LA PRÉDICATION
Généralement quand une famille se promène et qu’un inconnu surgit et saisit l’enfant de cette joyeuse troupe, les parents ne le laissent pas faire. C’est dire l’étrangeté de la scène de notre texte du jour. Qui est ce Siméon pour Joseph et Marie ? qui est-il pour nous d’ailleurs ? Il n’y a qu’ici où on nous parle de lui, il apparaît et disparaît aussitôt. Pour nous il vécut dix versets. Ce qui est mieux que cette Anne fille de Phanuel, dite Anne la prophétesse : trois versets. Leur voix se fait entendre et s’éteint aussitôt, elle passe tel un éclair, et laisse tout le monde abasourdi par ce qu’ils viennent de voir.
Il faut dire que ce n’était ni le lieu ni le moment pour prophétiser sur le destin de l’enfant à peine circoncis. Eclairons un peu la scène pour comprendre de quoi il est question. Le garçon est circoncis huit jours après sa naissance comme c’est la coutume, et la mère, d’après le livre du Lévitique au chapitre 12, doit attendre trente-trois jours de purification avant d’offrir un sacrifice d’expiation au temple. Ce qui est décrit au début de notre passage. Cet épisode n’est rapporté que par Luc. Rappelons qu’avec Matthieu ce sont les seuls à raconter l’évangile de l’enfance, les récits autour de la naissance du Messie. Leurs textes ne contiennent cependant pas tout à fait les mêmes épisodes, bien qu’on puisse suivre une même trame générale. Mais il me faut souligner une différence notable : Luc est beaucoup plus long que Matthieu. Déjà avant la naissance, il nous parle de la famille de Jean-Baptiste, rapporte une visite de Marie auprès d’eux, et même après il n’a pas fini : c’est ainsi qu’il nous parle de cet épisode dit de la présentation puis de la fuite de l’enfant au temple à douze ans. Ce qui représente à peu de choses près le double du nombre de versets de Matthieu pour la même période.
Luc aime donc cet évangile de l’enfance. Il s’amuse à compiler des traditions diverses sur les origines du Nazaréen, insère même des hymnes qui sont devenus de véritables cantiques de la tradition chrétienne : le magnificat, l’ave Maria -mais pas aussi long que celui que chantent nos frères catholiques-, le cantique de Zacharie -ou benedictus Dominus Deus pour continuer en latin, et le cantique de Syméon -Nunc dimittis ou Or laisse Créateur en français de la Renaissance. Chacun d’entre eux a une importance plus ou moins significative dans les liturgies chrétiennes selon les dénominations. Mais tous ont donné florilège de compositions, d’œuvres d’art en tous genres, et si je vous les cite ce n’est pas pour faire un catalogue gratuit, mais pour pointer du doigt cette spécificité de l’écriture de Luc. Des quatre évangélistes c’est, à mon humble avis, celui qui manie le mieux l’art scripturaire, tout cet évangile ainsi que les Actes des apôtres qui forment tous deux un diptyque, car la tradition l’attribue également à Luc, sont traversés par des registres de langue, des styles très divers. A la manière d’un romancier Luc s’adapte au contexte de chaque scène tout en se souciant de rester le plus compréhensible possible.
Et ainsi l’évangile de l’enfance, c’est le moment où les personnages font éclater la joie de savoir que le Sauveur du monde advient et c’est pour ça qu’ils chantent. L’auteur choisit la poésie pour montrer comment au milieu de la banalité prosaïque du quotidien advient l’extraordinaire qui donne un sens nouveau à notre existence. Pour saisir la portée de cette scène étrange, voire inquiétante, il ne faut pas s’arrêter au premier degré de lecture, les interactions en partie irréaliste de ce passage sont avant tout une exagération stylistique. L’auteur nous invite ainsi à la joie devant ce miracle, la joie qui pousse à la louange où la reconnaissance s’exprime en donnant le meilleur de notre art quel qu’il soit, car on ne peut répondre au sublime qu’en sortant de l’ordinaire.
Donc Luc poète nous décrit un homme et une femme qui prophétisent un destin hors du commun à un enfant que l’on présente au temple à Jérusalem parmi tant d’autres. Quel besoin de ce passage dans l’annonce de la bonne nouvelle ? N’en avait-il pas fait assez avec les prophéties dans les versets précédents ? Nous lisons que c’est l’Esprit Saint qui poussent ces personnages, et l’Esprit Saint ne se laisse pas enfermer. Il surgit gratuitement sans qu’on l’attende. Il prend par surprise et nous déroute dans nos certitudes. Il ne s’arrête pas car les enthousiastes ne sont jamais assez dans notre monde pour nous en faire oublier la noirceur et essayer de l’atténuer tant bien que mal.
