma vie,

Et je reviendrai dans la maison de l’Éternel

Pour la durée de mes jours.

34-18, page 456, toutes les strophes À Toi la Gloire

L'INVITATION [lecteur]

"Voici, dit le Seigneur, je me tiens à la porte, et je frappe! Si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, je prendrai la Cène avec lui, et lui avec moi."

Que tous ceux qui reconnaissent sa voix lui "ouvrent la porte", viennent communier avec lui, et les uns avec les autres, pour former un seul corps.

Le Maître vous appelle. Venez prendre la Cène avec lui.

LA PRIÈRE D'INTERCESSION ET EUCHARISTIQUE

[lecteur]

Seigneur, tu es le même, hier, aujourd’hui, éternellement. C’est pourquoi nous te louons, ô Dieu notre Père, pour le témoignage unique que tu nous apportes par ton fils Jésus-Christ.

Par lui, nous savons maintenant que tu restes avec nous, au-delà des temps et des âges, au-delà des espaces, au-dessus de tout, et dans la vie de chacun.

C’est pourquoi nous voulons déposer devant toi, Seigneur, les soucis, les questions et les détresses de tous.

[SILENCE]

Souviens-toi de tous ceux qui sont aux prises avec la méchanceté de l'humain ;

Console et réconforte tous ceux qui sont privés du secours humain, tous ceux qui souffrent injustement dans un monde rendu inhospitalier et cruel par ceux qui s'affranchissent de la foi et de la loi.

Rends effective la justice source de tes commandements

et comme le disait Marie dans son magnificat

Déploie le pouvoir de ton bras ;

Disperse ceux qui ont des pensées orgueilleuses,

Fais descendre les puissants de leurs trônes,

Elève les humbles,

Rassasie de biens les affamés,

Renvoie les riches les mains vides

[SILENCE]

Souviens-toi des membres de nos familles, auprès et au loin, et sois auprès de ceux qui n'ont pas de famille.

Suscite des témoins joyeux et courageux et donne-nous d’être porteurs de paix, d’amour et d’espérance.

Par Jésus-Christ. AMEN

[pasteur]

Dieu, notre Père, tu es la source de la vie, tu es la source de l’amour. Voici le pain et le vin! Que ton souffle vivant nous donne maintenant communion au corps et au sang de ton Fils Jésus-Christ.

NOTRE PÈRE

LA FRACTION [pasteur]

Voici le pain de vie; celui qui mange de ce pain n’aura plus jamais faim.

en élevant la coupe

Voici la coupe de la nouvelle alliance; celui qui croit au Fils a la vie éternelle.

COMMUNION //ORGUE

ACTION DE GRÂCE [pasteur]

Mon âme, bénis le Seigneur. Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom.

C'est lui qui pardonne toutes mes fautes, c'est lui qui guérit toutes mes infirmités, c'est lui qui arrache ma vie à la tombe, c'est lui qui me couronne de bonté et de miséricorde.

Je louerai le Seigneur tant que je vivrai, je célébrerai mon dieu tant que j'existerai. Amen.

EXHORTATION ET BÉNÉDICTION [pasteur]

Soyez en paix entre vous. Soutenez les faibles, Soyez patients envers tous. Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse. Rendez grâces en toutes choses, car c'est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ.

Que l'amour de Jésus-Christ, notre lumière

vous accompagne et vous rende rayonnants et fraternels.

Allons dans la joie de notre Seigneur ressuscité.

RETOUR AUX PLACES

ORGUE FINAL

 

.

Dans la même rubrique :