LA PRÉDICATION


SINON (TOI), TU LE COUPERAS !
LA LECTURE
LUC 13
1 En ce temps-là, quelques personnes vinrent lui raconter ce qui était arrivé à des Galiléens dont Pilate avait mêlé le sang à celui de leurs sacrifices. Il leur répondit : Pensez-vous que ces Galiléens aient été de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu'ils ont souffert de la sorte ? 3 Non, je vous le dis. Mais si vous ne changez pas radicalement, vous disparaîtrez tous de même. 4 Ou encore, ces dix-huit sur qui est tombée la tour de Siloam et qu'elle a tués, pensez-vous qu'ils aient été plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? 5 Non, je vous le dis. Mais si vous ne changez pas radicalement, vous disparaîtrez tous pareillement.
6 Il disait aussi cette parabole : Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint y chercher du fruit et n'en trouva pas. 7Alors il dit au vigneron : « Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le donc : pourquoi occuperait-il la terre inutilement ? » 8 Le vigneron lui répondit : « Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je creuse tout autour et que j'y mette du fumier. 9 Peut-être produira-t-il du fruit à l'avenir ; sinon, tu le couperas !
LA PRÉDICATION, par Robert PHILIPOUSSI
Avant hier, je discutais avec quelqu'un d'entre nous qui pensait que l'amour était la notion capitale dans la Bible. Selon lui, l'indication de cela serait qu'à la question sur le commandement principal, Jésus en aurait cité deux, les deux étant des injonctions d'aimer, Dieu, de tout son être, et le prochain comme s'il était nous-même . Ce n'était pas mon point de vue. S'il fallait chercher la notion principale- et j'affirme tout de suite que cette recherche est un peu artificielle- mais s'il fallait dire quelque chose et envisager une ligne directrice dans la Bible, cette ligne ne serait pas d'abord l'amour mais plutôt la justice. L'amour n'est qu'une des pratiques corrélées à l'établissement de la justice. Je ne vais pas tenter d'en faire la démonstration ici. Il faudrait comprendre dans leur contexte les définitions de Dieu comme juste, il faudrait lire les prophètes, et quelles formes de justice ils désignent quand il protestent pour la justice, ou quand ils concentrent ainsi la loi de Dieu , comme quand Michée dit ce que l'Éternel demande de toi, c'est que tu pratiques la justice, et la justice arrive d'abord, avant la miséricorde et l'humilité, il faudrait expliquer comment les commandements et les lois données à Moïse visaient à établir un système de justice basé sur l'équité et la réparation des torts. Si la théologie, c'est-à-dire le discours après l'événement, affirme que la justice de Dieu s accomplit en Jésus-Christ, et que Paul et le protestantisme ont insisté sur la notion de justification- Dieu n'est pas que jugement, mais il est celui qui rend la dignité, donc justice à un humain abîmé, Jésus lui-même, c'est à dire l'homme, pas le concept, prolongeait l'intuition de certains prophètes par des paroles qui nous ont été rapportées comme : "Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés."
Mais bien évidemment, la justice n'arrive pas seule. On le rappelle pour Michée avec la phrase complète: On t'a fait connaître, ô homme, ce qui est bien; Et ce que l'Eternel demande de toi, C'est que tu pratiques la justice, Que tu aimes la miséricorde, Et que tu marches humblement avec ton Dieu. En témoigne aussi cette saillie d'un Psaume: (Psaume 85:10 : "La bonté et la vérité se rencontrent, la justice et la paix s'embrassent." Vous connaissez le slogan, pas de paix sans justice. Ici nous avons 4 notions indispensables l'une à l'autre, bonté, vérité, justice et paix.
Et l'amour, comme la paix et le reste, est corollaire de cette prédilection de la justice, et il n'est pas seul. Pour prendre un exemple, vous aurez beau aimer une personne sans abri de toutes vos forces, si vous ne faites rien contre tout le système qui a conduit ce homme à ce qu'il soit abandonné à la rue, votre amour n'a pas de pertinence, en revanche, une action liée à la justice pourrait l'être.