Mais pourquoi l’Esprit a-t-il eu besoin de tels personnes pour attirer les regards sur le Fils de manière aussi surprenante ? Creusons davantage pour saisir quelque chose de nos deux personnages. Siméon est décrit comme un homme juste et pieux. La tradition l’imagine plutôt comme un vieillard, puisqu’il est censé pouvoir mourir maintenant qu’il a vu en Jésus-Christ le Sauveur qu’il attendait. Le texte ne met pas vraiment l’accent sur ce point, c’est plutôt Anne qui est décrite ainsi. Il souligne surtout que c’est un homme angoissé par la situation de son pays occupé par une puissance étrangère, et c’est pourquoi il attend le Messie. Il est le véritable représentant de tous ces Judéens qui, au tournant de notre ère, étaient animés par l’espérance messianique, espérance qu’un roi les délivrerait de l’oppresseur étranger.
Quant à Anne, cette fameuse Anne qu’on oublie si souvent, l’auteur est beaucoup moins généreux avec elle. Aucune parole n’est directement rapportée ici, nous avons surtout quelques éléments pour la définir. Nous savons ainsi que c’est une veuve qui consacre tout son temps au culte du temple, comme si c’était tout ce qui lui restait depuis la mort de son époux.
Luc insère donc cet épisode pour nous montrer comment des inconnus, et à travers eux tout un chacun, ont pu accueillir Jésus comme sauveur. A travers cet homme animé par un sentiment de révolte nationaliste et cette femme qui a fait du temple et des pratiques qui lui sont associées le centre de sa vie Luc nous montre les deux domaines auxquels s’agrippaient les Israélites anciens avec vigueur : l’attente d’une royauté restauratrice et la piété.
C’est là que surgit l’ironie, puisque Jésus a bouleversé et l’un et l’autre. Vous attendiez un membre de la maison de David qui restaurerait son trône et triompherait par la force des armes ? Vous avez eu votre roi, mais pour trône il n’aura eu qu’une croix où il mourut pour une multitude dépassant les frontières d’Israël. Vous vouliez que ce même roi, tel un nouveau Salomon, restaure le prestige du temple et rassemble son peuple autour des sacrifices qui y sont célébrées ? Vous l’avez eu aussi, cependant non seulement il a délaissé le temple historique de Jérusalem, mais encore il s’est offert lui-même en sacrifice « une seule fois pour porter les péchés d’une multitude » (Hébreux 9,28)
Dans une première lecture nous pouvons donc constater que Siméon et Anne, comme la plupart de leurs contemporains qui feront partie des disciples du Christ dans les années qui suivront ce passage, appliquaient à Jésus une image figée d’un espoir auquel il n’a jamais répondu directement. Le Fils de Dieu est venu dans le monde pour dérouter les attentes, pour nous détourner de nos illusions et nous apporter ce dont nous avons vraiment besoin. Les discours qui ont pu être tenus à son propos étaient aussi fragiles que les spéculations que l’on peut faire sur l’avenir d’un nourrisson dont nous ignorons tout.
Qui peut en effet enfermer un enfant dans un cadre, un parcours de vie tout tracé ? Si les prophéties présentant ce petit Jésus comme celui qui se révèlera être le sauveur attendu se verront confirmées, cela se passera d’une manière inattendue. Le Fils se libèrera ainsi de tous les carcans qui lui ont imposés la tradition, sa famille, ses ancêtres et accomplira son destin « comme un signe qui provoquera la contradiction » ainsi que le dit Siméon lui-même, contradiction entre des écrits anciens, presque devenus lettre morte car brandis comme des étendards guerre sans autre interprétation qu’un littéralisme primaire, et l’actualisation vivante de ces mêmes textes qui va à l’encontre de toute lecture trop terre-à-terre. Jésus-Christ libère les Ecritures de ceux qui prétendent détenir la vérité à leur sujet comme il se libère lui-même de l’étiquette qu’on lui colle à la naissance.
