Culte du 8 septembre 2024 "loi royale et loi de liberté" Prédication R.Philipoussi

PIANO

[ENSEMBLE] *Accueil et salutation*

Nous sommes le peuple auquel Dieu dit :

« Je marcherai devant toi, 

J'aplanirai les chemins accidentés, 

Je romprai les portes de bronze, 

Et je briserai les verrous de fer. 

Je te donnerai des trésors cachés, des richesses enfouies, 

AMEN

12-08, page 179 [pour Myriam] les paroles seront sur la feuille de culte, pas d'invitation à prendre son recueil, à ne pas signaler sur le tableau

[ ENSEMBLE]

Que la gloire du Seigneur subsiste à jamais, qu'il se réjouisse de ses oeuvres, je chanterai le Seigneur tant que j'existerai, je célèbrerai son nom tant que je vivrai

*Louange * [antiphonée]

Seigneur, nous te remercions pour ce jour, 

et pour chaque souffle que tu nous donnes. 

Tu es là, au cœur de nos vies, 

et dans tout ce que nous traversons.

Merci pour les moments simples des jours, 

Pour le pain qui se partage, pour les rires et les sourires

Pour les rencontres et les gestes d’amour 

Dans tout cela, nous voyons ta bonté.

Que nos cœurs s’ouvrent à ta présence, ici et maintenant, 

Dans cette assemblée, où chacun apporte ses doutes et ses espoirs. 

Nous venons tels que nous sommes, avec nos vies ordinaires, 

Et nous te louons, car tu es fidèle, à chaque instant.

Reçois notre reconnaissance, Seigneur, 

Pour tout ce que tu fais dans nos vies, 

Et aide-nous à être des témoins de ta grâce

Dans nos familles, nos quartiers, nos lieux de travail.

Amen

41-04, strophes 5, 6 et 8, page 564

*Prière de Conversion :*

Seigneur, nous venons devant toi avec nos cœurs ouverts, 

Conscients de nos erreurs, de nos manquements, 

Des moments où nous avons choisi de nous éloigner de toi et des autres.

Nous te demandons de nous aider à revenir à l’essentiel, 

À retrouver ce chemin de vie que tu traces pour nous.

[ENSEMBLE ]

Nous reconnaissons nos faiblesses, nos impatiences, 

Et toutes ces fois où nous avons laissé la peur, la colère ou l’égoïsme 

Prendre le dessus dans nos paroles et aussi nos actes. 

Mais nous savons que tu es là, toujours prêt à nous accueillir, 

À nous guider vers une nouvelle manière de vivre, plus vraie, plus juste.

Aide-nous à changer, Seigneur, 

À tourner nos regards vers toi, 

À réapprendre à aimer, à pardonner, 

Et à témoigner de ta présence autour de nous, chaque jour un peu plus.

Donne-nous le courage de faire un pas de plus vers toi, 

D’abandonner ce qui nous pèse et nous freine, 

Pour que nos vies reflètent ta grâce et ton amour.

Nous te remettons nos doutes, nos erreurs, et nos peurs, 

Et nous te demandons de nous transformer, 

Afin que nous puissions marcher avec confiance, 

Dans la certitude de ton pardon et de ton amour, infinis.

Amen

41-06, strophe 1 page 568

*Annonce du pardon:*

Écoutez ces mots en vous relevant [DEBOUT]

Dieu connaît nos faiblesses, nos hésitations et nos erreurs. 

Il voit au-delà de nos manquements, et c’est avec amour qu’il nous accueille, tel un être humain qui ouvre ses bras.

En ce moment même, il vous dit que vous êtes pardonnés. 

Que nous sommes pardonnés.

Non pas parce que nous le méritons, mais parce que son amour est plus grand que nos fautes. 

Il nous appelle à repartir, à marcher à nouveau avec confiance, 

Sachant que rien ne peut nous séparer de son amour.

