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Les protestants des 13e et 5e arrondissements de Paris. Temple de Port Royal & Maison Fraternelle

"engendrement ?" Culte du 12 janvier 2025

Prédication Robert Philipoussi



a_traiter_culte_du_12___01_2025___14_01_2025_12_10.mp3 Extraits culte 12 janvier 2025  (77.38 Mo)

CONDUCTEUR DU CULTE DU 12 JANVIER 2025

 

 

PIANO, par Olivier Mazal

 

 

LA SALUTATION

 

Au commencement était la Parole,

Toutes choses ont été faites par elle,

en elle est la vie, la lumière des humains.

En Christ, cette Parole a habité parmi nous,

pleine de tendresse et de fidélité.

À toutes les personnes qui la reçoivent 

elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu.

Que sa grâce, la miséricorde et la paix soient ainsi sur chacun de nous,

réuni.es en son nom.

 

 

[DEBOUT]

 

LA LOUANGE [ENSEMBLE]

 

De quel amour sont aimées tes demeures

Éternel, Dieu de l'univers

 

Mon âme soupire après

la présence de l'Éternel

Mon cœur et ma vie tout entière

sont un cri vers le Dieu vivant

 

L'oiseau lui-même s'est trouvé une maison

et l'hirondelle un nid pour abriter sa couvée

et moi, j'espère ta présence,

Éternel, Dieu de l'univers

mon Roi et mon Dieu !

 

Heureux les habitants de ta maison

ils pourront te chanter et te chanter encore

Heureux ceux dont tu es la force

des chemins s'ouvrent dans leur cœur !

 

Quand ils traversent la vallée de la soif,

ils la changent en source

 

Ils vont de hauteur en hauteur

ils se présentent devant Dieu

et sont élevés en sa présence. (d'après le Ps 84)

 

CHANT 41-19, page 586, strophes 1 et 2

 

[ASSIS]

LA PRIÈRE DE CONVERSION [LECTEUR]

Seigneur,

Tu sais de quelle miséricorde nous avons besoin.

Tu sais nos obscurités, nos silences, nous oublis, nos vanités.

 

C'est à chacun, comme un secret, que tu les révèles.

C'est à chacun, comme un secret, que tu les pardonnes.

C'est à chacun, comme un secret, que tu donnes l'ordre de se relever

Et de marcher pour un nouveau service

Pour un nouvel amour.

 

Aussi, c'est avec confiance que nous te disons : Aie pitié de nous !

Amen

 

CHANT 41-20, page 588, strophe 2 

 

L'ANNONCE DU PARDON [LECTEUR]

 

Voici ce que dit Jésus :

 

« L’Esprit m’a envoyé

pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres;

pour proclamer aux captifs la libération

et aux aveugles le retour à la vue.

Et Jésus ajoute :

Aujourd'hui cette parole quand vous l'entendez, est accomplie. » (Luc 4)

 

[DEBOUT]

CHANT 41-20, page 588, strophe 3 

 

L'EXPRESSION DE LA VOLONTÉ DE DIEU [LECTEUR]

Voici ce que Jésus-Christ nous donne comme chemin pour vivre et pour vivre heureux :

 

Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur,

de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence.

 

C'est là le premier et le grand principe,

aet voici le second, qui lui est semblable :

 

Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

CHANT 41-19, page 586, strophes 3 et 4

 

[ASSIS]

LA PRIÈRE D'ILLUMINATION [LECTEUR]

Nous prions Dieu :

 

Éternel Dieu,

nous nous tournons vers toi pour que tu nous aides à cheminer,

 

Grâce aux témoignages que nous avons dans la Bible,

nous allons pouvoir réfléchir, méditer, afin de mieux te connaître et t’accueillir.