Ce qui précède ne prétend pas être une démonstration, mais simplement le prélude à un avertissement : attention, à la réduction , je dirais sentimentale de la Bible, voire de votre conception de Dieu. Jésus, tel qu'il est présenté n'est pas qu'amour, il est aussi celui qui révèle l'injustice dans laquelle se retrouvent nombres d'exclus, qu'il ne se contente pas d'aimer, mais qu'il réhabilite au nom de la justice de Dieu, parfois supérieure aux lois humaines, par exemple quand celles-ci séparent des appelés impurs du reste de la population, ou quand ces lois ne sont même pas appliquées, par exemple à propos des veuves, ou dévoyées comme dans l'épisode de la femme accusée d'adultère.
Ce qui nous amène à notre récit, où quelques personnes viennent vers Jésus à propos de catastrophes, ce qui permet à Jésus d'ouvrir une belle problématique qui se résume à celle-ci: « y a t il une justice autour des catastrophes qui nous arrivent » ?
Une catastrophe naturelle: le probable tremblement de terre qui a fait s'écrouler la tour de Siloam, ce qui a causé la mort de 18 personnes (ce qui est très précis), et le nombre indéterminé de Galiléens massacrés par Pilate, c'est-à --dire une catastrophe d'origine humaine.
Ces 18, ou cette masse indéfinie de massacrés était-ils plus coupables que les autres ? Demande Jésus de façon rhétorique ? Et il répond « non ».
Certains ne se posent surement pas la question et répondent, oui , bien entendu. Ils croient à la rétribution et ces 18, et ces Galiléens sans nombre, indistinctement massacrés, sont évidemment plus coupables que les autres pour avoir subi un tel sort. Peut-être qu'ils sont coupables uniquement par ce qu'ils sont: des Galiléens.
Mais d'autres ne se satisfont pas de cette réponse toute faite et donc se questionnent, se demandent et se rapprochent de Jésus, considéré ici comme un spécialiste de la loi donc de la justice.
Et Jésus aurait pu répondre comme nous, nous l'aurions peut-être fait. Nous, spontanément nous aurions peut-être pensé ou dit : bien sûr que non, cette vision de rétribution n'a aucun sens, ni aucun fondement pouvant la justifier. Elle rassure, c'est tout, et ce tant que cela ne nous tombe pas dessus ou sur quelqu'un de proche.
Mais quand cette question arrive jusqu'à notre entendement, et que nous nous entendons penser, par exemple « non, bien sûr, ce n'est pas à cause de leur éventuel comportement que des enfants en bas âges sont massacrés un peu partout dans le monde », et bien nous ressentons un vide immense. En fait, si ces massacres existent et même s'expliquent par des raisons politiques , de cruauté naturelle ou de management de la terreur, leur explication causale n'en fournit pas le sens intime. Ils n'ont aucun sens. Il n'y a donc aucune justice. Au moins, si toutes ces personnes avaient été coupables, il y aurait une justice. Là, il n'y pas de justice. Et pas de justice signifie: pas de source de la justice et donc pas de Dieu, ou pas de Dieu juste. Nous sommes nés dans un monde particulier, où certes la violence est majoritairement régulée, fort heureusement, sinon il n'y aurait pas eu longtemps d'espèce humaine, mais où finalement, la vie humaine n'a dans les faits aucune valeur, ni aucun sens, qu'elle que soit la façon qu'elle naisse, grandisse, ou se termine.
C'est à cette question que Jésus est confronté. Et je trouve que ce qu'il propose est beaucoup plus qu'une sortie honorable, c'est un retournement complet de la nature même de la question.
Je retraduis sa réponse:
Si vous ne vous convertissez pas, c'est-à-dire ne changez de mentalité, ou d'intelligence, vous mourrez tous de la même façon, c'est à dire comme ces gens écrasés par une tour, ou massacrés par un despote sanguinaire.