Recevez ce pardon comme une nouvelle chance, une nouvelle alliance

Et laissez-le éclairer vos pas 

41-06, strophe 2 page 568

[ ASSIS]

*Expression de la volonté de Dieu *

Dieu nous appelle à vivre en harmonie, 

À bâtir nos vies sur des fondations de justice et de paix. 

Il ne demande pas des actes extraordinaires, 

Mais des gestes empreints de vérité.

Il veut que nous aimions nos voisins, 

Que nous tendions la main à ceux qui sont dans le besoin, 

Que nous soyons des porteurs de sens, 

Dans nos paroles comme dans nos actions.

Dieu nous invite à marcher avec humilité, 

À rester fidèles à ce que nous croyons

À pardonner à notre tour, à encourager, 

à partager ce que nous avons reçu.

Que sa volonté soit notre guide, 

Non pas comme un poids à porter, 

Mais comme un chemin pour la vie, 

Où chaque pas nous rapproche un peu plus de lui et des autres.

Amen

41-06, strophe 3 et 4 page 568

*Prière d’illumination * [LECTEUR]

Seigneur, nous venons devant toi pour écouter ta parole. 

Ouvre nos cœurs et nos esprits, 

Pour que nous puissions la recevoir en vérité. 

Que ton Esprit nous guide, 

Dans la lecture des Écritures et dans l’écoute de la prédication.

Aide-nous à entendre ta voix, 

À comprendre ce que tu veux nous dire aujourd’hui, 

Et à laisser ta parole nous renouveler . 

Que ta vérité vienne éclaircir nos chemins.

Amen

LECTURE [LECTEUR]  JACQUES 2

1 Mes frères, ne mêlez pas de partialité à la foi de notre Seigneur glorieux, Jésus-Christ. 2 Supposons en effet qu'il entre dans votre assemblée un homme avec un anneau d'or et des habits resplendissants, et qu'il y entre aussi un pauvre avec des habits sales ; 3 si, pleins d'attention pour celui qui porte les habits resplendissants, vous lui dites : « Toi, assieds-toi ici à cette place d'honneur ! » tandis que vous dites au pauvre : « Toi, tiens-toi debout là-bas ! » ou bien : « Assieds-toi au bas de mon marchepied ! », 4 ne faites-vous pas en vous-mêmes une discrimination, et n'êtes-vous pas des juges aux raisonnements mauvais ?5 Ecoutez, mes frères bien-aimés : Dieu n'a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres, du point de vue du monde, pour qu'ils soient riches de foi et héritiers du royaume qu'il a promis à ceux qui l'aiment ? 6 Et vous, vous avez déshonoré le pauvre ! Pourtant, ce sont bien les riches qui vous oppriment et qui vous traînent devant les tribunaux, n'est-ce pas ? 7 N'est-ce pas eux qui calomnient le beau nom qui est invoqué sur vous ?

8 Sans doute, si vous accomplissez la loi royale, selon l'Ecriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien. 9 Mais si vous montrez de la partialité, vous commettez un péché, et vous êtes convaincus de transgression par la loi. 10 En effet, quiconque observe toute la loi mais trébuche sur un seul point devient entièrement coupable. 11 Car celui qui a dit : Ne commets pas d'adultère a dit aussi : Ne commets pas de meurtre. Si donc tu ne commets pas d'adultère, mais que tu commettes un meurtre, tu deviens transgresseur de la loi.

12 Parlez et agissez comme des gens qui vont être jugés d'après une loi de liberté, 13 car le jugement est sans compassion pour qui ne montre pas de compassion. La compassion triomphe du jugement.

PIANO

• Prédication *

D'abord un préambule adressé à ceux et elles qui ont participé jeudi soir dernier à l'atelier de prédication. J'avais choisi l'évangile de ce jour dans la continuation de nos séances dont le fil rouge est l'évangile de Marc. Je trouvais que c'était une bonne idée de convoquer ce texte pour ce dimanche. Mais à la réflexion, je me suis dit que ce n'était pas une bonne idée, grâce d'ailleurs à la remarque pertinente d'un des participants. Lors de cette première séance chaque personne a été invité à exprimer librement les premières perceptions qui lui venaient à l'esprit, et à les partager, avant que nous puissions entrer lors d'une prochaine séance dans l'analyse plus fine dans l'objectif de mettre en place une prédication. 