 

Aides-nous à recevoir ta Parole

cette Parole unique que tu as pour chacun de nous

pour nous ressusciter maintenant,

pour nous donner un véritable enthousiasme de vivre,

pour remplir aussi nos cœurs d’affection

pour ceux qui sont confiés en particulier à notre amour. ,

au nom de Jésus-Christ. AMEN

 

 

LES LECTURES [LECTEURS]

 

TITE 2

 

11 Car elle s'est manifestée, la grâce de Dieu, source de salut pour tous les humains. 12Elle nous apprend à renier l'impiété et les désirs de ce monde, et à vivre dans le temps présent d'une manière pondérée, juste et pieuse, 13en attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus-Christ. 14Il s'est donné lui-même pour nous, afin de nous rédimer de tout mal et de purifier un peuple qui soit son bien propre et qui se passionne pour les belles œuvres.

15 C'est ainsi que tu dois parler, encourager et reprendre, avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise !

 

LUC 3

15 Comme le peuple était dans l'attente, et que tous se demandaient si Jean n'était pas le Christ, 16 il leur répondit à tous : Moi, je vous baptise d'eau, mais il vient, celui qui est plus puissant que moi, et ce serait encore trop d'honneur pour moi que de délier la lanière de ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit saint et le feu. 17 Il a sa fourche à la main, il va nettoyer son aire ; il recueillera le blé dans sa grange, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s'éteint pas.

18 Jean annonçait la bonne nouvelle au peuple avec beaucoup d'autres encouragements.

19 Mais Hérode le tétrarque, à qui Jean faisait des reproches au sujet d'Hérodiade, femme de son frère, et au sujet de toutes les mauvaises actions qu'Hérode avait commises, 20 ajouta encore à toutes les autres celle d'enfermer Jean en prison.

21 Quand tout le peuple reçut le baptême, Jésus aussi reçut le baptême ; et, pendant qu'il priait, le ciel s'ouvrit, 22 et l'Esprit saint descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et il survint une voix du ciel : Tu es mon Fils bien-aimé ; c'est en toi que j'ai pris plaisir.

 

PIANO BREF

 

LA PRÉDICATION

Note sur l'intro : le pasteur est bien conscient d'avoir  à l''oral employé le mot " presbytes" pour la traduction communément admise " presbytre " pour " ancien"  (presbuteros, de presbus (+ âgé) mais oui ce qui était d'abord écrit comme une petite plaisanterie, est devenu une petite erreur. Toutes mes excuses aux 
hellénistes . 

Un petit mot d'abord sur la lettre au dénommé Tite. Écrite sans doute par un disciple de Paul, elle mérite d'être lue – déjà elle courte, qu'est-ce que trois chapitres dans une vie de lecteur ? - mais aussi parce qu'elle donne un bon éclairage sur la vie des premières assemblées. Déjà on y note l'importance qui est donnée aux «  anciens » , appelés presbyt(r)es (encore un de ces mots que personne ne comprend, en tous les cas pas ceux qui ne peuvent plus lire de près), presbyt(r)es qui sont donc les ancêtres de nos conseils presbytéraux qui sont, selon la règle de notre église protestante, en sont théoriquement la clé de voûte. À propos de ces «  conseillers de l'antiquité » on y apprend que ceux-ci doivent être irréprochable, mari d’une seule femme, ayant des enfants croyants, bon gestionnaire, hospitalier, attaché à la « vraie doctrine  » . Je vous laisse juge pour mesurer l'évolution des priorités et des mœurs en comparant cette liste de qualités avec les actuelles qualités citées dans les engagements des conseils modernes de notre église protestante. 

Mais ce qui est interessant dans cette lettre, c'est aussi qu'elle fait coïncider l'annonce de la grâce absolue pour tous les humains avec la nécessité pour les églises de pratiquer la charité et la justice. L'un n'exclut pas l'autre, la grâce et les actes qui témoignent de celle-ci, sont indissolublement liés. De nombreuses prédications sur ce thème vous ont déjà rappelés que l'une sans les autres, et les unes sans l'autre, transformeraient le tout en vanité, fumée, poursuite du vent.

 

Venons en maintenant au texte de Luc qui parle comment se produit le baptême de Jésus. (impro ?) Je ne vais pas tout détailler, car cela nous perdrait tous. 

Mais, vous allez sans doute apercevoir des choses que vous ne connaissiez pas.