Qu'est-ce que ça voudrait dire ? Qu'il faille se convertir pour échapper à ce type de catastrophe ? Non bien sûr, ce serait trop simple et cela reviendrait encore à une sorte de théologie de la rétribution « si je me convertis, je serai protégé ». Je ne crois pas qu'il s'agisse de cela, bien que ce type d'interprétation soit assénée dans de nombreuses églises, faisant croire à des personnes crédules que par exemple, grâce à Jésus, elles possèderaient un bouclier d'immunité. Si psychologiquement, cela doit les aider, je doute qu'il y ait un service après vente assez honnête derrière pour gérer toutes les fois où cela ne fonctionne pas.
À mon sens, la parole de Jésus pourrait s'interpréter ainsi : oui, nous vivons dans un monde extrêmement complexe, où tout peut arriver, car la nature est imprévisible, notre corps est fragile, notre existence est limitée, nous vivons dans des sociétés humaines soit violentes, soit violemment régulées, telle est notre sort et nous sommes extrêmement courageux pour accepter de vivre dans un monde pareil, et nous avons inventé beaucoup de belles choses pour supporter notre condition, comme l'amour, la solidarité, la fonction empathique et j'en passe (Jésus ne le dit pas mais je crois fortement que l'art s'il n'est aucunement une solution, est tout de même l’artifice majeur pour nous permettre de croire en la vie) . Mais de toutes façons, nous allons être tous balayés comme rien, sans aucune explication, pas forcément par une tour, pas forcément à cause de la folie d'un homme, mais parce que c'est ainsi.
C'est au milieu de ces ruminations qu'il faut réaliser le sens profond de l'exigence de la conversion valorisée par Jésus. Ne confondons pas la dynamique de la conversion avec l'adhésion à une doctrine ou à un groupe. Jésus leur dit : Il faut que vous changiez de mode d'intelligence, et activiez une mentalité qui ne soit plus celle d'un fétu de paille balayée par les intempéries.
Convertis, nous devenons brusquement quelqu'un au milieu du non sens si bien décrit par cette tour qui s'écroule stupidement et par encore un autre despote, comme il y en a tant qui ne comprennent que la langage de la mort et qui recommencent sans cesse, de génération en générations.
Convertis, tout à coup, nous réalisons que nous sommes vivants. Alors certes, notre venue au monde reste aléatoire. Nous n'arrivons pas dans un destin. Pourquoi nous, pourquoi ici et pas ailleurs pourquoi moi qui suis comme ceci et cela. Mais toutes ces questions deviennent obsolètes. Convertis, j'hérite enfin de la sensation de vivre. Converti, je me rends compte qu'en fait, avant, je dormais. Oh certes, les yeux grand ouverts, mais je suivais le flux. J'étais pris, j'étais social, j'étais une simple courroie de transmission du commun. J'étais commun, je communiai dans le commun. En fait, je n'existais pas, ou pas vraiment. Convertissez vous, c'est-à-dire venez à la vie, et entre votre naissance sans signification particulière et votre mort qui n'aura pas plus de sens, entre ces deux moments, il y aura vous, enfin vous! Bienvenu! Vous, face aux autres, face à Dieu, face aux despotes que la trouvaille de votre propre dignité, au milieu du néant obscur des catastrophes, rendra ridicule et ce même s'ils sont plus puissants que vous. Ce n'est pas grave. Vous êtes venus à la vie. Et vous prenez conscience.
C'est pour cela que Jésus leur dit « convertissez vous », car si vous ne le faites pas, oui, vous mourrez comme les autres, sans avoir pris le temps de vivre et d'avoir réalisé l'extraordinaire de cela.
C'est pour ça aussi que la parabole du figuier stérile tombe à point nommé après ce dialogue. Ok Ok, tout cela n'a peut-être pas de sens, peut-être que ma vie n'a aucun sens, aucune productivité, aucune utilité, mais voilà, depuis que je me suis converti, je ne vois plus cela de la même façon. Alors, je m'adresse à je ne sais pas trop qui, à un maître divin et opaque, chef de l'entreprise de l'univers, je m'adresse à lui à la façon du vigneron, je m'adresse à une conception erronée de la divinité, je m'adresse au destin, à la fatalité, à l'horoscope, aux astres, je m'adresse à ceux qui me mépriseraient, et aussi à mon vieux moi avant que je me convertisse, celui qui me disait en permanence que je ne suis rien, je m'adresse à tout ce beau monde et je lui dis:
Tu sais quoi ? Cela m'est devenu égal. Moi maintenant je vis et j'ai cette sensation de vivre, donc j'en profite. Je suis ce figuier que tu crois stérile et cela m'est égal.