Et il y a eu profusion ! Si bien que je me suis dit que je n'allais pas du haut de cette chaire, risquer de briser un élan.

Voilà la raison pour laquelle j'ai choisi un autre texte proposé pour ce jour à savoir ce passage de la lettre de Jacques. Mais face à ce texte, j'ai décidé aujourd'hui d'employer un mode plus académique, qui ne correspond pas exactement à ma pratique des textes en prédication. Pourquoi ? Parce que, quand je me suis simplement retrouvé devant ma propre explication simple de ce texte, que celle ci permettait à chacun, sans que j'en rajoute, de porter un regard sur la société dans laquelle il vit, si tant est qu'il admette que ce texte est majeur dans la compréhension de la morale chrétienne.

Ah, la lettre de Jacques, une lettre circulaire riche en enseignements ! Un monument de la sagesse judéo chrétienne. Le passage proposé pour aujourd'hui est centré, vous l'avez entendu, sur la question du favoritisme et sur l’importance de traiter chaque personne de façon égalitaire, sans faire de distinction basée sur la richesse ou le statut social. Je vais vous proposer un aperçu des conditions d'élaboration de ce texte, suivi de quelques remarques et analyses.

Contexte historique et conditions d'élaboration

La lettre de Jacques est souvent attribuée à Jacques, le frère de Jésus, qui était un leader de l'Église à Jérusalem. Elle pourrait avoir été écrite et premièrement diffusée dans les années cinquante ou soixante de notre ère, donc relativement tôt dans l’histoire du mouvement chrétien, qu'on appellera plus justement pour cette époque reculée, un mouvement de croyants, juifs mais qui faisaient de Jésus leur Messie. D'autres datations qui sont arrivées très tôt dans l'histoire du christianisme, renvoient cette lettre à un ou deux siècles plus tard, mais je me suis toujours demandé si décaler cette date n'était pas une façon de réduire la radicalité du propos.

Jusqu'à Luther, qui considérait vous le savez cette lettre comme une « épitre de paille », parce que selon lui, elle faisait l'apologie des œuvres, Disons le, Luther a commis une totale erreur d'interprétation. Mais c'est vrai que Luther a très tôt trouvé parmi les plus riches les meilleurs de ses protecteurs. C'est toujours bien, quand on est calviniste, de toujours rester dans la «  génération d'après ».

En tous les cas, à l'époque du contexte officiel de la lettre et même par la suite les communautés des croyants au Christ se constituaient principalement autour des synagogues, et il y avait une grande diversité sociale au sein de ces groupes.

Les tensions liées aux inégalités sociales étaient bien réelles, notamment entre les riches et les pauvres. Dans la société romaine et juive de l’époque, les classes sociales étaient très marquées, et il était on va dire naturel de favoriser les riches, surtout dans des contextes religieux. Jacques, dans sa lettre, réagit donc à cette réalité sociale, en appelant à un comportement que j’appellerai contre-culturel 

Jacques s’adresse principalement à des juifs ayant fait le choix de reconnaître en Jésus le Messie attendu, des croyants dispersés un peu partout, comme les juifs depuis très longtemps. C'est pour cela qu'on considère qu'il s'agit bien d'une lettre circulaire . Le texte semble avoir pour but de rappeler à ces communautés éparpillées l’importance de l’égalité et de la justice sociale en tant que valeurs centrales de ce nouvel élan du messianisme juif.

Maintenant analysons le passage proposé , celui qui est sur votre feuille de culte(Jacques 2:1-13)

**Versets 1-4 : Le favoritisme condamné**

Jacques commence par une mise en garde très directe contre le favoritisme. Il prend un exemple concret : si, lors d'une assemblée, une personne riche est mieux accueillie qu'une personne pauvre, cela traduit une mauvaise compréhension des enseignements profonds à la fois de l'essence de la loi juive et des paroles de Jésus. Jacques insiste sur ce point très simple : faire des distinctions entre les gens en fonction de leur statut social est incompatible avec le nouvel élan messianique.