 

Luc se distingue des trois autres évangiles à propos du baptême, pour différentes raisons. Parmi celles ci, anecdotiques, on voit que chez Marc, l'histoire est vite expédiée. Que chez Jean, le baptême est évoqué par Jean le baptiste lui-même, qui le raconte.

Seul l'évangile de Matthieu a une structure parallèle, mais déjà avec une différence fondamentale.

S'il est bien clair dans les trois autres évangiles que c'est bien Jean le baptiseur qui baptise Jésus, ce n'est pas du tout évident chez Luc. Regardez, vous avez le texte sous les yeux, verset 19 il semble que Jean ait déjà été mis en prison par Hérode le tétrarque.

J'ai lu ce matin «  celui qui ne lit pas est condamné à croire les autres » , un peu présomptueux, mais parmi toutes les citations dites claquées au sol qu'on trouve sur internet, celle ci est peut-être celle qui étrangement va rester dans les souvenirs de cette prédication.

 

Jean le baptiste jeté en prison, parce qu'il l'avait un peu trop ouvert. Comme l'a dit un exégète Suisse spécialiste de Luc , François Bovon: il semble que Luc insiste beaucoup pour mettre Jean le Baptiste immédiatement hors cène. Encore une fois, cela a été répété les derniers dimanches ici-même: il n'y a plus assez de place pour deux Messies.

Notons aussi parmi les différences, cette autre insistance de Luc pour situer Jésus parmi les gens et non pas immédiatement comme une pure singularité. Après la mention que Jean est en prison, nous lisons Quand tout le peuple reçut le baptême, Jésus aussi reçut le baptême Par qui lui est-il administré, ce n'est déjà plus la question, pour Luc. L'important est que celui ci qui vient demander le baptême fasse d'abord partie de ce tout, qui est le peuple, qui est nous.

L'évangile de Luc en fait nous dit deux choses simultanément : 1) ne cherchez plus, il n'y a pas, et n'y aura plus d'autre Christ que Jésus le Christ, et 2) celui-ci qui fait partie de notre humanité, qui vient de nous. Sans doute était il bon de le rappeler à l'époque, mais encore aujourd'hui quand on voit la propension certes manipulée mais quand même des foules à suivre littéralement n'importe qui, qui peut dire n'importe quoi, se faisant même parfois passer pour « quelqu'un d'entre nous ».

 

Maintenant, voici mon point d'instance dans cette prédication. 

Une autre différence fondamentale est très caractéristique de Luc dans sa description de Jésus. Au moment de son baptême, Jésus reçoit certes l'esprit, sous une forme corporelle (c'est à dire pas comme une fantasme) , à savoir une colombe, mais là n'est pas la différence de Luc par rapport aux autres évangiles : la vraie différence c'est qu'il reçoit l'esprit quand il est en prière.  La mention récurrente de la prière de Jésus est d'ailleurs une solide caractéristique de la biographie de Luc sur Jésus.

Cela devrait nous enseigner sur ce préalable qu'est la prière. Que celle ci soit une demande explicite ou une plainte ou que sais-je de sa forme littéraire et psychique, la prière est un préalable. Ici cela dit que : tu ne peux pas recevoir l'esprit de Dieu si tu ne le demandes pas. Qui demande reçoit. Dans le chapitre 11 de Luc, mais aussi ailleurs on lit :  9Et moi, je vous dis: Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira 

Dans notre culte, nous trouvons la prière d'illumination. Mine de rien, c'est le moment le plus important du culte, en tous les cas dans la tradition calviniste, parce que c'est la demande de l'esprit afin que celui ci parcoure l'assemblée, et aussi, éventuellement et on lui souhaite, la personne en charge de la chaire.