Toi, tu me couperas.
Mais moi, maintenant, dans cet intervalle béni, je vis.
AMEN
TOUS LES TEXTES DE LA LITURGIE
CULTE DU 23 MARS TEMPLE DE PORT ROYAL
ENTRÉE DES PERSONNES
MUSIQUE
LA SALUTATION [PASTEUR]
Frères et soeurs, bienvenus dans votre Eglise. Que ce moment de culte puisse vous nourrir et vous aider dans votre semaine.
Nous bénissons notre Dieu, qui nous accueille
« Si un homme mange et boit et jouit du bien-être au milieu de tout son travail, c’est là un don de Dieu.
Remercions notre Dieu, si nous voulons avoir la joie, parce que le remercier pour tout ce que nous avons reçu nous permet de réaliser simplement, que nous l'avons reçu, et d'en être heureux. Louons, remercions Dieu, et découvrons notre vie d'une autre façon.
[DEBOUT]
LA LOUANGE [ENSEMBLE] [PASTEUR]
Eternel c’est toi qui est Dieu et il n’y a pas d’autre Dieu que toi,
Nous sommes le peuple dont tu es le berger, le troupeau que ta main conduit,
A Toi soit la gloire, dans l'Église et en Jésus-Christ; Amen.
CHANT PS 98,, page 112, strophes 1, 2 et 3
[ASSIS]
LA PRIÈRE DE CONVERSION [ENSEMBLE] [PASTEUR]
Seigneur Dieu,
Nous avons travaillé pour nous, plus que pour ton Royaume.
Nous nous sommes aimés nous-mêmes, plus que nous n'avons aimé notre prochain.
Avec ton pardon, accorde-nous la force et la joie de mieux t'aimer et te servir
CHANT Ps 99, p.115, strophe 1
L'ANNONCE DU PARDON [LECTEUR]
Ecoutons, pour prendre du plaisir à reconnaitre que le Dieu que nous confessons est un Dieu qui pardonne, cet extrait, du Psaume 145
14Le SEIGNEUR soutient tous ceux qui tombent,
il redresse tous ceux qui sont courbés.
15Tous, avec espoir, tournent les yeux vers toi,
c’est toi qui leur donnes leur nourriture en son temps.
16Tu ouvres ta main
et tu rassasies à souhait tout être vivant.
17Le SEIGNEUR est juste dans toutes ses voies
et fidèle dans toutes ses œuvres.
18Le SEIGNEUR est proche de tous ceux qui l’invoquent,
de tous ceux qui l’invoquent avec loyauté ;
19il réalise les souhaits de ceux qui le respectent
il entend leurs appels au secours et il les sauve.
[DEBOUT]
CHANT Ps 99, p.115, strophe 2
L'EXPRESSION DE LA VOLONTÉ DE DIEU [LECTEUR(S)]
Psaume 1
1Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s'arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs,
2Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l'Eternel, Et qui la médite jour et nuit!
3Il est comme un arbre planté près d'un courant d'eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le feuillage ne se flétrit point: Tout ce qu'il fait lui réussit.
Voici ce que Jésus-Christ nous donne comme chemin pour vivre et pour vivre heureux :
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur,
de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence.
C'est là le premier et le grand principe,
et voici le second, qui lui est semblable :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
CHANT Ps 99, p.115, strophes 3 et 4
[ASSIS]
LA PRIÈRE D'ILLUMINATION [ENSEMBLE] [LECTEUR]
Avec le Psaume 119
Je fais repasser sur mes lèvres chaque décision de ta bouche. Je trouve dans la voie de tes exigences plus de joie que dans tous les trésors. Je veux méditer ta Parole et contempler de mes yeux tes sentiers. Je trouve en tes commandements mon plaisir, je n'oublie pas ta parole.
