LA PRÉDICATION
Jean 14.1-12
1 Que votre cœur ne se trouble pas. Mettez votre foi en Dieu, mettez aussi votre foi en moi.
2 Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, vous aurais-je dit que je vais vous préparer une place ?
3 Si donc je m'en vais vous préparer une place, je reviens vous prendre auprès de moi, pour que là où, moi, je suis, vous soyez, vous aussi.
4 Et là où, moi, je vais, vous en savez le chemin.
5 Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons pas où tu vas ; comment en saurions-nous le chemin ?
6 Jésus lui dit : C'est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père sinon par moi.
7 Si vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Et, dès maintenant, vous le connaissez et vous l'avez vu.
8 Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit.
9 Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous et tu ne me connais pas, Philippe ? Celui qui m'a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire, toi : « Montre-nous le Père ! »
10 Ne crois-tu pas que, moi, je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que, moi, je vous dis, je ne les dis pas de ma propre initiative ; c'est le Père qui, demeurant en moi, fait ses œuvres.
11 Croyez-moi : moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi. Sinon, croyez à cause des œuvres elles-mêmes.
12 Amen, amen, je vous le dis, celui qui met sa foi en moi fera, lui aussi, les œuvres que, moi, je fais ; il en fera même de plus grandes encore, parce que, moi, je vais vers le Père ;
Jeudi soir. Jésus a lavé les pieds de ses disciples (pas de dernier repas, dans l'évangile selon Jean), il leur a annoncé qu'un d'entre eux le livrerait, il a désigné Judas. Satan est entré en Judas, Jésus a incité ce dernier à faire ce qu'il avait à faire, à le faire vite. Judas vient de sortir (13-30). Il fait nuit.
Pendant un peu plus de quatre longs chapitres, le récit est alors suspendu. En ce début de la nuit du jeudi au vendredi, le déroulement implacable des événements s'interrompt. Jésus parle aux onze disciples qui sont restés avec lui. Comme ils le diront eux-mêmes (16-29), il leur parle ouvertement, il a laissé de côté ce qu'ils appellent son « langage énigmatique ».
A la fin de ce long discours, au 1er verset du chapitre 18, Jésus et ses disciples sortiront et, traversant le torrent du Cédron, iront au jardin des oliviers. Ici commencera la passion telle que nous la raconte Jean, ici aussi précisément commencera le récit de l'évangéliste dans l'œuvre de Bach.
Ce qui nous est donné à méditer, aujourd'hui, ce sont douze versets d'un de ces quatre chapitres qui forment ce temps suspendu, que nos bibles appellent parfois « l'entretien suprême ». Ces propos, Jésus les livre dans le silence, dans le mystère de cette nuit, qui bientôt va se transformer en la nuit de sa passion. À des disciples qui, quoiqu’ils en disent, sont toujours aussi obtus, toujours aussi lents à comprendre, il annonce son départ, il promet l'envoi de l'esprit, et il répète inlassablement qui il est.
Certaines paroles de l'évangile ne sont-elles pas pour nous comme des perles de grand prix ?
Des phrases que nous reconnaissons, qui nous sont familières, mais qui restent pour nous pourtant des mystères, que nous ne cherchons même plus à percer, mais par lesquels nous nous laissons bercer. Si l'image de la perle vous convient, alors quel splendide collier noue Jésus en ces quatre chapitres ! Je me garderai bien d'énumérer chacune des perles qui le composent, et je vous suggère de relire ces chapitres d'une traite, d'autant que chacun d'entre nous a sa propre sélection de ce que j’ai appelé des perles de grand prix, notion éminemment subjective.
Très subjectivement, donc, je trouve, pour ma part, dans ces douze versets, deux de ces perles, deux paroles qui me posent un nombre infini de questions, mais qui m'ouvrent des horizons non moins infinis. « Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père », et « C'est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père sinon par moi. »
Chacune d’entre elles nourrirait plus d’une prédication.
De la première semble germer la promesse d’un accueil bienveillant de notre diversité : est-ce pour cela qu’elle est familière aux rencontres œcuméniques, comme si nos divisions humaines allaient se perpétuer dans la maison du Père, dans la promesse d’une cohabitation harmonieuse parce que séparée ?
La seconde, un des « Je suis » de l’évangile de Jean dont Robert, par la bouche d’Isabelle, nous parlait dimanche dernier, nous ramène, et de quelle façon, au Christ, le Christ unique chemin, le Christ, vérité faite chair, le Christ, notre vie. Comme une réponse à la diversité qui vient d’être évoquée, l’unique vérité.
