" L'ENFANT DES POSSIBLES" , CULTE DU 28 JUILLET 2024, Prédication du pasteur Philipoussi

ORGUE, par Emmanuel Mandrin

SALUTATION

Nous sommes accueillis tels que nous sommes, sans avoir rien à cacher, rien à prouver, rien à faire paraître, 

chacun avec son histoire et ses convictions propres. 

Cet acquiescement à notre présence et à notre personne porte le nom de grâce.

Et nous pouvons trouver la paix dans cet accueil.

Que cette grâce et cette paix viennent avec nous

Debout

LOUANGE

Bienvenus dans cette célébration commune où chacun apporte le don de sa présence et de ses espoirs

Des pensées, des sentiments et des prières s’élèvent vers Dieu. Des louanges aussi. Merci au Dieu d’amour d’avoir commencé à révéler la lumière à son Peuple

CHANT 21-04, toutes les strophes, page 233

Assis

PRIÈRE DE CONVERSION (LECTEUR)

En devenant humble, nous nous penchons vers Dieu. Celui qui nous connaît, connaît aussi nos espoirs et nos faiblesses. Nous croyons notre vie précieuse et nous nous engageons à nous respecter en respectant les autres

CHANT 45-01, str. 1 page 680

ANNONCE DU PARDON (LECTEUR)

« J’ai effacé tes transgressions comme une nuit épaisse et tes péchés comme un nuage, dit l’Éternel. Reviens à moi, car je t’ai racheté. »

Toujours assis

CHANT 45-01, str. 2 page 680

VOLONTÉ DE DIEU

En 2022, j'avais pu me permettre d'illustrer la volonté de Dieu par un texte composé d'une trentaine d'expressions courantes, parmi beaucoup d'autres, tirées ou directement inspirées de la Bible.

Je me suis dit ce texte méritait de ressortir aujourd'hui

Un jour, j'ai décidé de refuser de boire le calice jusqu'à la lie (psaume 75,9), je rendis donc à César ce qui revenait à César (Marc 12:13-17),je mis d'autres choses aux encombrants et je m'enfuis. Fuyant aussi toute forme de passion, je mis un point d'honneur à n'être ni chaud, ni froid (Apocalypse 3,16). Je croyais enfin bien avoir trouvé mon chemin, car qui cherche trouve, (Matthieu 7,7 et Luc 11,10). Mais mon erreur fut de le crier sur les toits (Matthieu 10,27), et sur les réseaux sociaux. Constatant que ma nouvelle attitude nécessitait beaucoup d’énergie, je plaidais que tout travail mérite salaire (Luc 10,7). 

Mais cette plainte n'a suscité autour de moi qu'une vive indifférence. J'ai alors entamé une longue traversée du désert (livre de l'Exode) et les gens se moquaient : qui sème le vent récolte la tempête (Osée 8,7) disaient-ils, et moi je me disais que vraiment nul ...n'était prophète en son pays (Matthieu 13,57, Marc 6,4, Luc 4,24, Jean 4,44) et voici : mes années de vaches maigres (Genèse 41,1-36) commencèrent alors vraiment à s'accumuler.

Mais je décidai de m'en laver les mains (Matthieu 2,24) et de croquer la pomme (Genèse 2,17) . Et même s'il n'y a pas de pomme dans la Genèse, je me retrouvais pris à ma propre malice (Proverbe 11,6) , mais fier, je décidai de ne changer à cette vie vaine là, un seul iota (Matthieu 5,18) et bon an mal an, je devins vieux comme Mathusalem (Genèse 5,27) et je me suis donc dit que je pouvais dorénavant briser le moral des autres, en particulier celui des jeunes en leur serinant que vraiment, il n'y avait rien de nouveau sous le soleil (Qohéleth/Ecclésiaste 1,9) .

Mais un jour, dans toute cette vie je décidai enfin de séparer le bon grain de l'ivraie (Matthieu 13, 24-30) , plutôt que continuer à semer la zizanie (Matthieu 13,25) . 