La seule chose que nous ayons à penser, c'est à la profondeur de notre demande. Avons nous vraiment besoin de ce que nous demandons? Avons nous assez d'intimité avec nous même pour ne serait-ce qu'oser le faire, demander , à Dieu. Une enveloppe de honte sociale ne nous recouvre-t-elle pas au point que même seuls, nous pourrions nous tortiller et penser : ne suis je pas adulte ? Comment je pourrai me mettre en scène pour demander , à Dieu ? Son souffle, son esprit ? Et puis si c'était si simple, «  demandez et vous recevrez » ça se saurait ! Je vais plutôt que prier, me faire un smoothie, et le déguster en scrolant sur mon portable.

 

Je vais être plus prosaïque et illustratif . Vous croyez que s'il existait une véritable demande de justice sociale et d'égalité pour chacun, cette demande ne se réaliserait pas ? Vous croyez que si une demande, massive et prioritaire d'arrêter les guerres, celles ci ne s'arrêteraient pas ? Et pourtant , en l'occurence, Dieu n'est même pas concerné. Pour des raisons extrêmement complexes, en particulier l'organisation de systèmes d'influences bien en place pour distraire de notre attention ce qui devrait être les plus important, cette demande, là, n'existe pas. Oh certes, nous le souhaitons, nous le souhaiterions, nous l’espérons, nous l’espérerions . Mais, nous ne le demandons pas. Et tout est fait pour que nous ne la fassions pas cette demande d'ordre politique, social et humaniste.

 

Mais à Dieu, qu'est ce qui nous empêche de demander à Dieu. Nos souvenirs d'écoliers nous rappellent qu'un certain Pascal avait répondu à cette question: c'est le divertissement, ou la distraction. Pas dans le sens sympa, mais dans le sens de nous ramener toujours vers l'endroit le plus creux de nous-mêmes.

Et aujourd'hui, la culture du divertissement a atteint son point culminant. Même les incendies de Los Angeles ne sont traitées majoritairement que sous l'angle des célébrités ayant vu s'envoler leurs maisons en fumée. Divertissant. 

Jésus qui vient, avec tout le peuple qui est son peuple et le nôtre se faire baptiser n'était pas distrait. Il a prié, demandé et reçu l'esprit qui le guidera tout le long de son ministère.

C'est que je retiendrai moi, de ce texte et de cette prédication sur le début du ministère de Jésus.

Je demanderai l'esprit de Dieu, pour le recevoir.

 

Mais je vais terminer sur une note plus théologique. Sans m'auto citer, mais vous savez peut être que j'aime bien contredire les traductions basées sur les manuscrits les plus nombreux, qui ici par exemple nous relatent la parole probablement divine, en tous les cas venant du ciel, en ces termes:  Et il survint une voix du ciel : Tu es mon Fils bien-aimé ; c'est en toi que j'ai pris plaisir.

Très bien, cela nous rappelle encore des souvenirs d'écoliers, le bon plaisir royal, par exemple.

Or, les manuscrits les plus anciens , et donc pas majoritaires disent « Tu es mon Fils ; aujourd’hui, je t’ai engendré ». C'est certes une citation du Psaume 2, et donc aussi un éclat littéraire, mais enfin qui pourrait prétendre aujourd'hui connaître exactement ce qu'a dit la voix du ciel au moment du baptême de Jésus ? La vraie question est, qu'est ce qui s'est passé pour qu'on change de version?

Ce que je ressens moi, au travers de cette plus ancienne version, c'est la conception théologique primordiale concernant Jésus, avant même que les récits de Noël qui enchantent et encensent la naissance de Jésus, soient intégrés au corps des évangiles de Luc et de Matthieu, avant même qu'un attirail théorique et théologique et ecclésiastique vienne enserrer le mystère de cette venue d'un Christ improbable. 

 

Jésus, celui qui vient, fait partie du peuple, se fait baptiser comme tout le monde, et tout à coup, celui ci qui n'était rien de plus important que tout le monde, et sans cesser de continuer à faire partie du peuple, a été adopté, et même « engendré » au moment de son baptême. Et c'est à ce moment là, ayant prié, ayant reçu l'esprit de Dieu qu'il est devenu son Fils.

Et bien cette conception-là a été déclarée, très tôt comme hérétique. Cette hérésie a été appelée «  l'adoptianisme » Au nom de l'autre théorie, majoritaire qui promouvait l'éternité du Fils avant et après ce qu'on appelle son incarnation.