Il nous faut donc ce matin nous libérer de ces perles de prix, pour lire, simplement et librement, débarrassé de tout préjugé, le texte qui nous est donné dans sa dynamique, comme un tout, même si ce tout ne résulte que du découpage artificiel de nos listes de lecture.
Une fois de plus, comme tellement souvent dans l’évangile, il est question de mouvement. A peine Jésus vient-il d’annoncer à ses disciples qu’il va les quitter, qu’il leur annonce qu’après leur avoir préparé une place, il reviendra les chercher, pour les y conduire. Et c’est alors que, paradoxalement, Jésus affirment aux disciples qu’ils connaissent le chemin. Quoique cela semble inutile, puisqu’il vient de leur dire qu’il les conduira lui-même. Et lorsque Thomas, un des disciples, proteste et fait valoir qu’ils ignorent tout de la destination de Jésus et donc à plus forte raison du chemin qui y conduit, c’est précisément ce qu’il répond : le chemin, c’est lui.
Mais quel chemin ? Le chemin vers le Père, dit Jésus. On peut comprendre aussi, compte tenu de la promesse du début du passage, le chemin qui conduit à la maison du Père, la maison aux multiples demeures. Ce Père que, dit Jésus, les disciples connaissent.
Surgit alors une nouvelle question, posée cette fois par un autre disciple, Philippe, qui, tout simplement, veut savoir qui est ce Père. Là encore, pour ainsi dire, la réponse que donne Jésus est la même que précédemment. Comme le chemin, c’était lui, le Père, c’est également lui.
La voilà, l’affirmation centrale de notre passage : « je suis dans le Père et le Père est en moi », et encore, « c’est le Père qui, demeurant en moi, fait ses œuvres ». Cet homme qu’ils viennent de suivre pendant trois années, ce compagnon, celui avec lequel ils ont pris tant de repas, comme celui qu’ils viennent de terminer, à l’instant, cet homme et le Père sont un. Cette affirmation mystérieuse dépasse les disciples, et on le comprend.
Ils ont été élevés, ils ont grandi dans la foi et la culture juive. Dieu est pour eux l’inaccessible, l’invisible, celui qui passe dans la nuée, ou dans le souffle léger et subtil qui se manifeste à Elie. Dieu est le créateur de toutes choses, celui qui a transmis les innombrables interdits de la Loi, celui qui a parlé par les prophètes ; c’est le Dieu de l’alliance et du pardon, certes, mais aussi le Dieu jaloux qui inspire la crainte et vit dans la distance.
Comment peuvent-ils concilier cette image de Dieu et l’homme Jésus, leur ami, leur maître ? Comment peuvent-ils admettre que voyant celui-ci, ils connaissent, ils voient celui-là ?
D’autant que, reconnaissons-le, Jésus ne les aide guère. Il affirme, comme si ce qu’il disait était une évidence. De sorte qu’il advient deux fois, en ce bref passage, qu’un disciple en arrive à le contredire frontalement. Non, dit Thomas, tu as tort, quoique tu en dises, nous ne connaissons pas le chemin. Non, ajoute Philippe, tu as beau dire que connaissons, que nous avons vu le Père, nous avons besoin que tu nous le montres, parce que nous ne le voyons pas.
Ce sont des individualités qui s’expriment ainsi, et non pas le groupe informel des apôtres. Thomas et Philippe, nous ne savons pas grand-chose sur eux. Thomas, naïvement enthousiaste au moment de l’annonce de la mort de Lazare (Jn 11, 16) fera parler de lui après la résurrection de Jésus, de la façon qu’on sait. Philippe, l’évangile de Jean nous le présente (1, 43-48) comme venant de la même ville que Pierre et son frère André, comme ayant immédiatement identifié Jésus comme le Messie annoncé par les prophètes et comme ayant convaincu son ami Nathanaël de le suivre aussi.
Ce qui compte avant tout, c’est que, si chacun d’entre eux s’exprime librement pour contredire Jésus, il le fait pour tenter de comprendre lui-même, mais aussi pour que tout le groupe des disciples puisse comprendre ce qui le dépasse, ainsi qu’il l’avoue lui-même, en exposant ainsi courageusement ses incompréhensions.
Soyons donc indulgents à l’égard de ces disciples. Sommes-nous plus vifs et plus intelligents qu’eux ?
