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Audio avec extrait du culte (sans les chants de l'assemblée). La prédication débute à 12 minutes 44
ORGUE, Emmanuel MANDRIN
LA SALUTATION
La grâce et la paix vous sont données de la part de Dieu notre Père et de Jésus-Christ notre Sauveur.
Liminaire : certains d'entre vous pourraient se retrouver étonnés que la feuille de culte soit bleu blanche et rouge. Il existe nombre d'hypothèses sur l'origine du choix du drapeau français, dont une qui raconte que celui-ci viendrait d'une révolte de marins bretons contre le maintien sur leur bateau du pavillon blanc et seulement blanc alors qu'ils embarquaient pour HAITI pour aller mater des révoltés contre le maintien de l'esclavage alors que la déclaration des droits de l'homme étaient censée s'appliquer partout. Et ils ont obtenu le pavillon tricolore. Mais toutes les hypothèses convergent sur un fait: celui de la pluralité, bleu blanc et rouge ce ne sont pas des couleurs qui vont bien ensemble, la complémentaire du bleu c'est l'orange, et celle du rouge c'est le vert, des couleurs qui ne vont pas bien ensemble, et qui pourtant, sont réunies, pour la vie, voilà. Mais avant que nous retrouvions nos habituelles couleurs pastels de la feuille de culte, je voudrais ajouter ceci dans mon liminaire : les premiers chrétiens ont toujours eu une double nationalité, par exemple celle de citoyen romain quand autour du 3e et 4 e siècle, beaucoup de chrétiens avaient cessé de croire que l'empire romain était blasphématoire et satanique et que même beaucoup d'entre eux faisaient partie des troupes d'élites de l'armée romaine, mais le chrétien se revendique aussi de la cité, universelle, transcendante, appelée la cité de Dieu. C'est le dilemme chrétien. Que chacun est appelé à résoudre à sa façon par la prise de conscience qu'une nation terrestre, c'est là où nous sommes, c'est celle qui a par exemple finalement permis aux protestants de ne plus se faire exiler ou massacrer, c'est celle qui doit demeurer le lieu où s'exerce la science de la fraternité.
DEBOUT
LA LOUANGE
Quand je regarde derrière moi, Seigneur,
et que je vois le chemin parcouru,
avec ta présence rassurante à mes côtés,
tant de sollicitude de ta part,
tant de fidélité,
je ne peux que m’exclamer à la suite de Paul :
« si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Rom. 8:31)
Dès lors, devant cette assurance où je peux puiser force et confiance,
comment ne pas te louer ?
Pour ta joie qui irrigue mes actions, je te loue.
Pour ta bonté qui transforme mon regard, je te loue.
Pour ta fidélité qui me donne du souffle et du courage, je te loue.
1 -Ps 136, toutes les strophes, page 150
ASSIS
LA PRIÈRE DE CONVERSION
Père pardonne-nous nos offenses
Seigneur Jésus-Christ, vainqueur de la mort, c’est à toi qu’appartiennent nos vies. Tu es notre présent, notre passé et notre avenir.
O Dieu notre Père, nous sommes sans intelligence et lents à croire. Nous vivons repliés sur nous-mêmes et tristes, ou impatients, ou insouciants et irresponsables. Notre foi ne déplace même pas la poussière de nos routines.
Pardonne-nous notre manque d’audace et de générosité.
Pardonne-nous notre difficulté à vivre dans la perspective d’un monde renouvelé, juste et fraternel.
Pardonne – nous de vivre comme s’il n’y avait rien de nouveau, alors que ton Fils est venu nous révéler le mystère du pardon et de la vie donnée.
Que la puissance de son amour nous envahisse et nous transforme afin que nous osions dire :
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.