Ce rejet du favoritisme est profondément radical dans le contexte de l'époque, car il contredit la hiérarchie sociale romaine très rigide. Jacques serait-il un précurseur de la justice sociale, allant à l'encontre des normes établies? Son discours reflète aussi une conception du royaume de Dieu où les valeurs du monde, vous le savez, sont inversées : les pauvres, les marginalisés, sont souvent mis en avant dans les enseignements de Jésus. Quand nous entendons parfois cela le dimanche, ou autour de Noël, on a tendance à écouter mais finalement, cela n'impacte pas. Jacques lui ne le suggère pas, il le pose comme norme indiscutable

**Versets 5-7 : Dieu  a choisi les pauvres**

Dans ces versets, Jacques rappelle que Dieu a choisi les pauvres- et il ne s'agit pas ici des pauvres en esprit ou autre euphémisme, mais des pauvres réels, comme quand l'évangile de Luc dit heureux les pauvres et ajoute plus loin «  malheur aux riches ». Ils les a choisis, les pauvres, pour hériter du règne de Dieu. 

À quelle catégorie s'adresse t il dans ces églises ? Aux riches, aux pauvre? Aux classes moyennes? Sans doute à tout le monde.

Vous le savez, l'église institutionnelle, face à ce type d'injonctions, a très tôt fabriqué un antidote, appelé l'idéal de pauvreté, une pauvreté spirituelle, une modestie, un minimalisme de l'apparence. Peut-être s'agissait il d'un rusé tour de passe passe, pour ne pas se confronter à la brutalité sociale considérée comme une norme intangible, voire une volonté intangible de Dieu . Il ne s'agit pas de cela chez Jacques. Jacques n'idéalise pas la pauvreté. Il critique les riches qui oppriment et traînent les croyants devant les tribunaux. C'est simple, direct, basique. Il met en lumière le fait que les riches, par leur pouvoir, abusent souvent de leur position, ce qui va à l'encontre de l’éthique en situation de ces nouveaux croyants, qui se concentrent sur le cœur de la Loi et ne se perdent pas en conjectures sur le reste. 

Encore une fois, même si on peut voir dans ce récit apparaître une parabole – les idéaux type du riche et du pauvre traités différemment dans une assemblée, cette histoire n'est pas très riche en interprétations potentiellement différentes, au gré de l'humeur et du temps et de son propre positionnement social. Elle est et demeure au premier degré.

Ce passage est explicitement une critique des structures de pouvoir qui exploitent les pauvres. Encore une fois, ce n’est pas seulement une critique morale, mais une réflexion sur les systèmes économiques et politiques qui maintiennent les inégalités. Jacques invite explicitement les chrétiens à questionner non seulement leurs attitudes personnelles mais aussi les systèmes sociaux injustes.

**Versets 8-11 : La loi royale et la loi de liberté**

Jacques évoque ensuite la "loi royale", qui est l'amour du prochain. Il est l'inventeur de cette qualification. Il précise que cette loi d'amour , aussi bien juive que reprise par Jésus, transcende toute autre règle et que celui qui transgresse cette loi est coupable vis à vis de toute la loi. Radical. Même Jésus n'est pas allé jusque là et de cette façon là, sauf quand il évoque dans la partie apocalyptique du chapitre 25 de Matthieu cette parole du fils de l'homme à la fin des temps :  40Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères- donc en manquant d'amour - c'est à moi que vous les avez faites.

Cette insistance sur l’amour comme loi suprême, évoquée très souvent dans les textes de sagesse juives et chez certains prophètes, fait donc aussi écho aux enseignements de Jésus, qui vous le savez, résume effrontément la loi par l’amour de Dieu et du prochain.