Bien sûr, nous avons des privilèges qu’ils n’avaient pas. Nous savons que, depuis des siècles, au terme de terribles controverses, il a été compris de ce texte et de bien d’autres que Jésus était autant homme que Dieu, autant Dieu qu’homme, complètement Dieu et complètement homme. Et il nous paraît somme toute naturel de ne connaître Dieu que par ce que l’évangile nous dit de Jésus.
Mais que comprenons-nous vraiment de tout cela ? Nous qui n’avons pas marché sur les routes de Galilée avec ce Jésus. Nous qui n’avons pas partagé le pain avec lui. Nous qui ne l’avons pas vu agir, guérir, aimer. Nous qui ne l’avons pas écouté tenter, avec infiniment de patience, de nous expliquer ce qui compte vraiment. Nous qui ne sommes ni Thomas, ni Philippe.
Et que faisons-nous de cet évangile qui, de génération en génération, depuis presque deux mille ans, nous a été transmis ?
Suffit-il que nous regardions comme une perle de grand prix la promesse qu’il est plusieurs demeures dans la maison du Père ? Suffit-il d’être émus, bouleversés, même, en lisant ce verset dans lequel Jésus nous dit « Je suis le chemin, et la vérité, et la vie » ?
Bien sûr, nous devons recevoir cette invitation qui nous est personnellement adressée, comme elle l’a été à Thomas ou à Philippe, à passer par Jésus pour être accueilli dans la maison du Père.
Mais les derniers mots de notre passage nous invitent à ne pas voir dans cette invitation seulement la voie vers un lointain Royaume, vers cette maison du Père où nous pourrions être accueillis et où nous pourrions demeurer. Pour user de mots qui, heureusement, sans doute, ne nous parlent plus vraiment de nos jours, ce n’est pas la voie d’un égoïste Salut personnel, que Jésus nous indique.
Cette vérité et cette vie dont il nous parle, il les rend immédiatement concrètes.
En nous livrant une folle promesse. S’il est dans le Père et que le Père est en lui, dit-il, c’est le Père qui à travers lui, en demeurant en lui, « fait ses œuvres », « accomplit ses propres œuvres », selon d’autres traductions. Le mot grec que nous traduisons par cet autre concept qui nous parle de moins de moins, « œuvres », c’est celui de travail, tout simplement, au pluriel, « travaux ».
Et la promesse, la voici : « celui qui met sa foi en moi fera, lui aussi, les œuvres que, moi, je fais ; il en fera même de plus grandes encore ».
Au travail, nous dit donc très simplement Jésus. Et, ajoute-t-il, si vous passez par moi, si vous me prenez comme chemin, vous verrez que ce travail portera ses fruits, bien plus que ce que vous pouvez imaginer.
Puissions-nous recevoir et faire vivre cette promesse.
Amen
LA LITURGIE
PIANO (par Myriam Saab)
LA SALUTATION
Je vous souhaite la bienvenue dans ce temple, frères et soeurs, où nous sommes venus pour nous retrouver au nom de Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ. Que chacun de vous se sente ici chez lui pour ce moment où nous voulons nous mettre en présence de Dieu, écouter et méditer sa parole.
Avant toute chose nous nous rappelons la certitude de la bonne nouvelle de l'Évangile et de la grâce:
que chacun de nous reçoive de lui : la vie, la joie profonde et la paix parfaite, qui seules viennent de Dieu.
PIANO: jeu de l'intégralité de la musique du chant suivant, ensuite chanté ensemble (vif)
debout
CHANT 21-03, strophe 1, page 232
LA LOUANGE
Extraits du Ps 33
1 Justes, poussez des cris de joie au sujet du Seigneur !
La louange convient aux gens droits.
2 Célébrez le Seigneur avec la lyre,
jouez pour lui du luth à dix cordes.
3 Chantez pour lui un chant nouveau !
Jouez bien de vos instruments pour l'acclamation.
4 Car la parole du Seigneur est droite ;
toute son œuvre s'accomplit avec constance.
5 Il aime la justice et l'équité ;
la fidélité du Seigneur remplit la terre.
6 C'est par la parole du Seigneur que le ciel a été fait,
– par le souffle de sa bouche, toute sa multitude.
[...]
10 Le Seigneur déjoue les projets des nations,
il contrecarre les pensées des peuples ;
11 les projets du Seigneur tiennent pour toujours,
et les pensées de son cœur, de génération en génération.