2- Ps 138, strophe 1, page 154
L'ANNONCE DU PARDON
Dans Luc 23:33-37 Jésus sur la croix prie pour les soldats romains qui le crucifient et qui sont non seulement encore en train de se moquer de lui qui souffre atrocement, mais en plus volent ses affaires. Là encore, c'est plus que du pardon de la part de Jésus puisqu’il prie pour eux et le fait à haute voix ce qui leur révèle son amour et l’amour de Dieu. C’est d’autant plus intéressant qu’il n’y a manifestement aucune repentance, aucun regret de la part des soldats. C’est bien un pardon radical et sans condition.
(bref silence)
Des jours viennent, dit Dieu, où je conclurai avec la communauté de mon peuple une alliance nouvelle.
Je répandrai sur vous une eau pure et vous serez purifiés.
De toutes vos compromissions et de toutes vos idoles, je vous délivrerai.
Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un souffle intact. J’ôterai le cœur pétrifié qui est dans votre poitrine et vous donnerai un cœur vif. Je déposerai mon inspiration au fond de vous-même et j’insufflerai en vous mon esprit.
En effet, je pardonne vos fautes, votre péché, je ne m’en souviens plus.
DEBOUT
2- Ps 138, strophe 2 puis 3, page 154
LA VOLONTÉ DE DIEU (lecteur)
Chaque être humain a été désiré tel qu’il est,
quels que soient son héritage culturel,
ses convictions ou sa confession religieuse,
sa couleur de peau ou son ethnicité,
son orientation affective ou son identité de genre.
il existe de multiples manières de croire et de pratiquer,
uni-e-s et ancré-e-s dans le même enseignement de l’Amour inconditionnel. »
2- Ps 138, strophe 3, page 154
ASSIS
LA PRIÈRE D'ILLUMINATION (lecteur)
Seigneur, nous te cherchons dans la méditation de cette écriture ancienne ; rends-nous attentifs à l’écoute de la nouveauté de ta Parole. Amen.
LA LECTURE (lecteur)
MARC 6
Il parcourait les villages d'alentour en enseignant.
7 Ayant appelé les Douze, il se mit à les envoyer deux à deux, en leur donnant autorité sur les esprits impurs. 8Il leur enjoignit de ne rien prendre pour la route, sinon un bâton seulement ; ni pain, ni sac, ni monnaie de bronze à la ceinture, 9 mais – disait-il – chaussez-vous de sandales et ne mettez pas deux tuniques. 10 Il leur disait encore : Lorsque vous serez entrés dans une maison, demeurez-y jusqu'à ce que vous quittiez l'endroit. 11Et si quelque part les gens ne veulent pas vous accueillir ni vous écouter, en partant de là, secouez la poussière de vos pieds ; ce sera pour eux un témoignage.
12 Ils partirent et proclamèrent qu'il fallait changer radicalement. 13Ils chassaient beaucoup de démons, faisaient des applications d'huile à beaucoup de malades et les guérissaient.
LA PRÉDICATION
Nous poursuivons notre lecture estivale de l'évangile de Marc, nous qui sommes sans cesse confrontés aux surprises que cet évangile, le premier composé des 4, et aussi le plus court, nous réserve.
Alors aujourd'hui, pour découvrir quelques unes de ces surprises, nous allons rejoindre la caravane des disciples et la suivre, comme nous allons suivre ce récit, pas à pas. Mais nous allons commencer par une récapitulation ce qui est utile de connaitre avant de commencer cette promenade. Mille excuses à ceux qui savaient déjà, mais la vie, nous le savons tous aussi , est faite de recommencements et d'oubli.