Comment aurait il pu alors être « engendré » à ce moment là, du baptême (ou pour d'autres hérétiques, après sa résurrection) .

 

Votre pasteur vous confesse donc son hérésie, sur ce point particulier , une hérésie qui est sans doute commune aujourd'hui (sans parler de son protestantisme qui lui aussi, est considéré, toujours, comme hérétique, hétérodoxe et schismatique, ce qui s'appelle un strike) mais ce serait une longue discussion pour démonter chacun de ses points. 

 

Il y aurait beaucoup d'autres subtilités de ce texte de Luc qui pourraient être mises à jour. La distinction par exemple entre le baptême d'eau et celui du feu, ou devrait on traduire par baptême dans l'esprit, ou baptême de l'esprit ? Mais cela fait beaucoup trop de choses subtiles, et vous le savez, le temps passe. Ce sera pour une autre prédication, peut-être. 

 

Je le répète, ce que je retiendrai moi, de ce texte et de cette prédication sur le début du ministère de Jésus c'est que j'irai demander l'esprit de Dieu, pour le recevoir, pour sans doute espérer être engendré de nouveau. AMEN

PIANO

 

[DEBOUT]

 

LA CONFESSION DE FOI [ENSEMBLE] [LECTEUR]

Je crois en l’Esprit Saint

Qui demeure en notre esprit,

Et nous atteste que nous sommes enfants de Dieu,

Qui guide l’Église par l’Évangile,

Et nous révèle la gloire de Jésus-Christ.

 

CHANT 62-78, page 1002, strophes 1, 2, 3, 4

ANNONCES ET OFFRANDE (PIANO SUR LA DURÉE DE L'OFFRANDE)

 

À la table de communion

 

LA PRÉFACE [LECTEUR]

 

Nous te louons pour l’Esprit Saint qui nous rassemble avec nos différences, 
et qui fait de nous un seul peuple, ton peuple.

 

 

L'INSTITUTION

 

Le Seigneur Jésus, la nuit où il fut livré, prit du pain, et après avoir rendu grâce, il le rompit et dit: "Prenez, mangez, ceci est mon corps donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi".

De même, après avoir mangé, il prit la coupe et dit: "Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez"

 

CHANT 24-17, page 303, strophe 1

 

L'INVITATION

 

Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés!

 

[DEBOUT]

 

LA PRIÈRE EUCHARISTIQUE ET LA PRIÈRE D'INTERCESSION [LECTEUR]

 

Je vous invite à vous unir dans la prière:

 

O Dieu, nous voulons te bénir

pour tout ce que tu nous as déjà donné :

 

Pour la fraternité humaine en Christ,

 

Pour ta parole vivante : lumière, nourriture et vie, que ton amour nous donne, nous te bénissons.

 

Pour ce pain et ce vin qui deviennent par ton Esprit la marque de notre amour mutuel, nous te bénissons

 

Pour cet être nouveau que tu fais naître en nous un peu plus chaque jour, nous te bénissons.

 

Et grâce à toi, nous pouvons penser en vérité à tout ceux que ton amour confie à notre amour.

 

Pour tous ceux que nous te nommons à cet instant dans le secret de nos cœurs, nous te prions Seigneur.

 

Pour chaque être humain qui souffre, pour les solitaires, pour ceux qui ont le cœur lourd, nous te prions: Seigneur, que quelqu'un puise être avec eux, avec toi et par toi.

 

 

LE NOTRE PÈRE

LA FRACTION

 

LA COMMUNION

 

 

L'ACTION DE GRÂCE 

Ô mon Dieu,
que la nuit je me souvienne de ton nom;
 que jamais le sommeil, le plaisir, les affaires 
ne me fassent oublier l'honneur que je te dois 

 

 

LA BÉNÉDICTION

Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix en tout temps, de toute manière. 
Le Seigneur est avec vous tous.

 

 

[ASSIS]

 

PIANO

 

 

 

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