Luc ne remet donc pas en cause la validité des prophéties de l’Ancien Testament. C’est bien la tendance qui peut nous atteindre de vouloir plaquer sur l’Ecriture une grille de lecture au lieu de lui laisser l’occasion de nous surprendre qui est visée indirectement ici. Aux discours tous faits il préfère la spontanéité, comme le montre une nouvelle fois ces cantiques. Bien qu’on nous parle sans cesse de la venue du Sauveur attendu, ici et dans les autres passages auxquels j’ai fait référence il y a peu, nous n’avons pas de citation directe d’un texte précis, peut-être des allusions à tel ou tel texte de l’Ancien Testament, mais là je laisserais parler les grands théologiens qui s’y connaissent mieux que moi. La spontanéité de la foi sincère s’impose face à des convenances trop strictes.
En se libérant ainsi des conventions d’écriture Luc nous invite à ne pas considérer que la relation entre Dieu et l’humanité repose sur un automatisme. Nous ne connaissons pas la voie que nous avons à suivre, mais lui connaît le chemin pour nous, comme l’écrivit Dietrich Bonhoeffer, pasteur et théologien allemand mis à mort par les nazis en 1945, et auteur de la prière que nous avons lu ensemble tout à l’heure. Là où nous nous obstinons Dieu vient nous prendre par surprise. Il nous pousse à transformer notre langage, notre regard sur le monde et il le fait d’une manière infime, préférant le silence et les murmures au tonnerre et à la grandiloquence.
Mais ce retournement que Jésus-Christ accomplit quand il a atteint la maturité n’est pas pour tout de suite. L’évangéliste ne rejette pas les réactions spontanées de Siméon et d’Anne qui n’assisterons ni à la Résurrection ni même à la crucifixion. Luc met souvent en scène, là où les trois autres aiment davantage représenter de grandes personnalités, des gens ordinaires. Je ne citerai que les bergers qui visitent le nouveau-né à la crèche, là où, chez Matthieu, ce sont les mages, hommes savants venus loin dont on rapporte la visite. A la pompe il préfère souligner l’humilité dans laquelle vécut Jésus avec son entourage. Siméon et Anne ainsi ne sont pas de grands dignitaires, mais un homme et une femme simples pour lesquels le Fils de Dieu est venu.
Les prises de parole de Siméon et d’Anne sont donc d’abord la confirmation de la messianité de Jésus. Mais cela n’est pas suffisant. Nous sommes censés parler de deux personnes qui connaissent une forme de détresse manifeste. S’ils attendent un sauveur et qu’ils font ainsi éclater leur joie de l’avoir trouvé ce n’est pas pour rien. Ils expriment leur reconnaissance envers lui avec la pensée qu’ils ne le verront pas accomplir la délivrance attendue. Ils quitteront donc ce monde en le laissant dans sa tristesse et ses malheurs.
Pour eux nous pourrions dire qu’ils sont laissés de côté, victimes d’une fatalité qui touche tant d’individus qui leur sont semblables à travers le monde et l’histoire. Pour eux la vie n’a pas été un cadeau, il suffit de jeter les yeux sur Anne, qui sera probablement demeurée veuve la plus grande partie de sa vie, condition loin d’être enviable en ce temps, puisque le temple est devenu son seul refuge. Quant à Siméon, si le texte ne nous fait pas état d’une grande pauvreté le concernant, son angoisse est bien ce qui le caractérise avant tout, angoisse pour l’avenir des siens. S’il est au soir de sa vie, ce qui l’entoure ne peut être que source d’inquiétude pour ses proches et pour lui-même, se demandant quel monde il va leur laisser, quelles possibilités de le rendre meilleur leur seront offertes. C’est le sentiment de submersion qui le saisit, l’impression d’être noyé dans un univers où tout lui échappe, où nulle perspective ne se dégage, il ne reste plus que la résignation, pour ne pas dire le désespoir.
Pourtant c’est à eux que l’Esprit Saint va s’adresser. S’ils sont amenés à prophétiser ce n’est pas pour qu’ils servent de simples instruments de démonstration pour les disciples du Christ. Les hommes et les femmes qui rencontrent Jésus dans les évangiles ne doivent pas simplement être tenus pour des personnages littéraires, ils représentent toujours un lien entre des personnes concrètes et le Christ. Ils prophétisent en réponse à la grâce que Dieu leur a faite, grâce qui consiste à leur donner de voir la lumière qui dissipe les ténèbres dans lesquels ils étaient plongés. Cette lumière n’est pas une simple consolation. Elle est le signe que Dieu partage avec eux une relation personnelle. Il ne les abandonne pas au désespoir. La vision du Sauveur du monde leur dévoile que malgré toutes leurs craintes, leurs souffrances, et leurs peines, même s’ils ont été considérés comme des moins que rien par nombre de gens qui les ont rencontrés, ils ont part au salut donné en Jésus-Christ.