Nous sommes en Galilée, au nord de la Palestine, territoire où Jésus a été éduqué et a grandi. Contrairement à ce que l'on a longtemps cru, ce territoire, rappelons-le, sous administration romaine, était assez riche et policé. Jésus rappelons le aussi, était une personne cultivée, parlant probablement plusieurs langues. Comme tout le monde, il avait une double culture, et même une triple voire une quadruple culture . S'il était juif de religion, il ne l'était pas comme on l'est à Jérusalem. Il était probablement plus libéral bien que ce mot pour décrire sa façon de croire est totalement anachronique, car Jésus était en même temps plus radical. Juif, donc, mais bénéficiant des influences romaines et par conséquent grecques hellénistique. Le grec restait une des langues commerciales. L'hébreu, Jésus savait évidemment le lire, puisqu'il l'avait appris dans ses études sans doute dirigée par des pharisiens, mais il ne le parlait pas, puisque l'hébreu était déjà une langue à peu près morte et réservée aux offices religieux. Jésus parlait l'araméen, comme tout le monde. La profession de Jésus était celle de menuisier, profession héritée par celui qui est parfois appelé son père dans les évangiles, à savoir Joseph. Le métier de menuisier était très respecté, jusqu'au point où les menuisiers étaient aussi ceux que l'on consultait pour avoir des avis divers. Jésus, comme son père, et par profession était un conseiller public, je pourrais dire.
Jésus semble t il était aussi un guérisseur, un thérapeute, qui soignait avec ses mains. Sans que cet état de fait n'ait un lien direct avec sa vocation de prophète. Ni que ce don vienne spécifiquement de Dieu; ni que ces guérisons ou soins puissent être toutes considérées comme des miracles. Disons qu'il avait ce don là dès le départ. En ce temps là, cela ne choquait absolument personne. La séparation entre la médecine scientifique et celle qu'on dirait aujourd'hui alternative, n'existait pas .
Enfin Jésus, dans sa toute petite enfance, avait sans doute été le spectateur effrayé des massacres effectués par l'armée romaines contre des Galiléens qui s'étaient revolés. Ce qui a fort probablement nourri sa conscience peut-être politique, en tous les cas morale.
C'est avec tout ce bagage, géographique, religieux, théologique, personnel que Jésus a décidé un jour mystérieux de monter une école. Avec des disciples, ce qui veut dire "élèves". Une école créée dans le but de réhabiliter et de réactiver un mot qui existait déjà, à savoir l'évangile, qui pour lui signifiait la bonne nouvelle de la restitution de la grâce de Dieu pour tout le monde, sans que l'on doive passer par toutes les cases inventées par ceux qui administrent la religion instituée,par exemple les prêtres du Temple de Jérusalem, au sud; c'est pourquoi Jésus ira et conduira ses disciples vers Jérusalem, dans le but insensé sans doute, de délivrer le Dieu de ses pères du Temple où il était enfermé, avec la bonne nouvelle elle aussi emprisonnée. Temple dont il annoncera la destruction. Celle ci en tous les cas, a réellement eu lieu, quelques décennies plus tard (sans évidemment que Jésus en soit responsable)
Dans notre récit du jour nous apprenons que Jésus avant d'être guérisseur, prophète ou que sais je était d'abord un enseignant itinérant. Il était un enseignant parce qu'il avait été bien enseigné lui-même.
J'espère que cette brève présentation, mais rationnelle, du personnage le plus connu de l'histoire humaine sur une histoire longue et qui a donné lieu à des écrits les plus traduits du monde a un peu reformaté certaines de vos pré conceptions sur lui.
Les élèves de Jésus, dont les plus proches de lui sont au nombre de 12, mais on sait que par ailleurs, dans l'évangile de Luc, que les disciples étaient beaucoup plus nombreux et incluaient des femmes, se voient ordonnés de se répartir deux par deux pour aller disperser eux aussi l'enseignement qu'ils avaient reçus (cette technique du binôme qui comme vous le savez a été reprise littéralement par les témoins dit de Jéhovah) . Pourquoi deux ? Sans doute parce qu'à deux on est plus fort, et probablement pour introduire une forme de diversité à même de correspondre davantage à celle que dans leur mission ils allaient rencontrer. Et puis c'est bien connu, l'un parle et l'autre écoute, et c'est utile quand on débriefe, et je vous assure que même à cette époque là, on devait débriefer.