Fini les jérémiades, fini d'avoir la tête dure (ou littéralement la nuque raide), fini de se voiler la face, ou de pleurer comme une madeleine, ou de prêcher dans le désert, de vouloir déplacer des montagnes, ou de porter au pinacle un tel ou un tel; et sans vouloir devenir blanc comme neige (Esaïe où il est écrit : "Venez maintenant, et débattons nos droits, dit l'Éternel.Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige"., je me suis enfin dit qu'il y a un temps pour tout

CHANT 45-01, str. 3 et 4 page 680

Assis

PRIÈRE D'ILLUMINATION (ENSEMBLE, LECTEUR)

Dieu notre Père,

Accorde-nous ton Saint-Esprit :

Que ta Parole soit pour nous Bonne Nouvelle,

Qu’elle soit la source de notre joie,

Qu’elle nous permette de vivre toujours mieux

Comme des enfants de Dieu

Amen

LECTURE (LECTEUR)

JEAN 6 

1 Après cela, Jésus s'en alla sur l'autre rive de la mer de Galilée, la mer de Tibériade. 2Une grande foule le suivait, parce qu'elle voyait les signes qu'il produisait sur les malades. 3Jésus monta sur la montagne ; là, il s'assit avec ses disciples. 4 Or la Pâque, la fête des Juifs, était proche.

5 Jésus leva les yeux et vit qu'une grande foule venait à lui ; il dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains pour que ces gens aient à manger ? 6Il disait cela pour le mettre à l'épreuve, car il savait, lui, ce qu'il allait faire. 7 Philippe lui répondit : Deux cents deniers de pains ne suffiraient pas pour que chacun en reçoive un peu. 8 Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : 9 Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons ; mais qu'est-ce que cela pour tant de gens ? 10 Jésus dit : Faites installer ces gens. – Il y avait beaucoup d'herbe en ce lieu. – Ils s'installèrent donc, au nombre d'environ cinq mille hommes. 11Jésus prit les pains, rendit grâce et les distribua à ceux qui étaient là ; il fit de même pour les poissons, autant qu'ils en voulurent. 12Lorsqu'ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui restent, pour que rien ne se perde. 13Ils les ramassèrent donc ; ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d'orge qui restaient à ceux qui avaient mangé.

14 A la vue du signe qu'il avait produit, les gens disaient : C'est vraiment lui, le Prophète qui vient dans le monde.

15 Jésus, sachant qu'ils allaient venir s'emparer de lui pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, seul.

ORGUE (COURT)

PRÉDICATION

Quiconque cherche la description du miracle dans ce récit reste bredouille, ou sur sa faim si je peux me permettre.

On peut néanmoins imaginer que s'il y a miracle, il se déroule au verset 11: Jésus prit les pains, rendit grâce et les distribua à ceux qui étaient là ; il fit de même pour les poissons, autant qu'ils en voulurent.

Quiconque cherchant de la multiplication dans ce récit, spontanément nommé par habitude la multiplication des pains (et des poissons), ne retrouvera aucune multiplication. Il trouvera au mieux une division, mais à proprement parler il trouvera un partage, certes spectaculaire.

Ce qui conduit à une question sans réponse: que s'est il passé pour que 5000 personnes puissent être nourries, à partir de 5 pains et de deux poissons?

Comme je viens de vous le dire, je n'ai pas la réponse à cette question.

Alors nous allons chercher des indices; non pas pour avoir une réponse effective à cette impossible question, mais pour bien comprendre ce récit, qui est avant tout un récit éducatif destiné aux premiers chrétiens et à leur enfants.

Pour cela, il faut regarder tous azimuts. Et je vais énumérer quelques points pour nous aider à nous y retrouver.