[...]
16 Il n'y a pas de roi qui soit sauvé par une grande armée ;
le vaillant guerrier n'est pas délivré par une grande force.
17 Que le cheval assure le salut, c'est un mensonge,
et toute sa vigueur ne donne pas la délivrance.
18 L'œil du Seigneur est sur ceux qui le respectent,
sur ceux qui attendent sa fidélité,
19 afin de les délivrer de la mort
et de les faire vivre pendant la famine.
20 Nous attendons le Seigneur :
il est notre secours, notre bouclier ;
21 oui, notre cœur se réjouit en lui,
car nous avons mis notre confiance en son nom sacré.
22 Seigneur, que ta fidélité soit sur nous,
comme nous t'attendons !
CHANT DU PSAUME 72, strophes 1, 2, 3, 4 PAGE 86
assis
LA PRIÈRE DE CONVERSION (ensemble)
Dieu très saint, Dieu d'amour qui nous connais et qui nous aime,
Nous reconnaissons devant toi avec douleur
que nous ne t'aimons pas comme tu es digne d'être aimé.
C'est loin de toi que nous cherchons notre bonheur,
et notre cœur est attaché de façon excessive aux biens de ce monde.
Seigneur aie pitié de nous et pardonne-nous,
pour l'amour de Jésus-Christ, ton fils, notre Sauveur.
Change notre cœur, car nous ne pouvons pas le changer nous-mêmes,
et accorde-nous la grâce d'une vie renouvelée par l'action de ton Saint-Esprit.
Permets que nous puissions consoler et guérir là où nous avons méprisé et blessé,
et veuille réparer toi-même les maux que nous avons causés, et dont les conséquences sont hors de notre portée.
Que ton amour nous rencontre et rayonne autour de nous,
que sa lumière brille sur tous nos frères
et les amène à rendre gloire à ton Nom.
CHANT 42-04, strophes 1 et 2 PAGE 624
L'ANNONCE DU PARDON
Voici ce que dit l’Éternel :
"J’ai effacé ta faute comme la lumière gagne sur la nuit épaisse,
et j’ai effacé le mal que tu as fait comme le vent chasse un nuage.
Tu peux revenir à moi sans crainte, car je t’aime dès maintenant et pour toujours."
Sûrs du pardon de Dieu, manifesté en Jésus-Christ, marchons avec confiance et assurance, avec et par l’Esprit de Dieu.
Ta foi t’a sauvé, va en paix.
debout
CHANT 42-04, strophes 3 et 4 PAGE 624
L'EXPRESSION DE LA VOLONTÉ DE DIEU
Aujourd'hui, cette volonté de Dieu sera exprimée par la lecture d'un des textes du jour, tiré du Livre des Actes, chapitre 6- 1à 7, qui raconte que le service de la solidarité est, dès la première église, intimement lié au service de la Parole.
Actes 6. 1-7
1 En ces jours-là, comme les disciples se multipliaient, les gens de langue grecque se mirent à maugréer contre les gens de langue hébraïque, parce que leurs veuves étaient négligées dans le service quotidien. 2Les Douze convoquèrent alors la multitude des disciples et dirent : Il ne convient pas que nous délaissions la parole de Dieu pour servir aux tables. 3 Choisissez plutôt parmi vous, frères, sept hommes de qui l'on rende un bon témoignage, remplis d'Esprit et de sagesse, et nous les chargerons de cela. 4Quant à nous, nous nous consacrerons assidûment à la prière et au service de la Parole. 5Ce discours plut à toute la multitude. Ils choisirent Etienne, homme plein de foi et d'Esprit saint, Philippe, Prochore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas, prosélyte d'Antioche. 6Ils les présentèrent aux apôtres, qui, après avoir prié, leur imposèrent les mains.
7 La parole de Dieu se répandait, le nombre des disciples se multipliait rapidement à Jérusalem, et une grande foule de prêtres obéissait à la foi.
CHANT 42-04, strophes 5 et 8 PAGE 624
assis
LA PRIÈRE D'ILLUMINATION
Avant d'ouvrir la Bible, prions Dieu :
Réunis en ta présence.
Seigneur, nous te remercions de nous avoir réunis en ta présence, pour nous révéler ton amour et nous soumettre à ta volonté.
Fais taire en nous toute autre voix que la tienne.