La "loi royale" peut être donc comprise comme une réinterprétation des commandements juifs à la lumière du message de Jésus. Jacques semble ici insister sur la centralité de la miséricorde et de l'amour, qui doivent guider les croyants dans toutes leurs actions. Le fait que Jacques lie cette "loi royale" à la loi de liberté (v. 12) montre qu’il perçoit la foi chrétienne comme un chemin de libération, non pas dans un sens légaliste, mais dans un sens d’émancipation de toute forme de domination, y compris les jugements sociaux.

**Verset 13 : La miséricorde triomphe du jugement**

Jacques conclut ce passage en soulignant que ceux qui ne montrent pas de miséricorde seront jugés sans miséricorde. Cette phrase est particulièrement puissante, et encore une fois on ne peut plus radicale. Il est impossible de tergiverser, sauf à renoncer à faire partie de la nouvelle alliance du Christ. Cela rappelle l'histoire de l'homme riche, qui s'en va tout triste. Mais c'est une histoire. Jacques lui ne raconte pas d'histoire.

Seule la compassion ou la miséricorde, ou le fait en grec de ne pas être sans pitié,triomphera du jugement. Jacques écrit dans une période qui a duré très longtemps, où dans les milieux juifs et chrétiens on croyait au jugement final. La compassion évoquée par Jacques supprime ce jugement. La question aujourd'hui, c'est que plus grand monde ne croit au jugement, c'est-à-dire à cette récapitulation survenant à la fin du temps. L'effacement de cette croyance a transformé, en grande partie, la radicalité chrétienne en moraline du quotidien, et a déplacé le cœur de la morale chrétienne axée primitivement contre l'injustice, vers d'autres territoires jamais évoqués dans les évangiles, à savoir la morale sexuelle par exemple, où sur la question d'interdire de décider de sa fin de vie, de savoir à qui appartient son propre corps, ou de qui on a le droit d'aimer. Tous les théologiens qui tentaient de remettre au cœur cette question de l'injustice sociale aujourd'hui, globalement, sont morts. Qui parle encore de la théologie de la libération, par exemple? Personne. Les Chrétiens aujourd'hui préfèrent manifester soi-disant pour tous ou critiquer des œuvres d'art. Et ces protestataires sont en général bien habillés. Seul un pape, bien esseulé, tente de faire entendre sa petite voix, sans aucun succès.

Conclusion

Le texte de Jacques 2:1-13 est très original dans le sens très clair du lien consubstantiel et irrévocable entre le commandement d'amour et la justice sociale. On peut souvent de façon très hypocrite faire dire n'importe quoi de beaucoup de textes des évangiles, jusqu'à promouvoir du côté de certaines sectes évangéliques un évangile de la richesse et de l'opulence, ou à plus couramment insister sur la pauvreté de cœur, ou sur le conseil aux riches de ne pas être trop démonstratifs.

Mais ce passage , et toute la lettre de Jacques peut être vus comme un manifeste en faveur de la justice sociale. Mais sans amour, rappelle t-il et encore de façon radicale, et en écho avec l’apôtre Paul, qu'on lui oppose souvent et à tort, ce n'est rien, et la loi de liberté ne peut pas s'appliquer.

Voilà donc pour cette explication, à vous maintenant de prendre ou de laisser, mais avant de pencher d'un côté ou de l'autre, n'hésitez pas à lire l'intégralité de cette lettre petite de petite taille (5 chapitres) au risque d'y trouver des passages encore plus radicaux.

AMEN

PIANO

*Confession de foi *

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant créateur du ciel et de la terre.

Je crois en Jésus le Christ, son fils , unique parmi les fils et filles du notre Seigneur,

Il est raconté qu'il a été conçu d'un souffle sacré

et qu'il est né d'une jeune fille appelée Marie.

Il a grandi, il a discuté, il a enseigné, il a soigné et même guéri, il a marché, il a exulté, il a pleuré, il a pardonné

il a souffert.