Premièrement

Déjà il faudrait se dégager de la nécessité de chercher ici un miracle. Dans l'évangile de Jean, il n'y a pas le mot grec qui signifie « miracle » et qui se traduit par «  acte de puissance ». Actes qui dans les autres évangiles sont surtout décrits pour montrer la puissance et l'autorité de Jésus.

Mais Jean,pour raconter cette histoire utilise un autre mot qui est traduit par  signe ». Ce qui fait signe.

Au verset 14, nous lisons : 14 A la vue du signe qu'il avait produit, les gens disaient : C'est vraiment lui, le Prophète qui vient dans le monde.

Si on a la tendance à chercher du miracle le comment , on cherche du signe plutôt le pourquoi, ce vers quoi il renvoie, ce qu'il signifie 

Celui ou celle qui accepte de renoncer à savoir ce qui se serait exactement passé, est néanmoins invité à tenter de repérer où est le signe contenu dans le récit et à le déchiffrer. Ce signe se trouve apparemment contenu dans le verset 11, quoi qu'il soit arrivé, et même s'il n'est jamais rien arrivé . 

Même s'il n'est jamais rien arrivé, de toute manière un signe n'a pas obligatoirement besoin d'une histoire factuelle comme support. Il n'en a pas besoin pour rester le signe qu'il est, avec sa fonction de faire signe.

Prenons un exemple: vous lisez un roman de fiction: une situation entre les personnages soudainement vous parle, vous fait signe, et coïncidence ou non, vous indique la voie de sortie d'une impasse dans laquelle vous vous trouviez. Et votre découverte est réelle, et elle risque de changer la direction de votre vie. Et vous n'allez pas en plus faire un procès au romancier d'avoir fait une fiction? Pourtant, cela vous a fait signe, dans votre réalité. Mon exemple évoquait un signe décisif et massif, mais il y en d'autres, des petits signes, des indices qui vont vous faire relier tel ou tel passage biblique à quelque chose de votre existence.

On devrait toujours avoir ça en tête quand on lit la Bible. Avoir en tête comment Dieu, dans cette lecture, nous parle. Nous parle t il par le biais de notre admiration des miracles que nous rencontrons dans de nombreux textes? Ou plutôt ou aussi par des jeux de signes qui nous touchent réellement dans notre situation présente? Et même si ce que nous sommes en train de lire est ouvertement une fiction (comme le livre de Jonas, par exemple), Dieu, si tant est est que nous ayons cette faculté de reconnaissance propre au croyant, nous a réellement parlé.

Donc oui, abandonnons la frénésie autour du miracle et des supposés super pouvoirs de Jésus, et concentrons nous sur l'enquête sur le signe.

Deuxièmement

Le contexte: ce n'est pas que les gens aient faim (ce n'est pas un peuple en détresse, c'est juste une foule qui s'est agrégée pour entendre l'enseignement de Jésus). Ce n'est pas non plus qu'il serait impossible de les nourrir, certes, ce serait cher... mais le vrai problème est qu'il n'y aurait pas de commerçants dans les alentours. Jésus fait mine de demander, avec humour au Verset 5 :Où achèterons-nous des pains pour que ces gens aient à manger

La question c'est l'hospitalité, thème récurrent dans les évangiles, la loi non écrite de ces lieux et de cette époque. Imaginez, vous êtes un adolescent qui n'a conscience de rien, et vous annoncez à midi à votre mère que vous avez invité en ce déjeuner de dimanche les 4 autres membres de votre équipe de basket. Si votre mère était du même acabit que la mienne, imaginez son affolement général, d'une part, et ensuite, le miracle (là on peut le dire), qui va suivre. Ou imaginez ici tout simplement le signe de l'amour inconditionnel d'une mère pour son enfant y compris inconséquent.

(je précise, ce n'est pas autobiographique car vu ma taille je n'ai jamais fait de basket, mais du foot, et je n'ai jamais exposé ma mère au fait de recevoir de façon inattendue les 10 autres camarades de mon équipe)

Donc en gros, les gens n'ont pas spécialement faim, mais on va les nourrir quand même (ce qui est très méditerranéen quand j'y pense)

Contexte encore: il y a un personnage mystérieux dans ce récit et qu'on ne retrouve nulle part ailleurs dans les récits similaires des autres évangiles: c'est ce jeune garçon.