LA LECTURE [LECTEUR]
LUC 13
1 En ce temps-là, quelques personnes vinrent lui raconter ce qui était arrivé à des Galiléens dont Pilate avait mêlé le sang à celui de leurs sacrifices. 2Il leur répondit : Pensez-vous que ces Galiléens aient été de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu'ils ont souffert de la sorte ? 3Non, je vous le dis. Mais si vous ne changez pas radicalement, vous disparaîtrez tous de même. 4Ou encore, ces dix-huit sur qui est tombée la tour de Siloam et qu'elle a tués, pensez-vous qu'ils aient été plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? 5Non, je vous le dis. Mais si vous ne changez pas radicalement, vous disparaîtrez tous pareillement.
6 Il disait aussi cette parabole : Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint y chercher du fruit et n'en trouva pas. 7Alors il dit au vigneron : « Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le donc : pourquoi occuperait-il la terre inutilement ? » 8 Le vigneron lui répondit : « Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je creuse tout autour et que j'y mette du fumier. 9Peut-être produira-t-il du fruit à l'avenir ; sinon, tu le couperas !
MUSIQUE (+ COURTE)
LA PRÉDICATION (PARAGRAPHE SUIVANT)
MUSIQUE
(pas de confession de foi, la Cène en tenant lieu)
LES ANNONCES + CHANT d'apprentissage : Ps 141, page 159
L'OFFRANDE ( EN MUSIQUE ADAPTÉE À LA DURÉE DE LA COLLECTE)
CHANT: Ps 105, p.122, les 4 strophes
LA PRÉFACE [LECTEUR]
C'est notre joie et notre salut de te rendre grâces
notre Seigneur, pour la gloire de ta création et pour ton amour
avec l'Eglise universelle
en une commune allégresse,
nous célébrons ton nom et nous te chantons
L'INSTITUTION
[LECTEUR]
Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant: Prenez, mangez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant: Buvez-en tous; car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où j'en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père.
[PASTEUR]
Il n’y a ici qu’un peu de pain et un peu de vin. Envoie sur nous ton Esprit-Saint pour que nous les recevions comme les signes dont notre foi a besoin pour discerner la présence de Jésus-Christ au cœur de notre vie.
[DEBOUT]
CHANT 45-03, p.640 strophes 1, 4 et 5
L'INVITATION [PASTEUR]
Le Seigneur Jésus dit : Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.
Voici que vous avez trouvé grâce devant Dieu.
Venez et goûtez combien le Seigneur est bon.
Venez, car tout est prêt.
[DEBOUT]
LA PRIÈRE D'INTERCESSION [LECTEUR]
Seigneur, merci pour la communauté que nous formons, autour de ta parole et des sacrements exprimant l'étendue de ta grâce.
Seigneur, insuffle nos esprits et nos cœurs pour discerner dans tous ces moments l'étendue de ta présence et de ta grâce.
Seigneur , nous nous adressons à toi aussi pour intercéder,
pour les frères et les sœurs qui nous portent souci
nous les confions à ta grâce
nous voulons à travers ces quelques mots,
plaider pour ton Eglise,
son rafraichissement, son évolution, ses capacités d'accueil de l'autre,
et son sens de la Joie
Nous prions pour la conversion d'un monde,
cupidité, lâcheté, égoïsme et matérialisme,
nous ne les voulons plus comme horizon
Seigneur exauce nous
NOTRE PERE
LA FRACTION [PASTEUR]
LA COMMUNION (EN MUSIQUE ADAPTÉE À LA DURÉE DU PARTAGE)
L'ACTION DE GRÂCE [PASTEUR]
Mon âme, bénis l'Éternel, Et n'oublie aucun de ses bienfaits!
L'EXHORTATION ET LA BÉNÉDICTION [PASTEUR]
L'Éternel te bénit et te garde.
L'Éternel fait resplendir sur toi sa lumière
et t’accorde sa grâce.
L'Éternel lève son visage vers toi
et te donne la paix ! (Nombres 6:24-26)
[ASSIS]
MUSIQUE
SORTIE DES PERSONNES