Ces élèves dont la mission je le rappelle non pas d'annoncer Jésus, mais de partager son enseignement, à savoir la bonne nouvelle libératrice de Dieu. Jésus ne s'est jamais considéré lui-même, sauf dans les extrapolations de l'évangile de Jean, comme un objet à annoncer.
Les disciples vont se présenter aux gens sans nourriture ni monnaie et donc en se basant sur la loi non écrite de l'hospitalité, une règle d'or essentielle en ce temps là et dans ces lieux là, qui peut nous sembler à nous qui sommes protégés par nos codes d'entrée, nos portes blindées, et nos judas (oui ce dernier était encore là), un peu anachronique. Mais encore une fois il n'y a rien ici d'exceptionnel. Ils allaient chez les gens, non pas comme des mendiants mais comme des voyageurs avec un message à transmettre. Les hôtes, voyant qu'ils n'avaient qu'un vêtement en non pas deux, et juste des sandales, qu'ils n'avaient pas de nourriture et pas d'argent étaient en quelque sorte moralement tenus de les accueillir chez eux. Et c'est donc chez eux, qu'ils se mettaient à enseigner. Si on regarde ce phénomène d'un oeil on va dire mauvais, on pourrait dire que ces disciples sont des parasites, mais si on préfère regarder la technique d'évangélisation, on se dit que c'est bien joué, d'entrer dans les maisons, connaitre les gens, manger avec eux, pourquoi pas rire avec eux, discuter parfois des journées entières, plutôt que d'aller proclamer en place publique comme un artiste de foire, ou dans une synagogue. De cette façon là, cet évangile va devenir humain, familier, familial, discutable car discuté, et pas cette espèce de parole surplombante tel qu'il a muté dans les siècles suivants.C'est comme cela d'ailleurs que la bonne nouvelle doit s'incarner et cesser d'être un objet théorique ou une liste de choses à faire.
Après évidemment, personne n'est obligé de pratiquer l'hospitalité. Jésus recommande donc à disciples et face à des personnes pas accueillantes, de secouer la poussière avec leur pieds, en leur tournant le dos, pour peut -être leur rappeler ce que la Bible dit qu'ils sont, à savoir comme tout le monde, des gens qui sont venus de la poussière et appelés à y retourner, mais qui hélas, entre les deux stades de poussière, n'ont pas saisi la possibilité de recevoir en leur chair et leur sang d'être vivant, la bonne nouvelle de la possibilité de la conversion, ce que notre traduction appelle " changement radical" mais c'est un terme qui serait mieux traduit par " changement de mentalité, ou d'état d'esprit". Bref, si tu préfères la poussière, et refuse de donner un sens à ta vie en embrassant l'éternité de ton créateur, et bien c'est pas grave, nous, nous continuons notre mission.
Ses disciples missionnaires n'étaient évidemment pas que des propagandistes parasites, mais ils apportaient en retour, en soignant et guérissant, car l'évangile de Jésus, ce sont des paroles mais aussi des actes. Et cette hospitalité était dans les faits, une hospitalité réciproque.
Voilà pour cette petite prédication d'été. Sur le mode de qu'en technique de prédication, on appelle une paraphrase augmentée, destinée à réveiller des détails et à les mettre en cohérence pour fournir pourquoi pas l'envie et le désir d'aller explorer soi-même, non pas les sens cachés des textes, mais pour chacun d'entre eux, leur extraordinaire densité et puissance.
Dimanche prochain, vous serez sans doute encore plus en vacances, je vous conseille donc d'avoir avec vous cet été une bible de poche, et vous invite à la rentrée à ce que nous continuions à partager les découvertes voire les questions qui vous auraient traversées.