Oui, même si le monde nous rejette, même si la vie est ingrate et difficile, même si on s’endort sans avoir obtenu de reconnaissance de personne, nous existons pour avoir part au salut que Dieu nous a promis par les prophéties et accompli dans la venue du Christ. Et c’est là ce qui définit la condition de tout être humain quel qu’il soit en tant qu’enfant de Dieu.
De tout être humain ? J’ai mis l’accent sur la portée nationaliste, à défaut de mot meilleur, de l’attente messianique de cette époque. Pourtant, quand on lit les paroles de Siméon dans le détail, cet aspect a disparu. Le salut a été préparé « devant tous les peuples, lumière pour la révélation aux nations et gloire pour ton peuple Israël. » Ici il faut prendre la gloire au sens premier d’éclat lumineux qui déborde tels les rayons du soleil quand un nuage passe devant. Tout le texte de l’évangile de Luc et des Actes des apôtres raconte comment du berceau de l’enfant la lumière s’est propagée sur toute la terre.
C’est ce qu’annonce Siméon ici. Cette parole à l’encontre des aspirations nationales des Judéens est rendue possible par le Saint-Esprit qui transforme cet homme en véritable prophète pour l’occasion. Malgré tous les carcans que nous avons évoqués, qu’il s’agisse de l’univers mental de Siméon, des rites et coutumes de la religion juive ancienne ou du poids des institutions, à ce moment précis Dieu donne la possibilité à cet homme de comprendre ce qui est préparé pour l’avenir de l’humanité. La Parole divine se donne à entendre librement sans que personne ne puisse la bâillonner. Nous ignorons quand et comment le Saint-Esprit l’avait averti auparavant qu’il ne mourrait pas avant d’avoir vu de ses yeux celui qu’il attendait. Ce qui est sûr c’est qu’en temps voulu cela est arrivé, la promesse à laquelle il s’est attaché toute sa vie a été accomplie. C’est pourquoi il peut quitter ce monde avec assurance et sérénité, montrant à tous que Dieu est notre horizon final malgré tout ce que nous avons pu faire dans notre vie. Ainsi l’homme ordinaire est appelé à devenir serviteur extraordinaire de Dieu en dépit de toutes les contraintes qu’il peut rencontrer dans son existence.
Mais s’il se présente comme serviteur, ou esclave, de Dieu, ce n’est pas pour se rabaisser brutalement comme on le ferait devant un tyran. C’est sa manière, avec ses mots, d’affirmer qu’il vit selon la volonté de Dieu. Si la vanité de ce monde a pu lui donner l’impression que son existence n’avait pas de sens. Dieu lui a répondu, de manière magistrale et très simple à la fois, qu’il avait tort de penser ainsi, que tous ceux qui peuvent partager ce sentiment se trompent.
C’est pourquoi la venue de Jésus-Christ est si importante pour le christianisme. Dieu a montré ainsi qu’il était présent aux côtés des plus misérables. Même si nos existences sont traversées par des inégalités, de la souffrance qui semble ne jamais obtenir de réponse, même si le mal semble triompher et obscurcir nos jours sans qu’aucune solution n’advienne, chaque être humain existe par la volonté de Dieu pour qui nos vies ne sont pas vaines.
A travers ce petit récit sur Siméon et Anne l’évangile englobe toute la vie humaine. Il nous pousse à toujours reconnaître, dans un enfant que l’on présente au temple, que Dieu est toujours nouveauté insaisissable. Quel que soit notre âge il peut toujours nous ouvrir une brèche pour nous inciter à refuser toute fatalité. Notre texte se termine avec le retour de la famille de Jésus à Nazareth, pour souligner que ce n’était qu’un commencement, pour Jésus sans aucun doute, mais aussi pour Siméon et pour Anne, quel que soit le nombre de jours qui leur reste, leur vie a changé radicalement. L’angoisse a laissé place à la sérénité, sérénité qui est le fruit de la confiance envers le Dieu fidèle qui n’oublie personne.