Sous Ponce-Pilate, il a été crucifié,

il est mort,

Et puis il a été enseveli, il a été descendu dans les lieux inférieurs

le troisième jour, il est raconté et proclamé qu'il a été relevé d'entre les morts

On l'a vu manger du poisson avec ses disciples

On l'a vu monté au ciel;

Il est revenu dans nos cœurs et il reviendra dans l'accomplissement du temps

Je crois en l'Esprit-Saint;

je crois l' Église universelle,

Je crois en la communion des saints,

Je crois en la rémission des péchés,

à la résurrection de la chair et la vie éternelle.

Amen

41-08, strophes 1,2,3 page 572

*Les annonces*

*Invitation à l'offrande *

Nous entrons maintenant dans un moment d’offrande, 

Le geste de partage qui soutient la vie de notre Église. 

Il ne s’agit pas seulement de donner de l’argent, 

Mais d’offrir une partie de ce que nous avons reçu, 

En signe de gratitude pour tout ce que Dieu nous donne.

Que chacun donne librement, selon son cœur et ses moyens, 

Sans contrainte, mais avec la joie de contribuer à l’œuvre commune. 

Ces offrandes, aussi modestes soient-elles, 

Sont un reflet de notre engagement les uns envers les autres, 

Et de notre désir de voir grandir la solidarité et l’espérance autour de nous.

Merci pour ce que vous donnerez, 

Et que Dieu bénisse ces offrandes, 

Et qu’elles portent du fruit 

COLLECTE ET PIANO

À LA TABLE DU SEIGNEUR

*L'invitation*

“Voici, dit le Seigneur, je me tiens à la porte, et je frappe! Si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, je prendrai la Cène avec lui, et lui avec moi.”

Tout est prêt dit le Seigneur.

ASSEMBLÉE

*La Préface* [LECTEUR]

Nous te louons pour l’Esprit Saint qui nous rassemble malgré nos différences, 
et qui fait de nous un seul peuple, ton peuple.

L'institution* [LECTEUR]

“Le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain et, après avoir rendu grâces, le rompit et dit : "ceci est mon corps qui est donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi".

De même, après avoir soupé, il prit la coupe et dit : "cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez." ”

*Prière d'intercession *

à partir de la prière rédigée par Le Comité palestinien de la Journée mondiale de prière

Nous prions pour les femmes,

qui, en ce moment même, perdent des enfants et des proches.

Dieu, accorde-leur le courage de surmonter l'adversité sans nom.

Nous prions pour que ce courage paradoxal soit une lueur d'espoir au milieu de toute cette détresse.

En ce temps de guerre, nous prions

pour la guérison des cœurs et le rétablissement de la paix.

Que la compassion et l'intelligence l'emporte sur la haine,

et que la souffrance de tous ceux qui sont touchés

par la guerre soit atténuée.

Dieu, donne-leur la force, le réconfort et l'espoir

d’un avenir plus heureux et plus juste.

Nous prions pour toutes les familles qui déplorent la mort et les blessures de leurs proches,

pour les personnes enlevées, les disparues

et tous ceux et celles qui sont encore ensevelis sous les décombres 

[silence]

Dieu de Jésus-Christ nous prions pour que toutes les guerres cessent,

en particulier dans le lieu que tu as appelé ta patrie.

Tu es le Dieu Sauveur,

qui nous a enseigné le véritable sens de la paix.

Guide-nous et donne-nous la force

NOTRE PÈRE

*fraction*

* communion*

*Exhortation, Bénédiction *

Quand vous quitterez ce lieu, souvenez-vous que Dieu marche avec vous. 

Dans chaque pas, chaque rencontre, Il est là, présent, à vos côtés. 

Que cette semaine soit une occasion d’offrir un sourire, une main tendue, et d'être des fabricants de paix

Soyez assurés que même dans les moments de doute ou de fatigue, 

la force de Dieu est là pour vous relever, 

Et Sa grâce pour vous guider.

Allez en paix, avec confiance, 

Sachez que vous êtes aimés, 

Et que rien ne peut vous séparer de l’amour de Dieu. 

Que le Seigneur vous bénisse

Amen

PIANO CONCERTANT