Et, pour que nous sachions entendre ta Parole, mais aussi la recevoir, la connaître, mais aussi l'aimer, l'écouter, mais aussi la mettre en pratique,
Ouvre par ton Saint-Esprit nos esprits et nos cœurs à ta vérité,
Au nom de Jésus-Christ, Amen.
LA LECTURE
Jean 14.1-12
1 Que votre cœur ne se trouble pas. Mettez votre foi en Dieu, mettez aussi votre foi en moi. 2Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, vous aurais-je dit que je vais vous préparer une place ? 3Si donc je m'en vais vous préparer une place, je reviens vous prendre auprès de moi, pour que là où, moi, je suis, vous soyez, vous aussi. 4Et là où, moi, je vais, vous en savez le chemin.
5 Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons pas où tu vas ; comment en saurions-nous le chemin ? 6Jésus lui dit : C'est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père sinon par moi. 7Si vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Et, dès maintenant, vous le connaissez et vous l'avez vu.
8 Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. 9Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous et tu ne me connais pas, Philippe ? Celui qui m'a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire, toi : « Montre-nous le Père ! » 10Ne crois-tu pas que, moi, je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que, moi, je vous dis, je ne les dis pas de ma propre initiative ; c'est le Père qui, demeurant en moi, fait ses œuvres. 11Croyez-moi : moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi. Sinon, croyez à cause des œuvres elles-mêmes.
12 Amen, amen, je vous le dis, celui qui met sa foi en moi fera, lui aussi, les œuvres que, moi, je fais ; il en fera même de plus grandes encore, parce que, moi, je vais vers le Père ; 13 et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, pour que le Père soit glorifié dans le Fils. 14 Si vous me demandez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai.
PIANO BREF
LA PRÉDICATION (par Nicolas Bonnal)
PIANO
debout
LA CONFESSION DE FOI (ensemble)
Je crois en Dieu le Père,
créateur du ciel et de la terre.
L'Éternel règne, il est Esprit, il est Amour.
Je crois en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur.
L'amour de Dieu s'est révélé en ceci : alors que nous étions encore pécheurs Christ est mort pour nous.
Il est venu chercher et sauver ce qui était perdu.
Il est le chemin, la vérité et la vie, le même hier, aujourd'hui et éternellement.
Et à ceci tous reconnaîtront que nous sommes ses disciples
si nous avons de l'amour les uns pour les autres.
Je crois au Saint-Esprit, qui rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
Nous avons été baptisés d'un seul Esprit pour former un seul corps.
La victoire par laquelle le monde est vaincu, c'est notre foi.
CHANT 47-07, toutes les strophes, PAGE 736
assis
LES ANNONCES ET L'OFFRANDE (le piano accompagne l'offrande--> suggestion: variations de la musique du chant 47-07)
LES NOUVELLES DU DIAFRAT
PIANO BREF
LA PRIÈRE D'INTERCESSION
Seigneur, tu es le même, hier, aujourd’hui, éternellement. C’est pourquoi nous te louons, ô Dieu notre Père, pour le témoignage unique que tu nous apportes par ton fils Jésus-Christ.
Par lui, nous savons maintenant que tu restes avec nous, au-delà des temps et des âges, au-delà des espaces, au-dessus de tout, et dans la vie de chacun.
C’est pourquoi nous voulons déposer devant toi, Seigneur, les soucis, les questions et les détresses de tous.
Souviens-toi de tous ceux qui sont aux prises avec des difficultés. Console et réconforte tous les affligés, tous les malades du corps et de l’âme, tous ceux qui sont privés du secours humain, tous ceux qui souffrent injustement dans un monde inhospitalier.
Souviens-toi des membres de nos familles, auprès et au loin, et sois auprès de ceux qui n'ont pas de famille.
Suscite des témoins joyeux et courageux et donne-nous d’être porteurs de paix, d’amour et d’espérance.
Par Jésus-Christ. Amen.
Tous unis dans une même consécration à ton service, nous faisons monter vers toi la pière que Jésus nous a enseigné: NOTRE PÈRE (...)
debout
L'EXHORTATION
On t'a dit, ô humain, ce qui est bien et ce que l'Eternel demande de toi: c'est de faire ce qui est juste, d'aimer la miséricorde et de marcher humblement avec ton Dieu.
LA BÉNÉDICTION
Que l'amour de Jésus-Christ, notre lumière
vous accompagne et vous rende rayonnants et fraternels.
Allons dans la joie de notre Seigneur ressuscité.
assis
PIANO (+ concertant)