Et c’est alors que le monde semble beaucoup plus léger. C’est alors que l’oppression politique ne fait plus peur. L’état d’esprit de Siméon devient celui du croyant par excellence. Ce sera aussi celui de Bonhoeffer -c’est la dernière fois que je vous embête avec lui- dans les geôles nazies où il se doute que la mort va venir l’emporter dans sa violence la plus extrême. Malgré tous les maux qu’il peut voir partout où il tourne son regard, sa confiance en Dieu ne l’empêchera pas d’affirmer, quelques temps avant son dernier souffle : « Merveilleusement gardés par des forces bienveillantes nous attendons sans crainte l’avenir. Dieu est avec nous soir et matin et le sera jusqu’au dernier jour. »
La foi en Jésus-Christ se concentre souvent sur la figure du crucifié et du ressuscité, surtout dans le protestantisme, mais celle de l’enfant présenté au temple est aussi très intéressante. Cette image nous montre que la lumière vient à nous, elle nous pousse à ne jamais accepter la résignation, à toujours voir, même dans les situations les plus désespérées, une ouverture possible, ouverture percée par Dieu lui-même pour nous. Même quand nous pensons que notre avis ne compte pas, que nous ne sommes rien face aux puissants nous comptons aux yeux de Dieu. C’est ce qui nous donne la force d’agir envers et contre tout. Car nous reconnaissons dans un enfant le Sauveur du monde.
LA LITURGIE
Musique
SALUTATION ET ANNONCE DE LA GRACE (Joey)
Adorez le Seigneur éblouissant de sainteté.
La voix du Seigneur retentit sur les eaux.
Le Seigneur domine la force des eaux.
La voix du Seigneur est majesté.
Adorez le Seigneur éblouissant de sainteté
Car il nous donne sa grâce par son amour gratuit envers nous.
LOUANGE (Joey) (Psaume 100) [Debout]
Poussez vers le Seigneur des cris de joie,
Vous tous, habitants de la terre !
Servez le Seigneur avec joie,
Venez avec allégresse en sa présence !
Sachez que le Seigneur est Dieu !
C’est lui qui nous a faits, et nous lui appartenons ;
Nous sommes son peuple, et le troupeau de son pâturage.
Entrez dans ses portes avec des louanges,
Dans ses parvis avec des cantiques !
Célébrez-le, bénissez son nom !
Car le Seigneur est bon ; sa bonté dure toujours ;
Et sa fidélité de génération en génération.
Psaume 24, p.50-51, strophes 1 à 4
PRIERE DE CONVERSION (lecteur) [assis] [ensemble]
Prière n°2 p.1127-1128 (d’après Dietrich Bonhoeffer)
Seigneur, les hommes vont à toi dans leur misère
Et demandent du secours, du bonheur et du pain.
Tous font ainsi, païens et chrétiens.
Seigneur, des hommes vont à toi, dans ta faiblesse,
Te trouvent pauvre et méprisé, méconnu et trahi ;
Et c’est ainsi que tu vas vers leur détresse.
Seigneur, prends-moi par la main,
Que je puisse moi aussi aller comme toi,
Avec toi, vers mes frères. Amen.
47-12 (Il faut qu’en Dieu l’on se confie), p.741, strophe 1
ANNONCE DU PARDON (lecteur) (d’après Esaïe 54,10)
Quand les montagnes s’effondreraient, dit le Seigneur qui a compassion de toi,
Quand les collines chancelleraient, ma bonté pour toi ne faiblira point,
Et mon alliance de paix ne sera pas ébranlée.
Je t’aime d’un amour éternel, c’est pourquoi je te conserve ma miséricorde.
47-12 strophe 2
VOLONTE DE DIEU (lecteur) [debout]
Soyez miséricordieux, dit Jésus, comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas et vous ne serez pas jugez ; ne condamnez pas et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez et l’on vous pardonnera. Donnez et l’on vous donnera. On se servira pour vous de la mesure avec laquelle vous mesurez. Pourquoi m’appelez-vous : Seigneur ! Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ?
Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. A l’amour que vous aurez les uns pour les autres, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples.
47-12 strophe 3
PRIERE D’ILLUMINATION (lecteur) [assis]
Notre Dieu, nous te prions :
Que ton Esprit nous accorde un cœur ouvert
Et une intelligence accueillante à ton Evangile.
Derrière les mots que nous entendons, donne-nous de discerner la Parole de Vie,
Ta Parole pour nos vies.
Amen.
22-08 (Comme un souffle fragile), p.264, strophes 1 à 3
LECTURE (lecteur)
Luc 2, 22-40
Et, quand les jours de leur purification furent accomplis selon la loi de Moïse, ils l'amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur – suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur : Tout mâle né le premier de sa mère sera consacré au Seigneur – et pour offrir en sacrifice une paire de tourterelles ou deux jeunes colombes, selon ce qui est dit dans la loi du Seigneur.