9 Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons

Dans les autres évangiles, les cinq pains et les deux poissons initiaux ce sont les disciples qui les ont.

Pourquoi Jean fait il mention de ce jeune garçon qui est la condition du signe à venir? 

Et c'est là frères et sœurs que vous allez devoir travailler pour trouver une raison à la présence de ce jeune garçon aux cinq pains d'orges et aux deux poissons.

Je ne peux cette raison la trouver à votre place, mais ce que je sais, c'est qu'il y a ici une sorte de clé.

Selon moi, ce jeune garçon, c'est l'enfant de toutes les possibilités avec des trésors dans sa besace. 5 pains et deux poissons.

Quelques pistes: peut-être s'agit-il d'aller voir le petit garçon ou la petite fille que vous avez été. Et de vous rendre compte de votre évolution.

Qu'avez vous faits de vos 5 pains et de vos deux poissons de départ?

Déjà, vous étiez chanceux car ce n'était pas rien. Certains n'ont rien, au départ.

Ce petit garçon se rend il compte que c'est de la manière dont il partagera ce qu'il a, ce qu'il est conscient qu'il a, ses compétences, ses habiletés, ses dons, se rend il compte que c'est de cette façon là qu'il multipliera ses chances de grandir et de voir sa vie vaste comme ce grand champ où se rassemble des milliers de personnes et où lui, ce jeune garçon, ou elle, cette jeune fille, a toute sa place et la reconnaissance qu'il lui faut, la reconnaissance normale, aussi nécessaire que le pain.

Là, ce récit commence à faire signe, je pense. Le signe complet de ce récit est sans doute à la fois l'acte de partage mais avec son origine , sa possibilité : la présence de ce jeune garçon, cet enfant de la possibilité.

Troisièmement

Contexte encore: vous l'avez entendu, après le repas collectif, il reste encore plein de ce qui était d'abord venu de la besace de ce jeune garçon et qui pourtant a été partagé avec 5000 personnes, ce symbole évident de la nuée à venir des croyants au Christ Jésus, et du partage exponentiel de l'évangile dans les premiers siècles de notre ère.

Ainsi le jeune garçon qu'on éduque avec ce catéchisme d'une première église chrétienne est invité à prendre conscience de ses dons et dans quel sens il seront au bénéfice à la fois de lui-même et de la communauté. Ce qu'il est appelé à accomplir, c'est simplement sa vie avec une éthique dont l'axe central est le partage, le seul moyen pour que tout le monde et de plus en plus de monde puisse devenir heureux.

Voilà ce qui n'a pas été une explication, mais une invitation à bien regarder les textes plutôt que de simplement les lire.

Et il y a un élément supplémentaire dans ce récit éducatif et majeur dans la constitution de l'éthique chrétienne. 

Cet élément se trouve dans le dernier verset que je relis:

15 Jésus, sachant qu'ils allaient venir s'emparer de lui pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, seul.

Etre sur la montagne tranquille, c'est ce que Jésus voulait au départ, avant que cette nuée affamée d'enseignement ne vienne l'entourer.

Adresse au jeune garçon en devenir : Partager ce que tu as ne fera jamais de toi le roi du monde, de ton monde, ou de quoi que ce soit.

Ce qu'on te demande, c'est de continuer à avancer. Or, être Roi, c'est s'être arrêté, c'est même avoir été arrêté. Jésus a été intitulé Roi des juifs, après avoir été arrêté et mis sur la croix (provisoirement).

Non, Jésus n'attend aucune reconnaissance, et va enfin se débrouiller pour rester seul. Enfin seul, pourrait-on dire.