AMEN
ORGUE
DEBOUT
LA CONFESSION DE FOI ENSEMBLE
Je place ma confiance en Dieu, qui a créé et qui continue à créer le monde vivant et foisonnant. Il porte ce monde à chaque instant, il lui ouvre un à-venir, il fait reculer le chaos. Il nous appelle à créer ce monde avec lui, à notre mesure.
Je place ma confiance en Jésus de Nazareth, le Christ, qui a manifesté et qui manifeste le visage de Dieu pour chaque être, le visage de l’amour qui relève et qui relie. Il appelle chacun, chacune, à devenir enfant de Dieu et frère et sœur des autres humains. Il est mon Seigneur et notre Seigneur.
Je place ma confiance en l’Esprit Saint, souffle parfois ténu, parfois puissant, toujours vivant, qui insuffle en nos êtres la vie en plénitude, l’amour en plénitude, que Dieu espère pour nous et de nous. Il est l’action de Dieu aujourd’hui dans le monde et en nous.
J’ai confiance en l’Église, communion des croyants et des croyantes de tous les temps, de tous les lieux, au-delà des frontières que tracent les humains. Je ne suis pas croyante seule, mais avec d’autres qui me nourrissent et me soutiennent, m’interpellent et me dérangent aussi. C’est ensemble que nous sommes peuple de Dieu, ensemble que nous sommes appelé.e.s à être et à témoigner.
J’espère en la vie plus forte que les forces de mort, en l’amour plus fort que de les forces de division
3- Ps 146A, toutes les strophes, page 162
ASSIS
LES ANNONCES ET L'OFFRANDE
LA PRÉFACE L'INSTITUTION (lecteur)
Le Seigneur Jésus, la nuit où il fut livré, prit du pain, et après avoir rendu grâce, il le rompit et dit: "Prenez, mangez, ceci est mon corps donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi".
De même, après avoir mangé, il prit la coupe et dit: "Cette coupe est la nouvelle alliance en ma vie. Faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez"
4 - Ps 127, strophes 1 et 2, page 142
L'INVITATION
Voici le pain et le vin! Que ton souffle vivant nous fasse entrer maintenant en communion.
“Voici, dit le Seigneur, je me tiens à la porte, et je frappe! Si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, je prendrai la Cène avec lui, et lui avec moi.”
Tout est prêt dit le Seigneur, VENEZ !
DEBOUT
LA PRIÈRE D'INTERCESSION ET D'ÉPICLÈSE
Pour ta parole vivante : lumière, nourriture et vie, pain et vin, que ton amour nous donne, pour cette assemblée à qui tu donnes vie
nous te bénissons. [ ensemble]
Pour cet être nouveau que tu fais naître en nous un peu plus chaque jour
nous te bénissons. [ ensemble]
Et grâce à toi, nous pouvons penser en vérité à tout ceux que ton amour confie à notre amour.
Pour tous ceux que nous te nommons à cet instant dans le secret de nos cœurs, nous te prions Seigneur.
SILENCE PRIANT
NOTRE PÈRE
LA FRACTION
Le pain que nous rompons est la communion au corps de notre Seigneur Jésus Christ, qui a été donné pour nous.
La coupe de bénédiction pour laquelle nous rendons grâces est la communion à la vie de notre Seigneur Jésus-Christ, la vie de la nouvelle alliance, qui a été répandue pour nous.
.
LA COMMUNION
L'ACTION DE GRÂCE (lecteur)
Mon âme, bénis l'Éternel, Et n'oublie aucun de ses bienfaits!
L'EXHORTATION (lecteur)
Le Christ nous dit :
“Vous êtes la lumière du monde...
Que votre lumière brille devant les hommes.” (Mt 5:14-16)
Que notre lumière brille ainsi
par la parole et par les actes
Et pour que cela soit possible,
nous recevons la bénédiction de Dieu :
LA BÉNÉDICTION
Que le Seigneur vous bénisse et vous garde, tourne son visage vers vous et vous donne la paix . AMEN
ASSIS
ORGUE