Or il y avait à Jérusalem un homme du nom de Syméon. Cet homme était juste et pieux ; il attendait la consolation d'Israël, et l'Esprit saint était sur lui. Il avait été divinement averti, par l'Esprit saint, qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Christ du Seigneur. Il vint au temple, poussé par l'Esprit. Et, comme les parents apportaient l'enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qui était en usage d'après la loi, il le prit dans ses bras, bénit Dieu et dit :
Maintenant, Maître, tu laisses ton esclave
s'en aller en paix selon ta parole.
Car mes yeux ont vu ton salut,
celui que tu as préparé devant tous les peuples,
lumière pour la révélation aux nations
et gloire de ton peuple, Israël.
La prophétie de Syméon
Son père et sa mère s'étonnaient de ce qu'on disait de lui. Syméon les bénit et dit à Marie, sa mère : Celui-ci est là pour la chute et le relèvement de beaucoup en Israël, et comme un signe qui provoquera la contradiction – et, toi-même, une épée te transpercera – de sorte que soient révélés les raisonnements de beaucoup.
Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Elle était très avancée en âge. Après avoir vécu sept ans avec son mari depuis sa virginité, 37elle était restée veuve ; âgée de quatre-vingt-quatre ans, elle ne s'éloignait pas du temple et prenait part au culte, nuit et jour, par des jeûnes et des prières. 38Elle aussi survint à ce moment même ; elle louait Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la rédemption de Jérusalem.
Lorsqu'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville. Or l'enfant grandissait et devenait fort ; il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
Musique
PREDICATION
Musique
CONFESSION DE FOI (lecteur) (ensemble) [debout]
Pour le monde et pour moi,
J’ai confiance en Jésus de Nazareth.
Il est le seul sauveur et maître.
Il a été l’homme véritable
Comme nul homme ne peut l’être par lui-même.
Il est mort sur une croix
Pour les autres et pour le monde,
Comme pour moi.
Il est ressuscité,
Il est présent parmi les hommes
Et, pour les servir, il recrute son Eglise
Sans tenir compte de nos distinctions.
Il agit par les hommes et les femmes dans l’histoire
Pour l’amener à son but :
Un univers réconcilié dans l’amour.
Grâce à lui, ma vie a un sens,
L’univers aussi.
Pour le monde et pour moi,
J’espère en Jésus de Nazareth.
14-05 (Seigneurs tu me permets), p.215, 2 strophes
ANNONCES [assis]
OFFRANDE
NOUVELLES DE L’ENTRAIDE
Musique brève
PRIERE D’INTERCESSION (lecteur)
Seigneur, tu as été présenté au monde comme un enfant
Pour lui apporter la fraicheur des commencements,
Renouvelle aujourd’hui notre monde qui en a tant besoin.
Inspire nous dirigeants et responsables, donne-leur la sagesse,
Ce trésor plus précieux que l’or et les perles.
Toi qui a marché dans la joie parmi nous,
Donne la paix pour nos frères et sœurs victimes des conflits à travers les continents.
Nous avons une pensée particulière en ce jour pour nos frères et sœurs de Goma
Et de toute la République démocratique du Congo.
Protège-les comme tu as été protégé dans un berceau.
Garde les innocents de la violence et de la haine,
Pour qu’ils puissent rebâtir au moment favorable.
Nous te prions pour ce qui nous sont chers,
Pour les endeuillés, pour les isolés et pour les malades.
Tiens-toi ferme à leurs côtés,
Renouvelle pour nous tous ta promesse,
Et donne-nous de garder l’espérance qui luit dans les yeux des tous petits.
NOTRE PERE
REPETITON DES CHANTS DE LA SEMAINE PROCHAINE
43-05, p. 640 (je veux répondre ô Dieu)
47-02, p.729 (notre barque est en danger)
EXHORTATION (Joey)
Oui le Seigneur a tenu promesse, alors que votre joie, vos actes et vos paroles disent votre espérance et soient promesses du monde qui vient.
BENEDICTION (Joey) [debout]
Sème, avec audace,
Sans voir le blé lever.
Ne désespère pas de tes compagnons.
Etonne-toi de ce qui t’est donné.
Choisi ce qui fait vivre
Plutôt que ce qui fait souffrir.
Laisse-toi rejoindre par le Christ
Maintenant et à tout moment.
Musique