Seul, face à lui-même, pour s'examiner hors du brouhaha, et ne jamais être dupe d'aucun de ses actes, y compris celui qui a donné lieu à un partage si apparemment miraculeux, mais lui sait que le seul miracle de sa vie c'est de ne s'être jamais arrêté de marcher depuis qu'un jour de son enfance il a réalisé ce qu'il pouvait partager. AMEN  ORGUE

Debout

CONFESSION DE FOI (LECTEUR) (ENSEMBLE)

(composée par le Pr Laurent Gagnebin)

Je crois en Dieu. Par lui l'univers et notre existence sont créés toujours à nouveau. Dans le chantier du monde, son Esprit nous anime et nous porte. Il donne chaque jour à notre vie un sens positif, une dignité fondamentale, une vocation créatrice. Dieu est l'avenir de l'humain. Sa présence éternelle dépasse les espaces et les temps. Je crois que Jésus, prophète, nous fait entendre Sa parole. Il est celui que nous écoutons et auquel nous regardons pour savoir qui est Dieu et qui est l'homme : un Dieu d'amour, selon la Bible ; un Dieu pour lequel l'être humain et la terre entière sont une espérance invincible. En Jésus, l'homme et Dieu sont à jamais ré-unis et inséparables. Il est un exemple pour nous et pour le monde. Nous reconnaissons une seule Église, universelle et connue de Dieu seul. Elle existe par-delà les institutions chrétiennes et les frontières religieuses. Je crois à l'amour plus fort que la mort 

CHANT 47-03, toutes les strophes, page 730

Assis

ANNONCES, OFFRANDE orgue doux uniquement pendant le temps de la collecte

PRÉFACE ET INSTITUTION (LECTEUR)

Nous te louons pour l’Esprit Saint qui nous rassemble malgré nos différences, 
et qui fait de nous un seul peuple, ton peuple.

INSTITUTION 

Le Seigneur Jésus, la nuit où il fut livré, prit du pain, et après avoir rendu grâce, il le rompit et dit: "Prenez, mangez, ceci est mon corps donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi".

De même, après avoir mangé, il prit la coupe et dit: "Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez"

CHANT 24-02, toutes les strophes, page 285

INVITATION (LECTEUR)

Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés!

Venez car tout est prêt

PRIÈRE EUCHARISTIQUE ET D'INTERCESSION

EPICLESE 

Envoie ici ton Esprit, pour que nous recevions, en ce pain et ce vin, une pleine communion

PRIÈRE D'INTERCESSION 

Dieu de la promesse et de l’envoi,

Tu connais les difficultés de nos vies,

Nos déceptions et nos échecs

Nos peurs et nos frilosités.

Quand l’immobilisme et l’enlisement nous guettent,

Que ta parole éveille en nous le goût de nouveaux départs 

et qu’elle éclaire notre chemin.

Donne-nous le courage d’aller de l’avant avec humilité,

Accueillant les surprises du chemin

Ouverts à l’inattendu des rencontres,

Assurés de ta bienveillance

Et confiants dans tes bénédictions.

(suite improvisée)

NOTRE PÈRE

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NOTRE PÈRE

COMMUNION ET DISTRIBUTION: orgue doux uniquement pendant le temps de la distribution

ENVOI ET BÉNÉDICTION

1 Thessaloniciens 5

5 car vous êtes tous fils de la lumière et fils du jour. Nous n'appartenons pas à la nuit ni aux ténèbres. 6 Ainsi donc, ne dormons pas comme les autres, mais veillons 

Corinthiens 13.11-13 11Au reste, mes frères, réjouissez-vous, tendez à l’épanouissement, encouragez-vous, soyez bien d’accord, vivez en paix, et le Dieu de l’amour et de la paix sera avec vous. 12Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Tous les saints vous saluent. 13Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu et la communion de l’Esprit saint soient avec vous tous !

BÉNÉDICTION

Le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix en tout temps, de toute manière. Le Seigneur est avec vous tous.

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Assis

ORGUE (TYPE CONCERTANT)